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Société Publié le mardi 18 septembre 2012 | L’Elephant Déchaîné

Les dozos contrôlent à présent les pièces des véhicules

© L’Elephant Déchaîné
Des dozos à Abobo pour un meeting
Traditional hunters (or Dozo) sit with their guns as they attend their first annual meeting at Abobo, in Abidjan July 25, 2011. Typically traditional hunters from the north, many of the Dozo joined forces with pro-Ouattara soldiers belonging to the Republican Forces of Ivory Coast (FRCI), against troops loyal to former President Laurent Gbagbo during the post electoral crisis.
Si la chose n’était pas profondément malheureuse, on en rirait presque. Depuis le mardi 11 septembre 2012, les dozos ont érigé un barrage à l’entrée du village de Kassosso, situé à environ 300 mètres de l’Autoroute du Nord à partir du PK 120.
Là, ils contrôlent les pièces de tous les automobilistes qui s’aventurent sur la voie qui traverse ce village et qui mène jusqu’à la sous-préfecture de Morokro. Voie à partir de laquelle l’on peut accéder également à Dimbokro, Tiémélékro, M’Batto, Bongouanou, etc.
Les agents de la police forestière en service à Tiassalé et qui avaient fixé depuis des années leur point de contrôle à cet endroit, l’ont abandonné entre les mains des dozos.
Lesquels désormais, font office d’agents de police et, armés de fusils de chasse et bardés de gris-gris, font désormais la loi. Ils ne savent ni lire ni écrire, mais ce n’est pas grave, ils contrôlent quand même les pièces des véhicules.
Dans cette Côte d’Ivoire devenue désormais un Etat de droit.
DS
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