Les enquêtes relatives à l’agression, lundi soir, du directeur général de l’Ecole nationale de Police, conduisent les fins limiers, sur la piste de quatre individus.
L’enquête relative à l’agression subie par la directeur général de l’Ecole nationale de Police, avance à grand pas. Les fins limiers de la police, notamment de la criminelle, selon des informations dignes de foi, sont déjà sur de bonnes pistes qui conduisent au moins à ceux qui ont attenté, lundi dans la soirée, à la vie d’Alain Yao Brou. Les enquêteurs sont sur les traces de quatre individus, fortement suspectés d’avoir tendu l’embuscade au commissaire-divisionnaire Comme nous l’indiquions dans notre édition d’hier, il s’agirait d’anciens pensionnaires de l’Ecole de Police. De bonnes sources, les quatre suspectés recherchés par la Police criminelle, feraient partie du groupe des 63 officiers et 11 commissaires, radiés de l’institution de formation, en début septembre 2013, même si officiellement, aucun responsable de la Police ne confirme qu’il s’agit effectivement d’anciens élèves policiers radiés. « Pour l’instant et par mesure de prudence, nous préférons parler de bandits. Dans les conclusions de l’enquête, nous vous dirons si ce sont vraiment d’anciens élèves de l’Ecole de Police qui ont commis l’acte», a fait savoir un proche collaborateur du directeur général de la Police, joint hier en début de soirée. S’agissant de l’infortuné directeur général de l’Ecole nationale de Police, Alain Yao Brou, on peut affirmer que les dieux sont avec le général. Sauf incident imprévu, il devrait se tirer d’affaire, comme l’a confié hier, toujours au téléphone, un de ses proches. « Les médecins nous ont assuré que ses jours ne sont plus en danger », a-t-il confié, succinctement. De source médicale, les deux balles reçues par le directeur général de l’Ecole de Police, ont pu être extraites, notamment à une de ses épaules et de son cou où elles s’étaient logées. Selon les confidences de ce proche, Alain Yao Brou aurait quitté l’hôtel Dieu, à Treichville, pour une autre clinique, au Plateau. « Souffrez qu’on ne vous en dise davantage », a-t-il rembarré. Il y a effectivement de quoi être prudent après ce qu’il s’est passé, lundi soir. Ce soir-là, alors qu’il rentrait à la maison, le général Alain Yao Brou a été attaqué par des individus qui lui ont manifestement tendu une embuscade. Les bandits ont littéralement arrosé son véhicule avant de s’évanouir dans la nature. Concernant le lieu de l’embuscade, d’autres sources policières rapportent que c’est plutôt au carrefour de Las-Palmas et non dans les environs du Palm-club, qu’elle a eu lieu. Ce que confirment d’ailleurs des témoins.
Pour ce qui est des suspects recherchés, ce qui fonde les enquêteurs à penser qu’il s’agit d’anciens pensionnaires de l’Ecole de Police, c’est le fait que ceux-ci avaient promis avoir la peau du général Alain Yao Brou. Ces anciens élèves de l’Ecole de Police de la promotion 2007-2009, qui devaient intégrer les rangs de la police, en fin septembre dernier, avaient été mis à la porte de l’établissement, parce que suspectés d’avoir combattu pour l’ancien régime de Laurent Gbagbo, pendant la crise postélectorale. Ils sont au nombre de 84, c’est-à-dire 63 officiers et 11 commissaires. Outre ces radiés, près de deux cents autres, de la même promotion, avaient été recalés, à la faveur du baptême de ladite promotion, le 28 septembre 2012, en présence du Président Alassane Ouattara. Une décision du conseil de discipline qui n’a toléré que les élèves policiers se soient soulevés contre une décision de leurs responsables leur demandant de se munir d’un manuel pédagogique à 6000 FCfa environ et de contribuer à la construction d’un bâtiment au sein de l’Ecole de Police, en apportant un sac de ciment. Les fins limiers de la criminelle sont donc persuadés que les commanditaires ou les exécutants de l’attaque du Dg de l’Ecole de Police ne peuvent venir que de ces deux groupes. Pour des nécessités d’enquête, le véhicule d’Alain Yao Brou est en ce moment stationné dans les locaux de la Police criminelle, au Plateau.
