Hier, l’ensemble des journaux proches de l’ancien président, Laurent Gbagbo, ne sont pas parus dans les kiosques, suite à une décision de suspension de parution sur 6 numéros du Cpn (Conseil national de la presse). L’organe de régulation de la presse écrite reproche à ces journaux dits « bleus », d’avoir qualifié dans leurs écrits, le Pr Aké N’Gbo « d’ancien Premier ministre », ce que lui dénient les autorités actuelles. On se souvient que suite à l’élection présidentielle de 2010, le président Laurent Gbagbo, avait nommé un Premier ministre, bien que n’ayant pas été déclaré vainqueur par la Commission électorale nationale.
Déclaré chef d’un gouvernement illégitime et illégal par la communauté internationale, la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire, chargée de superviser l’ensemble du processus électoral et le retour à la normalité, Aké N’Gbo s’était entêté à composer un gouvernement. Il y a donc tout juste quelques jours, « Notre voie », le quotidien officiel du Fpi, citait Aké N’Gbo avec la qualité de Premier ministre. Le Cnp a aussitôt réagi en suspendant ce confrère pour 6 publications. Avant-hier, comme dans un esprit de solidarité agissante, l’ensemble de la presse bleue, a repris le même papier à l’origine de la décision de suspension. Le Cnp a naturellement sévit. Question de rester dans sa logique.
T.G
Déclaré chef d’un gouvernement illégitime et illégal par la communauté internationale, la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire, chargée de superviser l’ensemble du processus électoral et le retour à la normalité, Aké N’Gbo s’était entêté à composer un gouvernement. Il y a donc tout juste quelques jours, « Notre voie », le quotidien officiel du Fpi, citait Aké N’Gbo avec la qualité de Premier ministre. Le Cnp a aussitôt réagi en suspendant ce confrère pour 6 publications. Avant-hier, comme dans un esprit de solidarité agissante, l’ensemble de la presse bleue, a repris le même papier à l’origine de la décision de suspension. Le Cnp a naturellement sévit. Question de rester dans sa logique.
T.G
