Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) était face à la presse le mardi 11 septembre 2012, dans ses locaux à Adjamé 80 logements. Bilan des derniers états-généraux de la presse tenus les 30 et 31 août 2012 à Yamoussoukro et application de la convention collective’’ de la corporation ont meublé la rencontre.
Amédée Adon Assi, le président du GEPCI a marqué sa joie au sortir de la rencontre de Yamoussoukro. ‘’Le GEPCI se satisfait des états-généraux de la presse pour un meilleur visage de la presse d’ici décembre’’, a clamé d’emblée le président du Groupement. Pour lui, ce satisfecit n’est pas vain en ce qu’il résulte des attentes que le Groupement a obtenues à l’issue des deux jours de travaux de Yamoussoukro. ‘’Nous y sommes allés pour parler de la vie de nos entreprises’’, se justifie Amédée Assi. Et les attentes du GEPCI aux états-généraux se déclinent à travers l’aide directe que l’Etat a promis apporter aux journaux privés, d’une part. D’autre part, l’amélioration des mesures fiscales. Aussi la prise en compte du coût de l’imprimerie et le paiement des dettes du Groupement par les agences-conseils, dette estimée à environ 800 millions FCFA. Amédée Assi a dit compter sur le comité de suivi issu des états-généraux pour la mise en place des mesures arrêtées à Yamoussoukro. Concernant l’application de la convention collective de la corporation, Amédée Assi s’est inscrit en faux contre les affirmations tendant à faire croire que seuls deux maisons d’éditions privées payaient à la convention collective, citant l’exemple de la structure qu’il dirige (les éditions Appo) qui paie à la convention ses journalistes bénéficiant de la carte professionnelle. Ajoutant que la tâche revient aux journalistes de dénoncer les patrons de presse qui ne respectent pas cette mesure par saisine écrite du Groupement. Amédée Assi a signifié que le moratoire de l’application de la convention collective a pris fin depuis le vendredi 31 août 2012 et le protocole prévoyait une renégociation 6 mois avant le terme de l’échéance. Ce qui n’a pas été le cas alors que le Groupement a envoyé une lettre au Conseil national de la presse (CNP) qui doit mener les négociations. Raison pour laquelle à la réunion du jeudi 13 septembre 2012 qui regroupera les syndicats, le patronat et l’autorité (CNP), le GEPCI prévoit les modalités d’application d’un nouvel accord portant de 1400 à 1600 FCFA l’indice de barème à compter du 1er janvier 2013 et au bout de 3 ans, parvenir à 1900 FCFA l’indice de barème sous réserve de la mise en œuvre des recommandations de Yamoussoukro. En cas de blocage, Amédée Assi assure qu’il sera difficile d’appliquer 1900 FCFA l’indice de barème car le Groupement attend l’aide de l’Etat.
FO
Amédée Adon Assi, le président du GEPCI a marqué sa joie au sortir de la rencontre de Yamoussoukro. ‘’Le GEPCI se satisfait des états-généraux de la presse pour un meilleur visage de la presse d’ici décembre’’, a clamé d’emblée le président du Groupement. Pour lui, ce satisfecit n’est pas vain en ce qu’il résulte des attentes que le Groupement a obtenues à l’issue des deux jours de travaux de Yamoussoukro. ‘’Nous y sommes allés pour parler de la vie de nos entreprises’’, se justifie Amédée Assi. Et les attentes du GEPCI aux états-généraux se déclinent à travers l’aide directe que l’Etat a promis apporter aux journaux privés, d’une part. D’autre part, l’amélioration des mesures fiscales. Aussi la prise en compte du coût de l’imprimerie et le paiement des dettes du Groupement par les agences-conseils, dette estimée à environ 800 millions FCFA. Amédée Assi a dit compter sur le comité de suivi issu des états-généraux pour la mise en place des mesures arrêtées à Yamoussoukro. Concernant l’application de la convention collective de la corporation, Amédée Assi s’est inscrit en faux contre les affirmations tendant à faire croire que seuls deux maisons d’éditions privées payaient à la convention collective, citant l’exemple de la structure qu’il dirige (les éditions Appo) qui paie à la convention ses journalistes bénéficiant de la carte professionnelle. Ajoutant que la tâche revient aux journalistes de dénoncer les patrons de presse qui ne respectent pas cette mesure par saisine écrite du Groupement. Amédée Assi a signifié que le moratoire de l’application de la convention collective a pris fin depuis le vendredi 31 août 2012 et le protocole prévoyait une renégociation 6 mois avant le terme de l’échéance. Ce qui n’a pas été le cas alors que le Groupement a envoyé une lettre au Conseil national de la presse (CNP) qui doit mener les négociations. Raison pour laquelle à la réunion du jeudi 13 septembre 2012 qui regroupera les syndicats, le patronat et l’autorité (CNP), le GEPCI prévoit les modalités d’application d’un nouvel accord portant de 1400 à 1600 FCFA l’indice de barème à compter du 1er janvier 2013 et au bout de 3 ans, parvenir à 1900 FCFA l’indice de barème sous réserve de la mise en œuvre des recommandations de Yamoussoukro. En cas de blocage, Amédée Assi assure qu’il sera difficile d’appliquer 1900 FCFA l’indice de barème car le Groupement attend l’aide de l’Etat.
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