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Sport Publié le mercredi 12 septembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Entretien / Koné Cheick Oumar (président de l`Africa Sports d`Abidjan) : ‘‘Aucun problème ne pourra faire voler le club en éclats’’

© L’intelligent d’Abidjan Par FN
Présidence de la FIF : Kalou Bonaventure et le président de l’Africa sports, Koné Cheick Oumar choisissent Augustin Sidy Diallo
Jeudi 1er septembre 2011. Abidjan, QG du candidat Augustin Sidy Diallo, au Plateau. L`international Kalou Bonaventure et le président de l’Africa sports, Koné Cheick Oumar apportent leur caution à Augustin Sidy Diallo pour diriger la Fédération ivoirienne de football
Au terme du ‘’Défi Oyé’’ 2012 à l`Ouest du pays, Koné Cheick Oumar, président de l`Africa Sports d`Abidjan, fait le bilan de la tournée qui les a amenée à sillonner les régions du Moyen Cavally, du Guémon et du Tonkpi, dans cet entretien.

Que voulez-vous que la Côte d’Ivoire retienne de ce tour de l’Ouest que vous avez initié?

Je voudrais que les Ivoiriens retiennent que l’Ouest de la Côte d’Ivoire est fréquentable. Il faut qu’on retienne également qu’il ne faut plus vibrer au son des rumeurs. Ce “Defi Oyé 2012“ a été initié pour la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. Et je veux que les Ivoiriens retiennent que c’est ensemble que nous aurons un pays fort et partant, un football attrayant.

Le “Défi Oyé “ 2012 a été initié pour prôner la cohésion social. Le pari réussi va-t-il servir pour un Africa uni et retrouvé ?

L’Africa est une grande famille. Et dans toutes les familles, il y a toujours des bruits. L’Africa étant un grand club, ses palabres sont exposés sur la place publique. Mais comme le dit l’adage, ça peut s’allumer mais ça ne brûle pas. Il n’y a donc aucun problème qui puisse faire voler le club en éclats. Il y a eu des égarés à qui nous avons parlé pour leur dire que s’ils se ressaisissent, ils ont encore leur place à l’Africa. La cohésion est donc revenue à l’Africa et cela s’est démontré lors de cette caravane où tous ceux qui veulent d’un avenir radieux pour l’Africa se sont unis pour redonner vie à l’Ouest du pays.

Quelle est la ville qui, pour vous, devrait avoir la mention spéciale de l’organisation et de la mobilisation?

Nul ne peut désigner une localité comme étant la gagnante au niveau de l’organisation et de la mobilisation. Toutes les villes ont été formidables. De Toulepleu à Man en passant par Blolequin, Guiglo, Duekoué et Kouibly, nous avons vu des populations acquises à la cause de l’Africa qu’elles soutiennent à 100%. En fonction de sa superficie, chaque ville a répondu de la même manière à l’appel de l’Africa. La mobilisation a été totale partout. Il n’y a donc pas de gagnant sinon que c’est l’Ouest qui a la mention spéciale

Vous avez rendu hommage à la presse. Quel est l’aspect qui vous a marqué chez les journalistes présents lors du “Defi Oyé“ 2012 ?

La capacité des journalistes à résister à la difficulté m’a beaucoup impressionné. Nous avons traversé des zones réputées dangereuses et aucun journaliste n’a abandonné. Nous avons passé au moins trois nuits blanches ensemble, et leur seul souci était de relayer l’information recueillie sur le terrain. Et ce malgré les difficultés. Les journalistes ont été professionnels et je me dois de les féliciter pour le travail abattu dans des conditions extrêmes. Après cette caravane, je suis rassuré sur le fait qu’il y a de vrais journalistes en Côte d’Ivoire.
Vous avez profité de cette tournée pour rencontrer des comités locaux.

Que leur avez-vous dit et qu’est ce qu’ils vous ont dit au sujet de la dissidence ?

Je ne dirai pas que nous avons profité de cette tournée. Il faut tout juste dire que nos supporters nous attendaient. J’ai découvert au fin fond de la Côte d’Ivoire de nombreux supporters frustrés de ne pas être au contact de leur club. Nous avons donc, pour certaines villes, investi des comités de supporters bien organisés. Nous leur avons donné rendez-vous pour l’Assemblée générale prévue pour le 15 septembre prochain afin qu’ils viennent exposer leurs préoccupations. Parlant de la dissidence, ils n’en savent rien. C’est une tempête dans un verre d’eau qui ne va pas au-delà des frontières de Yopougon.

Après 2012, le “Défi Oyé“ sera-t-il une institution à l’Africa Sports d’Abidjan?

Oui, cette caravane sera une institution. Et je puis vous dire que la prochaine édition se fera dans la zone de Gagnoa où la popularité de l’Africa s’élève à plus 100%. Mais il faut dire que le “Défi Oyé 2012“ était prévu pour Abidjan. Mais l’Ouest étant éprouvé, il fallait apporter de la chaleur et de la joie. C’est ce que nous avons fait.

Propos recueillis par Annoncia Sehoué
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