Le président de la CDVR (Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation), Charles Konan Banny, a repris le dialogue avec les forces vives de la nation. Les mercredi 12 et jeudi 13 septembre 2012, il a reçu à son cabinet privé sis à la Riviera 3, les formations politiques non représentées à l’Assemblée nationale, une délégation de l’UREM CEDEAO, les ambassadeurs de la CEDEAO, l’Unjci, le GEPCI et la presse étrangère en Côte d’Ivoire.
Pour la délégation du CNRD (Congrès National pour la Résistance Démocratique) conduite par sa secrétaire générale, Agoh Marthe, il est impérieux que le dialogue reprenne. «Pour la réconciliation en Côte d’Ivoire, nous avons demandé au président de la CDVR de faire cesser la violence. C’est dans un cadre de sécurité qu’on peut dialoguer valablement», s’est-elle confiée à la presse, à sa sortie d’audience. Le CNRD demande la libération de Laurent Gbagbo, condition préalable à un cadre de vie assaini. Agoh Marthe fait aussi le distinguo entre les conditions d’un dialogue et les préalables. «Nous demandons la libération de Laurent Gbagbo avec le dégel des comptes et les émoluments qui ne sont pas payés. Ce n’est pas un préalable, ce sont des conditions du dialogue. Vous ne pouvez pas dialoguer avec quelqu’un qui est couché, essoufflé ou malade», a-t-elle indiqué. Avant le CNRD, le président Charles Konan Banny a échangé avec une délégation de la LMP (La Ligue des Mouvements pour le Progrès). Pour Kabran Appia et ses camarades, il urge de reprendre le dialogue politique. Car, la réconciliation est un long processus. «Nous devons arrêter l’hémorragie (…) La Côte d’Ivoire est épuisée par toutes ces attaques et contre-attaques. Nous ne voulons plus de guerre», a-t-il déclaré. Avec Agir pour la Paix et la Nation de Danièle Boni Claverie, il a été également question de la reprise du dialogue. La phase 2 des pré-concertations du comité exécutif de la CDVR s’est poursuivie dans la journée du jeudi. Avec l’UREM CEDEAO (L’union des ressortissants membres de la CEDEAO), il a été question également de réconciliation. Roger Kouamé, coordinateur régional du Bureau exécutif national et porte-parole a dit toute la volonté de sa structure de s’impliquer dans le processus de réconciliation. «Nous nous inscrivons dans la dynamique de réconciliation (…) Nous allons sensibiliser nos ressortissants à se reconnaître en la CDVR», a-t-il dit. A leur sortie d’audience, les diplomates de la CEDEAO et celui de la Mauritanie, à travers la voix de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso, SEM. Justin Koutaba, ont invité la presse à être les apôtres de la paix et de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Au nom du GEPCI et de l’Unjci, le président Amédée Assi a souhaité que la presse soit beaucoup plus et plus proche de la CDVR pour mieux apporter l’information aux Ivoiriens. «Nous devons taire nos querelles pour guérir notre pays qui est malade», a-t-il encouragé.
A Dedi
Pour la délégation du CNRD (Congrès National pour la Résistance Démocratique) conduite par sa secrétaire générale, Agoh Marthe, il est impérieux que le dialogue reprenne. «Pour la réconciliation en Côte d’Ivoire, nous avons demandé au président de la CDVR de faire cesser la violence. C’est dans un cadre de sécurité qu’on peut dialoguer valablement», s’est-elle confiée à la presse, à sa sortie d’audience. Le CNRD demande la libération de Laurent Gbagbo, condition préalable à un cadre de vie assaini. Agoh Marthe fait aussi le distinguo entre les conditions d’un dialogue et les préalables. «Nous demandons la libération de Laurent Gbagbo avec le dégel des comptes et les émoluments qui ne sont pas payés. Ce n’est pas un préalable, ce sont des conditions du dialogue. Vous ne pouvez pas dialoguer avec quelqu’un qui est couché, essoufflé ou malade», a-t-elle indiqué. Avant le CNRD, le président Charles Konan Banny a échangé avec une délégation de la LMP (La Ligue des Mouvements pour le Progrès). Pour Kabran Appia et ses camarades, il urge de reprendre le dialogue politique. Car, la réconciliation est un long processus. «Nous devons arrêter l’hémorragie (…) La Côte d’Ivoire est épuisée par toutes ces attaques et contre-attaques. Nous ne voulons plus de guerre», a-t-il déclaré. Avec Agir pour la Paix et la Nation de Danièle Boni Claverie, il a été également question de la reprise du dialogue. La phase 2 des pré-concertations du comité exécutif de la CDVR s’est poursuivie dans la journée du jeudi. Avec l’UREM CEDEAO (L’union des ressortissants membres de la CEDEAO), il a été question également de réconciliation. Roger Kouamé, coordinateur régional du Bureau exécutif national et porte-parole a dit toute la volonté de sa structure de s’impliquer dans le processus de réconciliation. «Nous nous inscrivons dans la dynamique de réconciliation (…) Nous allons sensibiliser nos ressortissants à se reconnaître en la CDVR», a-t-il dit. A leur sortie d’audience, les diplomates de la CEDEAO et celui de la Mauritanie, à travers la voix de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso, SEM. Justin Koutaba, ont invité la presse à être les apôtres de la paix et de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Au nom du GEPCI et de l’Unjci, le président Amédée Assi a souhaité que la presse soit beaucoup plus et plus proche de la CDVR pour mieux apporter l’information aux Ivoiriens. «Nous devons taire nos querelles pour guérir notre pays qui est malade», a-t-il encouragé.
A Dedi
