Reporters Sans Frontières s’inquiète de la décision de suspension le 12 septembre, de tous les quotidiens de l’opposition, proches du Front populaire Ivoirien de l’ancien président Laurent Gbagbo, par le Conseil National de la Presse (CNP), l’instance de régulation de la presse écrite.
"Cette suspension collective nous inquiète en ce qu’elle prive une partie de la population ivoirienne d’informations, même si ces dernières sont largement partisanes comme l’ensemble de la presse écrite ivoirienne. Cette décision est un vrai recul de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire. La sanction est manifestement disproportionnée au regard des faits reprochés à ces journaux", a déclaré Reporters sans frontières, qui redoute une escalade dans la provocation.
L’ensemble de ces journaux est suspendu de parution pour avoir publié en quatrième de couverture des photographies de Laurent Gbagbo et de ses proches, accompagnées de légende indiquant les postes de ministres occupés par ces personnalités durant la crise post électorale (décembre 2010-avril 2011), qui avait entraîné la mort de près de trois mille personnes.
Pourtant, plusieurs journaux ivoiriens continuent de désigner par le terme « Premier Ministre ou Ministre » les personnalités qui ont siégé dans le dernier gouvernement de l’ancien Président Laurent Gbagbo.
Ces légendes faisaient référence au gouvernement qu’avait nommé Laurent Gbagbo, sept jour après le second tour litigieux de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Alassane Ouattara, au moment de son accession au pouvoir en mai 2011, avait décrété par ordonnance nul et non avenu l’ensemble des directives pris par Laurent Gbagbo entre décembre 2010 et avril 2011.
La publication par ces quotidiens (Le Nouveau Courrier, LG Info, Le Temps, Aujourd’hui, Le quotidien d’Abidjan, et l’Alternative) des photos légendées reproduisait, en guise de soutien, la démarche initiée par Notre Voie, qui lui même a été suspendu le 6 septembre.
Le CNP a considéré qu’identifier ces personnalités comme telles suggère l’existence de deux gouvernements à la tête de l’Etat soutenant qu’une telle pratique est "de nature à faire perdurer la crise post électorale".
Reporters Sans Frontières appelle le CNP et son Président Raphael Lakpé à de la retenue. Car, si les emprisonnements ne sont plus une menace, les journalistes doivent faire face aux interdictions de parution à sens unique du CNP.
REPORTERS SANS FRONTIÈRES
"Cette suspension collective nous inquiète en ce qu’elle prive une partie de la population ivoirienne d’informations, même si ces dernières sont largement partisanes comme l’ensemble de la presse écrite ivoirienne. Cette décision est un vrai recul de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire. La sanction est manifestement disproportionnée au regard des faits reprochés à ces journaux", a déclaré Reporters sans frontières, qui redoute une escalade dans la provocation.
L’ensemble de ces journaux est suspendu de parution pour avoir publié en quatrième de couverture des photographies de Laurent Gbagbo et de ses proches, accompagnées de légende indiquant les postes de ministres occupés par ces personnalités durant la crise post électorale (décembre 2010-avril 2011), qui avait entraîné la mort de près de trois mille personnes.
Pourtant, plusieurs journaux ivoiriens continuent de désigner par le terme « Premier Ministre ou Ministre » les personnalités qui ont siégé dans le dernier gouvernement de l’ancien Président Laurent Gbagbo.
Ces légendes faisaient référence au gouvernement qu’avait nommé Laurent Gbagbo, sept jour après le second tour litigieux de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Alassane Ouattara, au moment de son accession au pouvoir en mai 2011, avait décrété par ordonnance nul et non avenu l’ensemble des directives pris par Laurent Gbagbo entre décembre 2010 et avril 2011.
La publication par ces quotidiens (Le Nouveau Courrier, LG Info, Le Temps, Aujourd’hui, Le quotidien d’Abidjan, et l’Alternative) des photos légendées reproduisait, en guise de soutien, la démarche initiée par Notre Voie, qui lui même a été suspendu le 6 septembre.
Le CNP a considéré qu’identifier ces personnalités comme telles suggère l’existence de deux gouvernements à la tête de l’Etat soutenant qu’une telle pratique est "de nature à faire perdurer la crise post électorale".
Reporters Sans Frontières appelle le CNP et son Président Raphael Lakpé à de la retenue. Car, si les emprisonnements ne sont plus une menace, les journalistes doivent faire face aux interdictions de parution à sens unique du CNP.
REPORTERS SANS FRONTIÈRES