ABIDJAN - Les responsables des journaux ivoiriens proches de l`ex-président Laurent Gbagbo, suspendus pour une durée de une à deux semaines, ont annoncé vendredi qu`ils allaient porter plainte contre l`organe de régulation de la presse, qu`ils accusent de "partialité".
Le Conseil national de la presse (CNP) a décidé la suspension pour une durée de une à deux semaines de six quotidiens de l`opposition proches de M. Gbagbo. Aucun d`eux n`est disponible depuis jeudi.
"Le CNP est pris en flagrant délit de partialité et de catégorisation de la presse ivoirienne.
L`institution ne régule plus. Elle sanctionne aveuglément et malhonnêtement, et sur un seul côté !", a dénoncé lors d`une conférence de presse César Etou, porte-parole des journaux suspendus.
Les journaux ont décidé en conséquence de porter plainte contre la CNP devant la chambre administrative de la Cour suprême pour obtenir réparation.
Dans une déclaration à la presse, ils demandent également la démission du directeur de CNP, Raphaël Lakpé, un proche du président Alassane Ouattara, pour son "incapacité à conduire l`institution avec impartialité et équité" et un changement de composition de l`organe de régulation pour refléter "la diversité des lignes éditoriales".
L`annonce de la suspension, qui touche l`ensemble de la presse pro-Gbagbo accusée de pratique "séditieuse" "de nature à faire perdurer la crise post-électorale", a été vivement critiquée par des diplomates et des associations, qui s`inquiètent de la situation de la liberté de la presse dans le pays.
"Le peuple ivoirien doit avoir le droit de déterminer de lui-même la validité des différents points de vue politiques, déclarations et arguments relayés par la presse", a indiqué jeudi soir l`ambassade des Etats-Unis, en faisant part de son inquiétude.
L`association Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé "un vrai recul de la liberté de la presse en Côte dIvoire", dans un communiqué appelant le CNP à la "retenue"
De son côté, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), l`ancien Premier ministre Charles Konan Banny, a entrepris une médiation entre les responsables de journaux suspendus et le CNP.
Le Conseil national de la presse (CNP) a décidé la suspension pour une durée de une à deux semaines de six quotidiens de l`opposition proches de M. Gbagbo. Aucun d`eux n`est disponible depuis jeudi.
"Le CNP est pris en flagrant délit de partialité et de catégorisation de la presse ivoirienne.
L`institution ne régule plus. Elle sanctionne aveuglément et malhonnêtement, et sur un seul côté !", a dénoncé lors d`une conférence de presse César Etou, porte-parole des journaux suspendus.
Les journaux ont décidé en conséquence de porter plainte contre la CNP devant la chambre administrative de la Cour suprême pour obtenir réparation.
Dans une déclaration à la presse, ils demandent également la démission du directeur de CNP, Raphaël Lakpé, un proche du président Alassane Ouattara, pour son "incapacité à conduire l`institution avec impartialité et équité" et un changement de composition de l`organe de régulation pour refléter "la diversité des lignes éditoriales".
L`annonce de la suspension, qui touche l`ensemble de la presse pro-Gbagbo accusée de pratique "séditieuse" "de nature à faire perdurer la crise post-électorale", a été vivement critiquée par des diplomates et des associations, qui s`inquiètent de la situation de la liberté de la presse dans le pays.
"Le peuple ivoirien doit avoir le droit de déterminer de lui-même la validité des différents points de vue politiques, déclarations et arguments relayés par la presse", a indiqué jeudi soir l`ambassade des Etats-Unis, en faisant part de son inquiétude.
L`association Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé "un vrai recul de la liberté de la presse en Côte dIvoire", dans un communiqué appelant le CNP à la "retenue"
De son côté, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), l`ancien Premier ministre Charles Konan Banny, a entrepris une médiation entre les responsables de journaux suspendus et le CNP.