Les journaux proches de l'ex-président Laurent Gbagbo dénoncent la "partialité" du Conseil national de la presse (CNP, organe de régulation) après leur suspension pour six à 12 parutions pour publication de "légendes interdites" sous des photographies de personnalités du régime déchu.
"Le CNP est pris en flagrant délit de partialité et de catégorisation de la presse ivoirienne", a dénoncé le collectif des journaux proches de l'ex-régime baptisé JV11, lors d'une conférence de presse animée vendredi par son président César Etou.
Pour le Collectif JV11, le CNP "ne régule plus, sanctionne aveuglement, malhonnêtement et sur un seul côté".
Il en veut pour preuves, la publication par le journal gouvernemental et des journaux proches d'Alassane Ouattara d'articles et de photographies avec des "légendes interdites", notamment les titres de ministre de personnalités appelées au gouvernement formé en décembre 2010 par M. Gbagbo, en pleine crise post-électorale.
Une ordonnance prise par le président Ouattara annule tous les actes pris par Laurent Gbagbo après le 4 décembre 2010.
Selon le CNP, tout journal qui attribue le titre de Premier ministre ou de ministre aux membres du gouvernement formé le 6 décembre 2010 par M. Gbagbo "fait de la sédition et tombe sous le coup de la loi".
Dans la prise de sanctions face à ce "crime", le Collectif JV11 dénonce un "comportement partisan, sélectif" de l'organe de régulation.
Le Collectif qualifie les sanctions du CNP à son encontre de "partiales, partisanes et méchamment ciblées" et décide de "porter plainte" devant la Chambre administrative de la Cour suprême pour "obtenir réparation".
Le JV11 demande la démission du président du CNP, Raphaël Lakpé, pour son "incapacité à conduire l'institution avec impartialité et équité" et la "recomposition" du CNP pour qu'il reflète la diversité des lignes éditoriales.
Le Collectif exprime son "indignation" et sa "vive protestation " contre le CNP en espérant que ces propositions permettront de " redorer la crédibilité" de l'institution ternie par une " catégorisation outrancière" de la presse ivoirienne.
"Le CNP est pris en flagrant délit de partialité et de catégorisation de la presse ivoirienne", a dénoncé le collectif des journaux proches de l'ex-régime baptisé JV11, lors d'une conférence de presse animée vendredi par son président César Etou.
Pour le Collectif JV11, le CNP "ne régule plus, sanctionne aveuglement, malhonnêtement et sur un seul côté".
Il en veut pour preuves, la publication par le journal gouvernemental et des journaux proches d'Alassane Ouattara d'articles et de photographies avec des "légendes interdites", notamment les titres de ministre de personnalités appelées au gouvernement formé en décembre 2010 par M. Gbagbo, en pleine crise post-électorale.
Une ordonnance prise par le président Ouattara annule tous les actes pris par Laurent Gbagbo après le 4 décembre 2010.
Selon le CNP, tout journal qui attribue le titre de Premier ministre ou de ministre aux membres du gouvernement formé le 6 décembre 2010 par M. Gbagbo "fait de la sédition et tombe sous le coup de la loi".
Dans la prise de sanctions face à ce "crime", le Collectif JV11 dénonce un "comportement partisan, sélectif" de l'organe de régulation.
Le Collectif qualifie les sanctions du CNP à son encontre de "partiales, partisanes et méchamment ciblées" et décide de "porter plainte" devant la Chambre administrative de la Cour suprême pour "obtenir réparation".
Le JV11 demande la démission du président du CNP, Raphaël Lakpé, pour son "incapacité à conduire l'institution avec impartialité et équité" et la "recomposition" du CNP pour qu'il reflète la diversité des lignes éditoriales.
Le Collectif exprime son "indignation" et sa "vive protestation " contre le CNP en espérant que ces propositions permettront de " redorer la crédibilité" de l'institution ternie par une " catégorisation outrancière" de la presse ivoirienne.