L’institut Pasteur a inauguré, hier, son nouveau laboratoire de lutte contre la tuberculose.
Ce sont les malades de la tuberculose qui seront contents. Un laboratoire de haute sécurité P3 pour la tuberculose multi résistante et ultra résistante, ainsi qu’un pôle moléculaire viennent d’être ouverts à Cocody. Hier, ces deux joyaux de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (Ipci) ont été inaugurés par la grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté, au sein du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Cocody. Selon Pr Nguessan Kouassi Raymond, médecin biologiste à l’Ipci, il s’agit du seul laboratoire du genre en Afrique de l’Ouest. Il comporte deux M. Git 960, des appareils qui permettent de cultiver les échantillons en milieu liquide. Et des hottes de type 2B grâce auxquelles le personnel pourra travailler en toute sécurité. D’un coût d’environ un milliard, ce labo de pointe permettra de faire rapidement les diagnostics en 10 jours au lieu d’un mois, précise Pr N’Guessan. Les services y sont gratuits pour les malades. Car l’Etat s’occupe de payer les frais. Déjà, 97 cas ont été diagnostiqués avec les nouvelles machines. « C’est un espoir pour les malades atteints de la tuberculose. Ce laboratoire permettra d’assurer une meilleure prise en charge du patient. Alors, si quelqu’un tousse depuis au moins 15 jours, qu’il se présente devant un centre de santé qui va initier la prise en charge. Parce que nous avons un système de réseau national qui permet d’acheminer l’échantillon du malade vers le laboratoire central pour faire le diagnostic ». C’est grâce à l’aide des Etats-Unis et de la France que ce laboratoire a vu le jour. Avant sa création, l’Ipci s’occupait déjà des 24.000 malades de tuberculose qui vivent en Côte d’Ivoire, selon Pr N’Guessan. En 2011, ce sont environ 2.000 cas qui ont été diagnostiqués au sein de l’institut. Avec ce nouveau labo, les 170 agents de l’Ipci comptent bien éradiquer la tuberculose du pays. Toute chose qui fait dire à Henriette Dagri Diabaté, marraine de la cérémonie, que c’est une grande fierté pour la Côte d ’Ivoire. « Vous tenez entre vos mains un outil précieux de notre système de santé», dira l’ex-secrétaire générale du Rassemblement des républicains(Rdr). Elle a salué Pr Mireille Dosso, directrice de l’Ipci pour avoir préservé les recherches de son centre malgré la crise.
Raphaël Tanoh
40 ans dans le microscope
Créé en juillet 1972, l’Institut pasteur de Côte d’Ivoire profite de cette occasion pour célébrer son 40ème anniversaire. Au fil de ses 40 ans d’existence, les recherches se sont intéressées à de très nombreux domaines, selon Pr Mireille Dosso. Il s’agit de virus épidémiques comme ceux de la polio, la fièvre jaune, la grippe, le paludisme, le Vih Sida et les autres Infections sexuellement transmissibles (Ist). Sans oublier la méningite, les diarrhées, particulièrement le choléra. A côté de ces recherches, l’institut s’est aussi intéressé aux hépatites, aux maladies émergentes (fièvre de Lassa, ulcère de buruli, bactéries multi résistantes). La confirmation des cas a également été sa préoccupation. La veille microbiologique, l’étude des microorganismes, de leurs vecteurs et de leurs réservoirs ont participé, selon la directrice de l’Ipci, à l’amélioration de la prise en charge des patients. Mais aussi au développement de la politique de vaccination et de prévention. L’institut participe à plusieurs réseaux de surveillance de maladies et des ripostes, aussi bien au plan national qu’international.
RT
Ce sont les malades de la tuberculose qui seront contents. Un laboratoire de haute sécurité P3 pour la tuberculose multi résistante et ultra résistante, ainsi qu’un pôle moléculaire viennent d’être ouverts à Cocody. Hier, ces deux joyaux de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (Ipci) ont été inaugurés par la grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté, au sein du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Cocody. Selon Pr Nguessan Kouassi Raymond, médecin biologiste à l’Ipci, il s’agit du seul laboratoire du genre en Afrique de l’Ouest. Il comporte deux M. Git 960, des appareils qui permettent de cultiver les échantillons en milieu liquide. Et des hottes de type 2B grâce auxquelles le personnel pourra travailler en toute sécurité. D’un coût d’environ un milliard, ce labo de pointe permettra de faire rapidement les diagnostics en 10 jours au lieu d’un mois, précise Pr N’Guessan. Les services y sont gratuits pour les malades. Car l’Etat s’occupe de payer les frais. Déjà, 97 cas ont été diagnostiqués avec les nouvelles machines. « C’est un espoir pour les malades atteints de la tuberculose. Ce laboratoire permettra d’assurer une meilleure prise en charge du patient. Alors, si quelqu’un tousse depuis au moins 15 jours, qu’il se présente devant un centre de santé qui va initier la prise en charge. Parce que nous avons un système de réseau national qui permet d’acheminer l’échantillon du malade vers le laboratoire central pour faire le diagnostic ». C’est grâce à l’aide des Etats-Unis et de la France que ce laboratoire a vu le jour. Avant sa création, l’Ipci s’occupait déjà des 24.000 malades de tuberculose qui vivent en Côte d’Ivoire, selon Pr N’Guessan. En 2011, ce sont environ 2.000 cas qui ont été diagnostiqués au sein de l’institut. Avec ce nouveau labo, les 170 agents de l’Ipci comptent bien éradiquer la tuberculose du pays. Toute chose qui fait dire à Henriette Dagri Diabaté, marraine de la cérémonie, que c’est une grande fierté pour la Côte d ’Ivoire. « Vous tenez entre vos mains un outil précieux de notre système de santé», dira l’ex-secrétaire générale du Rassemblement des républicains(Rdr). Elle a salué Pr Mireille Dosso, directrice de l’Ipci pour avoir préservé les recherches de son centre malgré la crise.
Raphaël Tanoh
40 ans dans le microscope
Créé en juillet 1972, l’Institut pasteur de Côte d’Ivoire profite de cette occasion pour célébrer son 40ème anniversaire. Au fil de ses 40 ans d’existence, les recherches se sont intéressées à de très nombreux domaines, selon Pr Mireille Dosso. Il s’agit de virus épidémiques comme ceux de la polio, la fièvre jaune, la grippe, le paludisme, le Vih Sida et les autres Infections sexuellement transmissibles (Ist). Sans oublier la méningite, les diarrhées, particulièrement le choléra. A côté de ces recherches, l’institut s’est aussi intéressé aux hépatites, aux maladies émergentes (fièvre de Lassa, ulcère de buruli, bactéries multi résistantes). La confirmation des cas a également été sa préoccupation. La veille microbiologique, l’étude des microorganismes, de leurs vecteurs et de leurs réservoirs ont participé, selon la directrice de l’Ipci, à l’amélioration de la prise en charge des patients. Mais aussi au développement de la politique de vaccination et de prévention. L’institut participe à plusieurs réseaux de surveillance de maladies et des ripostes, aussi bien au plan national qu’international.
RT
