Yamoussoukro - Quelque 300 pédiatres de l’Afrique noire francophone sont en conclave de mardi à vendredi à Yamoussoukro, pour le 6ème congrès ordinaire conjoint de l’Association des pédiatres d’Afrique noire francophone (APANF) et de la Société africaine de pédiatrie (SIP), en vue de dresser le bilan des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et de la santé de l’adolescent africain.
Organisé autour du thème ‘’2012 et atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, la santé de l’adolescent’’, ce 6ème congrès, selon la présidente de la SIP, Pr Timité Konan Marguerite, vise à réduire l’extrême pauvreté et la mortalité infantile; d’assurer l’éducation primaire pour tous et un environnement humain durable; de promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes; d’améliorer la santé maternelle; de combattre le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maladies; et de mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
Pr Atanda Léonce du Congo, président de l’APANF, a souligné, quant à lui, que le thème de ce 6ème congrès conjoint est formidable car, il permet de réfléchir à tous les problèmes de santé de l’adolescent africain et de la mère.
« L’humanité continue de faire reculer les frontières du savoir et la science progresse chaque jour un peu plus. Il est donc possible pour le personnel de la santé membre de l’APANF de contribuer à réduire la morbimortalité infantile grâce à des stratégies simples et volontaristes. Même si certains pensent que la réalisation des OMD est le seul remède à tous les maux de l’enfant, leur atteinte contribue à rendre notre monde plus sûr car l’avantage de ceux-ci ne bénéficient pas seulement aux enfants mais aussi à l’ensemble de l’humanité », a-t-il expliqué.
« Pour que la pédiatrie puisse continuer à jouer son rôle, il nous faut poursuivre les efforts faits par nos pères fondateurs car c’est à ce prix que notre spécialité pourra consolider la place qu’elle occupe et à continuer à jouer son rôle en faveur de la santé de l’enfant », a-t-il ajouté.
Selon Pr Atanda, il appartient à chaque participant de puiser dans ce congrès les termes de réflexion et des motifs de confiance. « C’est une occasion de joie pour l’ensemble des membres de l’APANF dont les objectifs vont permettre d’assurer la publication des travaux des médecins et du personnel en charge de la santé infantile dans une revue, de contribuer aux connaissances de ceux qui s’intéresseront à cette revue », a-t-il conclu.
Pr Thérèse N’Dri Yoman, ministre ivoirienne de la Santé et de Lutte contre le Sida, a relèvé que l’enfant et la mère constituent une population vulnérable qui demeure une priorité pour l’atteinte des OMD 4 et 5 relatifs à la réduction de la mortalité maternelle et infanto juvénile, mais aussi pour son ministère. « En 2005, les différents taux de mortalité maternelle donnent 543 décès pour 100 000 naissances vivantes ; néonatale, 41 décès pour 1 000 naissances vivantes ; infantiles, 84 décès pour 1 000 naissances vivantes, infanto juvéniles, 125 décès pour 1 000 naissances vivantes », a-t-elle relaté.
« Devant ces chiffres alarmants, il est donc impérieux de répondre efficacement aux besoins de cette frange de la population, en matière de santé », a-t-elle suggéré, tout en se réjouissant de ce que le thème de ce 6ème congrès conjoint est bien fondé si l’on arrive à l’atteinte des OMD 4,5 et 6. « Nous aurions fait un grand pas dans l’amélioration de la santé et de la survie de nos enfants », a indiqué Pr N'Dri Yoman.
Au total 145 communications orales, 28 communications écrites et trois symposia vont meubler ce 6ème congrès de l’APANF et de la SIP auquel prennent part aussi des pédiatres venus du Maghreb et d’Europe.
Organisé autour du thème ‘’2012 et atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, la santé de l’adolescent’’, ce 6ème congrès, selon la présidente de la SIP, Pr Timité Konan Marguerite, vise à réduire l’extrême pauvreté et la mortalité infantile; d’assurer l’éducation primaire pour tous et un environnement humain durable; de promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes; d’améliorer la santé maternelle; de combattre le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maladies; et de mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
Pr Atanda Léonce du Congo, président de l’APANF, a souligné, quant à lui, que le thème de ce 6ème congrès conjoint est formidable car, il permet de réfléchir à tous les problèmes de santé de l’adolescent africain et de la mère.
« L’humanité continue de faire reculer les frontières du savoir et la science progresse chaque jour un peu plus. Il est donc possible pour le personnel de la santé membre de l’APANF de contribuer à réduire la morbimortalité infantile grâce à des stratégies simples et volontaristes. Même si certains pensent que la réalisation des OMD est le seul remède à tous les maux de l’enfant, leur atteinte contribue à rendre notre monde plus sûr car l’avantage de ceux-ci ne bénéficient pas seulement aux enfants mais aussi à l’ensemble de l’humanité », a-t-il expliqué.
« Pour que la pédiatrie puisse continuer à jouer son rôle, il nous faut poursuivre les efforts faits par nos pères fondateurs car c’est à ce prix que notre spécialité pourra consolider la place qu’elle occupe et à continuer à jouer son rôle en faveur de la santé de l’enfant », a-t-il ajouté.
Selon Pr Atanda, il appartient à chaque participant de puiser dans ce congrès les termes de réflexion et des motifs de confiance. « C’est une occasion de joie pour l’ensemble des membres de l’APANF dont les objectifs vont permettre d’assurer la publication des travaux des médecins et du personnel en charge de la santé infantile dans une revue, de contribuer aux connaissances de ceux qui s’intéresseront à cette revue », a-t-il conclu.
Pr Thérèse N’Dri Yoman, ministre ivoirienne de la Santé et de Lutte contre le Sida, a relèvé que l’enfant et la mère constituent une population vulnérable qui demeure une priorité pour l’atteinte des OMD 4 et 5 relatifs à la réduction de la mortalité maternelle et infanto juvénile, mais aussi pour son ministère. « En 2005, les différents taux de mortalité maternelle donnent 543 décès pour 100 000 naissances vivantes ; néonatale, 41 décès pour 1 000 naissances vivantes ; infantiles, 84 décès pour 1 000 naissances vivantes, infanto juvéniles, 125 décès pour 1 000 naissances vivantes », a-t-elle relaté.
« Devant ces chiffres alarmants, il est donc impérieux de répondre efficacement aux besoins de cette frange de la population, en matière de santé », a-t-elle suggéré, tout en se réjouissant de ce que le thème de ce 6ème congrès conjoint est bien fondé si l’on arrive à l’atteinte des OMD 4,5 et 6. « Nous aurions fait un grand pas dans l’amélioration de la santé et de la survie de nos enfants », a indiqué Pr N'Dri Yoman.
Au total 145 communications orales, 28 communications écrites et trois symposia vont meubler ce 6ème congrès de l’APANF et de la SIP auquel prennent part aussi des pédiatres venus du Maghreb et d’Europe.