Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a passé en revue les établissements privés sous sa tutelle.
Infrastructures peu adaptées à la pédagogie, faible taux de réussite des étudiants et peu, sinon pas de débouchés pour ces derniers à la fin de leur formation. Les professeurs qualifiés sont peu et ne sont pas permanents. Toutes ces défaillances et des problèmes de fonctionnement ont valu à 14 établissements de l’Enseignement supérieur un blâme de leur tutelle. Ces écoles qui forment au Brevet de technicien supérieur(Bts) sont menacées de fermeture par arrêté du ministre Cissé Bacongo. Plusieurs autres établissements seront sanctionnés pour les raisons suivantes : effectifs insuffisants ; refus de communiquer certaines informations aux inspecteurs ; fermeture volontaire sans informer la tutelle ; relocalisation sans autorisation de la tutelle. L’information a été livrée hier, au Plateau, lors de la proclamation des résultats de l’évaluation des établissements privés de l’enseignement supérieur. Selon la vice-présidente du comité de pilotage, Tatiana Aka, il s’agit d’une évaluation aux fins d’améliorer la qualité de la formation afin qu’il n’existe plus ‘’d’écoles boutiques’’ dans le secteur privé de l’enseignement supérieur. Cette étude a porté sur 111 grandes écoles de type BTS et 29 universités privées durant cinq mois. Cela par 5 équipes d’inspecteurs de 10 personnes. Puis par le comité de pilotage composé de 25 membres dont des fondateurs, le patronat, des parents d’étudiants et des représentants du ministère. Toutefois, précise-t-elle, les instituts supérieurs à fonctionnement récent n’ont pas été évalués pour plus d’objectivité. Pour le directeur de cabinet adjoint, Abou Karamoko, ce genre d’action doit être régulier afin que notre système de formation supérieure soit plus performant.
Franck Koffi
Infrastructures peu adaptées à la pédagogie, faible taux de réussite des étudiants et peu, sinon pas de débouchés pour ces derniers à la fin de leur formation. Les professeurs qualifiés sont peu et ne sont pas permanents. Toutes ces défaillances et des problèmes de fonctionnement ont valu à 14 établissements de l’Enseignement supérieur un blâme de leur tutelle. Ces écoles qui forment au Brevet de technicien supérieur(Bts) sont menacées de fermeture par arrêté du ministre Cissé Bacongo. Plusieurs autres établissements seront sanctionnés pour les raisons suivantes : effectifs insuffisants ; refus de communiquer certaines informations aux inspecteurs ; fermeture volontaire sans informer la tutelle ; relocalisation sans autorisation de la tutelle. L’information a été livrée hier, au Plateau, lors de la proclamation des résultats de l’évaluation des établissements privés de l’enseignement supérieur. Selon la vice-présidente du comité de pilotage, Tatiana Aka, il s’agit d’une évaluation aux fins d’améliorer la qualité de la formation afin qu’il n’existe plus ‘’d’écoles boutiques’’ dans le secteur privé de l’enseignement supérieur. Cette étude a porté sur 111 grandes écoles de type BTS et 29 universités privées durant cinq mois. Cela par 5 équipes d’inspecteurs de 10 personnes. Puis par le comité de pilotage composé de 25 membres dont des fondateurs, le patronat, des parents d’étudiants et des représentants du ministère. Toutefois, précise-t-elle, les instituts supérieurs à fonctionnement récent n’ont pas été évalués pour plus d’objectivité. Pour le directeur de cabinet adjoint, Abou Karamoko, ce genre d’action doit être régulier afin que notre système de formation supérieure soit plus performant.
Franck Koffi