Sans être totalement satisfaits, nous avons estimé que c`était un minimum acceptable (...)». Tel est en substance les propos de Guillaume Gbato, secrétaire général du Syndicat national de la presse privée de Côte d`Ivoire (Synappci) à l`issue de la réunion de médiation organisée, hier, par le Conseil national de la Presse (Cnp) entre les syndicats et les patrons de presse relative à l`application de la Convention collective. A défaut d`appliquer en intégralité la Convention, le Cnp a, après plusieurs heures de concertation, trouvé un terrain d`entente. Il s`agit, dès la fin de ce mois, d`appliquer le moratoire qui stipule la valeur du point à 1400 du 1er octobre à fin décembre 2012. A partir du 1er janvier 2013, la valeur du point passe à 1700 jusqu`à la fin de ladite année. Avant d`entrer en application intégrale dès le 1er janvier 2014 avec 1900 comme la valeur du point. Cette décision a été rendue possible après plusieurs heures de concertation (de 11 heures à 15 heures 30). «Avant deux semaines, nous donnerons notre position claire et nette. Le Gepci est d`accord que les travailleurs voient leur situation salariale améliorée. (…) Nous allons voir ce que nous pouvons faire par rapport à ce qui a été dit. Si c`est possible, on le fera. Si ce ne l`est pas, on le dira. On ne va pas tricher avec le Cnp», a lancé Amédée Assi, président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d`Ivoire. Pour Francelin Glodé, président du Syappci, «Si le Gepci rejette la décision, le Cnp doit appliquer la loi».
Morgan Ekra
Morgan Ekra