L’embrigadement de la liberté de penser et le musellement de la presse libre par le Cnp ont fait réagir le Fpi. Hier mercredi 18 septembre 2012, au Qg de campagne sis au 2-Plateaux 7e tranche, Kodjo Richard, Secrétaire général par intérim et porte-parole du Fpi, a animé un point de presse, en réaction à la suspension par le Cnp, des journaux proches de l'opposition réunis au sein du Jv11.
Suspension intervenue au terme de la session ordinaire de ladite structure de régulation de la presse, qui a interdit les publications de 6 quotidiens proches de l’opposition, depuis le mercredi 12 septembre 2012. Pour avoir publié en 4e de page, les photos des proches de Laurent Gbagbo avec des légendes. Pour le porte-parole du Fpi, qui y est allé sans détour, en le faisant, l’institution que dirige Raphaël Lakpé a délibérément choisi de se discréditer en appliquant l’ordonnance n° 2911007 du 14 avril 2011, prise par Alassane Ouattara, et qui dissout le gouvernement Gbagbo. A l’en croire, le responsable du Cnp s’est fourvoyé en se référant à une loi de la République et non une loi de la structure qu’il dirige. «M. Raphaël Lakpé a cru bon de prendre une décision qui satisfasse le Président de la République en muselant la presse de l’opposition et en n’inquiétant nullement celle proche du pouvoir pour les mêmes écrits et les mêmes faits», s’est-il indigné. Il ajoute par ailleurs que, quand il s’agit des journaux du Jv11, le directeur est très alerte quant aux sanctions à infliger aux incriminés. Par contre, quand il s’agit des autres quotidiens sous obédience du pouvoir, le même directeur du Cnp fait le myope. «Nous exigeons que le régime Ouattara consente des efforts pour amorcer la démocratie et faire appliquer la loi», conclut-il. Notons que la sanction qui frappait lesdits journaux a finalement été suspendue par la Cnp, à la suite de la médiation entreprise par le Gepci et la Cdvr de Charles Konan Banny.
Marcel Dezogno
Suspension intervenue au terme de la session ordinaire de ladite structure de régulation de la presse, qui a interdit les publications de 6 quotidiens proches de l’opposition, depuis le mercredi 12 septembre 2012. Pour avoir publié en 4e de page, les photos des proches de Laurent Gbagbo avec des légendes. Pour le porte-parole du Fpi, qui y est allé sans détour, en le faisant, l’institution que dirige Raphaël Lakpé a délibérément choisi de se discréditer en appliquant l’ordonnance n° 2911007 du 14 avril 2011, prise par Alassane Ouattara, et qui dissout le gouvernement Gbagbo. A l’en croire, le responsable du Cnp s’est fourvoyé en se référant à une loi de la République et non une loi de la structure qu’il dirige. «M. Raphaël Lakpé a cru bon de prendre une décision qui satisfasse le Président de la République en muselant la presse de l’opposition et en n’inquiétant nullement celle proche du pouvoir pour les mêmes écrits et les mêmes faits», s’est-il indigné. Il ajoute par ailleurs que, quand il s’agit des journaux du Jv11, le directeur est très alerte quant aux sanctions à infliger aux incriminés. Par contre, quand il s’agit des autres quotidiens sous obédience du pouvoir, le même directeur du Cnp fait le myope. «Nous exigeons que le régime Ouattara consente des efforts pour amorcer la démocratie et faire appliquer la loi», conclut-il. Notons que la sanction qui frappait lesdits journaux a finalement été suspendue par la Cnp, à la suite de la médiation entreprise par le Gepci et la Cdvr de Charles Konan Banny.
Marcel Dezogno