Marc Dossa
L’enquête relative à l’agression subie par la directeur général de l’Ecole nationale de Police, avance à grand pas. Les fins limiers de la police, notamment de la criminelle, selon des informations dignes de foi, sont déjà sur de bonnes pistes qui conduisent au moins à ceux qui ont attenté, lundi dans la soirée, à la vie d’Alain Yao Brou. Les enquêteurs sont sur les traces de quatre individus, fortement suspectés d’avoir tendu l’embuscade au commissaire-divisionnaire Comme nous l’indiquions dans notre édition d’hier, il s’agirait d’anciens pensionnaires de l’Ecole de Police. De bonnes sources, les quatre suspectés recherchés par la Police criminelle, feraient partie du groupe des 63 officiers et 11 commissaires, radiés de l’institution de formation, en début septembre 2013, même si officiellement, aucun responsable de la Police ne confirme qu’il s’agit effectivement d’anciens élèves policiers radiés. « Pour l’instant et par mesure de prudence, nous préférons parler de bandits. Dans les conclusions de l’enquête, nous vous dirons si ce sont vraiment d’anciens élèves de l’Ecole de Police qui ont commis l’acte», a fait savoir un proche collaborateur du directeur général de la Police, joint hier en début de soirée. S’agissant de l’infortuné directeur général de l’Ecole nationale de Police, Alain Yao Brou, on peut affirmer que les dieux sont avec le général. Sauf incident imprévu, il devrait se tirer d’affaire, comme l’a confié hier, toujours au téléphone, un de ses proches. « Les médecins nous ont assuré que ses jours ne sont plus en danger », a-t-il confié, succinctement. De source médicale, les deux balles reçues par le directeur général de l’Ecole de Police, ont pu être extraites, notamment à une de ses épaules et de son cou où elles s’étaient logées. Selon les confidences de ce proche, Alain Yao Brou aurait quitté l’hôtel Dieu, à Treichville, pour une autre clinique, au Plateau. « Souffrez qu’on ne vous en dise davantage », a-t-il rembarré. Il y a effectivement de quoi être prudent après ce qu’il s’est passé, lundi soir. Ce soir-là, alors qu’il rentrait à la maison, le général Alain Yao Brou a été attaqué par des individus qui lui ont manifestement tendu une embuscade. Les bandits ont littéralement arrosé son véhicule avant de s’évanouir dans la nature. Concernant le lieu de l’embuscade, d’autres sources policières rapportent que c’est plutôt au carrefour de Las-Palmas et non dans les environs du Palm-club, qu’elle a eu lieu. Ce que confirment d’ailleurs des témoins.
Pour ce qui est des suspects recherchés, ce qui fonde les enquêteurs à penser qu’il s’agit d’anciens pensionnaires de l’Ecole de Police, c’est le fait que ceux-ci avaient promis avoir la peau du général Alain Yao Brou. Ces anciens élèves de l’Ecole de Police de la promotion 2007-2009, qui devaient intégrer les rangs de la police, en fin septembre dernier, avaient été mis à la porte de l’établissement, parce que suspectés d’avoir combattu pour l’ancien régime de Laurent Gbagbo, pendant la crise postélectorale. Ils sont au nombre de 84, c’est-à-dire 63 officiers et 11 commissaires. Outre ces radiés, près de deux cents autres, de la même promotion, avaient été recalés, à la faveur du baptême de ladite promotion, le 28 septembre 2012, en présence du Président Alassane Ouattara. Une décision du conseil de discipline qui n’a toléré que les élèves policiers se soient soulevés contre une décision de leurs responsables leur demandant de se munir d’un manuel pédagogique à 6000 FCfa environ et de contribuer à la construction d’un bâtiment au sein de l’Ecole de Police, en apportant un sac de ciment. Les fins limiers de la criminelle sont donc persuadés que les commanditaires ou les exécutants de l’attaque du Dg de l’Ecole de Police ne peuvent venir que de ces deux groupes. Pour des nécessités d’enquête, le véhicule d’Alain Yao Brou est en ce moment stationné dans les locaux de la Police criminelle, au Plateau.
Marc Dossa