ABIDJAN- L`organe de régulation de la presse écrite
ivoirienne a décidé lundi soir la levée provisoire de la mesure de suspension
de parution, qui frappait les quotidiens proches de l`ancien président Laurent
Gbagbo, a-t-on appris jeudi auprès du Conseil national de la presse (CNP).
"Nous avons décidé de suspendre la sanction qui frappait ces journaux, dans
le cadre des médiations en cours avec le Groupement des éditeurs de presse de
Côte d`Ivoire (patronat) et la Commission dialogue, vérité et réconciliation
(CDVR)", a déclaré à l`AFP le président du CNP, Raphaël Lakpé.
"Nous voulons donner une chance à ces médiations, afin de voir quels sont
les engagements que les responsables des journaux sanctionnés ont pris et les
garanties qu`ils les respecteront", a-t-il ajouté.
La suspension des journaux de l`opposition avait été critiquée par des
diplomates et des associations de défense de la presse.
Les quotidiens pro-Gbagbo pourraient donc paraître à nouveau mardi, selon
M. Lakpé.
Dans un communiqué, les journaux concernés se sont "félicités de cette
victoire de la vérité sur la tentative de falsification de l`histoire de la
Côte d`Ivoire".
Le représentant spécial du secrétaire général de l`ONU en Côté d`Ivoire,
Bert Koenders, a saluédans un communiqué cette décision qu`il a jugée "de
nature à contribuer à la création dun environnement propice au dialogue
républicain".
Le Conseil national de la presse (CNP) avait décidé la suspension depuis
jeudi dernier et pour une durée d`une à deux semaines de six quotidiens de
l`opposition proches de M. Gbagbo. Dans les faits, aucun titre de la presse
pro-Gbagbo n`était plus disponible en Côte d`Ivoire.
Les journaux avaient été suspendus pour avoir publié des photographies
représentant Laurent Gbagbo et ses proches emprisonnés, assorties de légendes
mentionnant les postes de ministres occupés par certaines de ces personnalités
pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait 3.000
morts.
Ces ministres ont été désignés le 6 décembre 2010, sous l`autorité de
Laurent Gbagbo, et leurs nominations ont été déclarées nulles et non avenues
par une ordonnance prise par Alassane Ouattara en avril 2011.
Le CNP avait jugé que les légendes publiées entretenaient "le sentiment de
l`existence de deux gouvernements en Côte d`Ivoire", estimant qu`une telle
pratique était "séditieuse" et "de nature à faire perdurer la crise
post-électorale".
Dans leur communiqué, les journaux pro-Gbagbo "se réjouissent d`avoir
obtenu ce qu`ils désiraient, à savoir désigner les personnalités pro-Gbagbo
par leurs titres d`ancien Premier ministre (Aké N`Gbo) ou d`anciens ministres
(pour les autres)".
Cette interprétation n`est cependant pas partagée par le CNP qui estime
avoir reçu l`assurance que "les manquements, objets de la sanction, seront
corrigés", ce qui pourrait créer de nouvelles difficultés.
Les titres de la presse pro-Gbagbo sont souvent suspendus par le CNP, en
raison notamment de leur refus de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la
présidentielle de 2010.
La presse ivoirienne est connue pour ses partis pris politiques très
marqués et sa virulence, même si sa diffusion est limitée.
ivoirienne a décidé lundi soir la levée provisoire de la mesure de suspension
de parution, qui frappait les quotidiens proches de l`ancien président Laurent
Gbagbo, a-t-on appris jeudi auprès du Conseil national de la presse (CNP).
"Nous avons décidé de suspendre la sanction qui frappait ces journaux, dans
le cadre des médiations en cours avec le Groupement des éditeurs de presse de
Côte d`Ivoire (patronat) et la Commission dialogue, vérité et réconciliation
(CDVR)", a déclaré à l`AFP le président du CNP, Raphaël Lakpé.
"Nous voulons donner une chance à ces médiations, afin de voir quels sont
les engagements que les responsables des journaux sanctionnés ont pris et les
garanties qu`ils les respecteront", a-t-il ajouté.
La suspension des journaux de l`opposition avait été critiquée par des
diplomates et des associations de défense de la presse.
Les quotidiens pro-Gbagbo pourraient donc paraître à nouveau mardi, selon
M. Lakpé.
Dans un communiqué, les journaux concernés se sont "félicités de cette
victoire de la vérité sur la tentative de falsification de l`histoire de la
Côte d`Ivoire".
Le représentant spécial du secrétaire général de l`ONU en Côté d`Ivoire,
Bert Koenders, a saluédans un communiqué cette décision qu`il a jugée "de
nature à contribuer à la création dun environnement propice au dialogue
républicain".
Le Conseil national de la presse (CNP) avait décidé la suspension depuis
jeudi dernier et pour une durée d`une à deux semaines de six quotidiens de
l`opposition proches de M. Gbagbo. Dans les faits, aucun titre de la presse
pro-Gbagbo n`était plus disponible en Côte d`Ivoire.
Les journaux avaient été suspendus pour avoir publié des photographies
représentant Laurent Gbagbo et ses proches emprisonnés, assorties de légendes
mentionnant les postes de ministres occupés par certaines de ces personnalités
pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait 3.000
morts.
Ces ministres ont été désignés le 6 décembre 2010, sous l`autorité de
Laurent Gbagbo, et leurs nominations ont été déclarées nulles et non avenues
par une ordonnance prise par Alassane Ouattara en avril 2011.
Le CNP avait jugé que les légendes publiées entretenaient "le sentiment de
l`existence de deux gouvernements en Côte d`Ivoire", estimant qu`une telle
pratique était "séditieuse" et "de nature à faire perdurer la crise
post-électorale".
Dans leur communiqué, les journaux pro-Gbagbo "se réjouissent d`avoir
obtenu ce qu`ils désiraient, à savoir désigner les personnalités pro-Gbagbo
par leurs titres d`ancien Premier ministre (Aké N`Gbo) ou d`anciens ministres
(pour les autres)".
Cette interprétation n`est cependant pas partagée par le CNP qui estime
avoir reçu l`assurance que "les manquements, objets de la sanction, seront
corrigés", ce qui pourrait créer de nouvelles difficultés.
Les titres de la presse pro-Gbagbo sont souvent suspendus par le CNP, en
raison notamment de leur refus de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la
présidentielle de 2010.
La presse ivoirienne est connue pour ses partis pris politiques très
marqués et sa virulence, même si sa diffusion est limitée.