Les planteurs d’hévéa ont menacé l’Etat ivoirien de trouver les voies et moyens pour régler définitivement le litige relatif à la privatisation de la Saph d’Anguédédou au risque d’utiliser toute procédure pour se faire justice. Cette interpellation a été faite, le mercredi 19 septembre dernier, à Abidjan-Angré, par le président du collectif des planteurs de la Société africaine pour la promotion hévéicole et l’industrialisation du caoutchouc (SAPHIC), Mobio Djoko Paul. «Le collectif demande à l’Etat ivoirien de jouer sa partition en vue de l’application du décret 95-377 du 30 mars 1995 dans le cadre de la privatisation de la Saph d’Anguédédou. Ceci parce que nous avons renoncé à notre marche sur la Primature, au Plateau, le mardi 11 septembre dernier», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «La crise dure 17 ans et nous croyons que cette fois, l’Etat doit résoudre le conflit qui oppose les planteurs à la société Tropical rubber Côte d’Ivoire (TRCI) de façon définitive». La privatisation de la SAPH voulue par l’Etat en 1995, selon Mobio Paul, devait profiter aux planteurs d’hévéa et non à Biley Désiré, Pdg de la TRCI. «Nous sommes en période de rentrée scolaire et les planteurs d’hévéa ont énormément besoin de moyens financiers pour faire face aux charges relatives à la scolarisation de leurs progénitures», a-t-il révélé.
Mobio Paul a rappelé que le mardi 11 septembre dernier, les planteurs ont été reçus, au Plateau, par le directeur général de l’Economie, Hin Hoguié, sur instruction du Premier ministre, en vue de la résolution du différend. Et que dans ce contexte, un cabinet sera commis pour auditer les comptes de la TRCI.
Le collectif des planteurs de la SAPHIC veut non seulement sa place d`actionnaire principal au sein de la TRCI, mais réclame aussi les 9 milliards FCFA de dividende relative à la privatisation de la Saph d`Anguédédou. Le Groupe SAPHIC-GMG Investment a acquis le complexe agro-industriel SAPH d`Anguédédou qui est devenu TRCI suivant le protocole d`accord du 24 février 1995 et le décret numéro 95-377 du 30 mars 1995 qui reconnait la répartition du capital comme suit. SAPH 48%, GMG Investment 32% et Etat de Côte d`Ivoire 20%. Biley Désiré était le Pca de la SAPHIC. C`est lui qui a été chercher le partenaire technique GMG Investment à Singapour. Le Groupe SAPH-GMG Investment s`est mué en TRCI dans le cadre de la privatisation.
Gomon Edmond
Mobio Paul a rappelé que le mardi 11 septembre dernier, les planteurs ont été reçus, au Plateau, par le directeur général de l’Economie, Hin Hoguié, sur instruction du Premier ministre, en vue de la résolution du différend. Et que dans ce contexte, un cabinet sera commis pour auditer les comptes de la TRCI.
Le collectif des planteurs de la SAPHIC veut non seulement sa place d`actionnaire principal au sein de la TRCI, mais réclame aussi les 9 milliards FCFA de dividende relative à la privatisation de la Saph d`Anguédédou. Le Groupe SAPHIC-GMG Investment a acquis le complexe agro-industriel SAPH d`Anguédédou qui est devenu TRCI suivant le protocole d`accord du 24 février 1995 et le décret numéro 95-377 du 30 mars 1995 qui reconnait la répartition du capital comme suit. SAPH 48%, GMG Investment 32% et Etat de Côte d`Ivoire 20%. Biley Désiré était le Pca de la SAPHIC. C`est lui qui a été chercher le partenaire technique GMG Investment à Singapour. Le Groupe SAPH-GMG Investment s`est mué en TRCI dans le cadre de la privatisation.
Gomon Edmond