Abidjan -Le Conseil national de la presse (CNP) a décidé, lundi, au terme d’une session extraordinaire, de lever sa décision de suspension des journaux proches de l’opposition.
Les quotidiens Le Temps, le Nouveau Courrier, LG Info, le Quotidien d’Abidjan, Aujourd’hui et l’Alternative ont été suspendus par l’instance de régulation de la presse, pour certains de six parutions, et pour d’autres, de 12 parutions, pour avoir "contribué sciemment, par voie de presse, à entretenir dans l'esprit des populations, l'existence d'un bicéphalisme au sommet de l'Etat", rappelle-t-on.
Suite à "plusieurs médiations dont celles du Groupement des éditeurs de presse (GEPCI) et de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), le Collège des conseillers, assuré que les manquements, objet de sanction, seront corrigés, a décidé de suspendre la mesure frappant les(dits) journaux", fait savoir le communiqué du CNP signé de son président, Raphaël Lakpé.
Des institutions telles que l’ambassade des Etats-Unis à Abidjan et Reporters sans frontières se sont inquiétées de la décision de l’organe public de régulation de la presse.
Pour la chancellerie américaine, "Le public est mieux servi lorsque la diversité d’opinions est librement exprimée à travers les médias", tandis que pour l’organisation internationale de la défense de la liberté de la presse, cette "sanction est manifestement disproportionnée au regard des faits reprochés à ces journaux", redoutant une escalade dans la provocation.
Le quotidien du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), Notre Voie, avait été écopé quelques jours auparavant d’une sanction similaire pour les mêmes "manquements aux dispositions législatives en vigueur", rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Les quotidiens Le Temps, le Nouveau Courrier, LG Info, le Quotidien d’Abidjan, Aujourd’hui et l’Alternative ont été suspendus par l’instance de régulation de la presse, pour certains de six parutions, et pour d’autres, de 12 parutions, pour avoir "contribué sciemment, par voie de presse, à entretenir dans l'esprit des populations, l'existence d'un bicéphalisme au sommet de l'Etat", rappelle-t-on.
Suite à "plusieurs médiations dont celles du Groupement des éditeurs de presse (GEPCI) et de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), le Collège des conseillers, assuré que les manquements, objet de sanction, seront corrigés, a décidé de suspendre la mesure frappant les(dits) journaux", fait savoir le communiqué du CNP signé de son président, Raphaël Lakpé.
Des institutions telles que l’ambassade des Etats-Unis à Abidjan et Reporters sans frontières se sont inquiétées de la décision de l’organe public de régulation de la presse.
Pour la chancellerie américaine, "Le public est mieux servi lorsque la diversité d’opinions est librement exprimée à travers les médias", tandis que pour l’organisation internationale de la défense de la liberté de la presse, cette "sanction est manifestement disproportionnée au regard des faits reprochés à ces journaux", redoutant une escalade dans la provocation.
Le quotidien du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), Notre Voie, avait été écopé quelques jours auparavant d’une sanction similaire pour les mêmes "manquements aux dispositions législatives en vigueur", rappelle-t-on.
(AIP)
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