Bien souvent, sous l’euphorie des grands jours et l’intensité des matches, le public sportif ivoirien oublie l’âge des pachydermes. Une chose est sûre, les Eléphants, malgré leur âge, jouent avec le cœur.
Au ‘’Félicia’’, le 09 septembre dernier, les Eléphants ont été menés à deux reprises. mais, les Ivoiriens, par le courage et l’abnégation, ont su remonter la pente. Après le match, des injures, du fait de la mauvaise qualité de jeu, ont fusé de partout. Un football sans fond de jeu. À la limite, un football stérile. Malgré toutes ces supputations à leur encontre, les garçons se sont investis d’un devoir, celui de faire honneur à la mère patrie. À l’arrachée, ils ont pu s’imposer par un score de 4 buts à 2, contre une équipe sénégalaise, incisive, combative et surtout jeune. La problématique est que certains supporters voient en Drogba et ses coéquipiers, une équipe à gagner. Mais, constamment beaucoup d’entre- eux, oublient, que le Kader de l’Africa sport des années 2000 est loin derrière nous. Le Kolo Touré, intrépide à Arsenal n’a plus les mêmes jambes d’hier. Hélas, l’amateur est plus qu’exigeant et occulte que les ‘’gamins’’ de l’académie ont bel et bien pris de l’âge.
Une équipe de trentenaire, mais toujours combative
Les statistiques de l’arbre généalogique de l’équipe ivoirienne sont édifiantes. Boubacar Barry est née en 1979 (33 ans), Kolo Touré, le 19 mars 1981 (31 ans), Emmanuel Eboué, 4 juin 1983 (30 ans), Didier Zokora, 14 décembre 1980 (32 ans), Siaka Tiéné, 22 février 1982 (31 ans), Yaya Touré, 13 mai 1983(30ans), Kader Keita 6 août 1981 (31 ans), Didier Drogba, 11 mars 1978 (34 ans). Les sceptiques, à ce niveau prétexteront qu’ ‘’à l’impossible, nul n’est tenu’’. Pour dire que le coach peut ne pas les aligner, diront-ils, que les footballeurs ivoiriens sont légions partout et en tout lieu. Mais, à la réalité, exemptés ces joueurs sus-cités, qui représentent l’ossature de l’équipe ivoirienne, ou pêcher des joueurs de leur trempe. Ils sont peut-être âgés, mais les Ivoiriens footballeurs ‘’mouillent’’ le maillot. Cet état de fait est remarquable, puisque, les coéquipiers de Didier Drogba sont les plus âgés du continent africain. Mais, ces Eléphants hissent toujours haut le drapeau ivoirien. En effet, lorsqu’un des pachydermes marque un but, son point d’ancrage, c’est de porter sa main sur son cœur, signe d’affection, d’amour et de respect pour sa patrie. Critiquer son équipe est tout à fait normal, mais, après les moments d’euphorie, il est plus que capital, de juger l’objectivité des Eléphants, c’est-a-dire, faire un petit bilan des lauriers glanés et surtout de ne pas occulter leur longue carrière de footballeur professionnel.
La Fif se lance dans la détection de nouveaux talents
La Fif par le biais de ses premiers responsables vient de réussir un grand coup dans la détection des talents de la sélection A. Dénicher un joueur de la trempe d’Abdul Razzack, à cheval entre ‘’le puissant’’ Nigeria, et la Côte d’Ivoire, est un bon point enclenché par le président Sidy Diallo et son équipe. Lors du bilan de la saison 2012 fait par le président de la ligue professionnelle de football, Sory Diabaté, où ci-dessus ce sujet a été traité. La détection des jeunes talents est un projet qui tient à cœur la fédération ivoirienne de football. A cet effet, la Fif compte organiser un championnat des U-17 pour une sélection efficiente d’une équipe compétitive aux échéances futures. Que de temps qui se sont écoulés sous les tropiques. En 2006, les Eléphants se qualifient pour la première fois au mondial en Allemagne, tout en réussissant à jouer une finale de coupe d’Afrique, malgré une défaite face à l'Égypte aux tirs au but. 2010, rebelote, les Ivoiriens se qualifient au prix de mille efforts. Toute la nation se rappelle de la blessure de Didier Drogba en match amical contre la Chine. Et malgré cela, le digne fils de Gnanprahio, capitaine des Eléphants répondra présent en Afrique du sud. En tout état de cause, l’histoire ne retient que les trophées et les victoires, malgré l’apparition de signes de faiblesses par moment.
MAURYTH GBANE
Au ‘’Félicia’’, le 09 septembre dernier, les Eléphants ont été menés à deux reprises. mais, les Ivoiriens, par le courage et l’abnégation, ont su remonter la pente. Après le match, des injures, du fait de la mauvaise qualité de jeu, ont fusé de partout. Un football sans fond de jeu. À la limite, un football stérile. Malgré toutes ces supputations à leur encontre, les garçons se sont investis d’un devoir, celui de faire honneur à la mère patrie. À l’arrachée, ils ont pu s’imposer par un score de 4 buts à 2, contre une équipe sénégalaise, incisive, combative et surtout jeune. La problématique est que certains supporters voient en Drogba et ses coéquipiers, une équipe à gagner. Mais, constamment beaucoup d’entre- eux, oublient, que le Kader de l’Africa sport des années 2000 est loin derrière nous. Le Kolo Touré, intrépide à Arsenal n’a plus les mêmes jambes d’hier. Hélas, l’amateur est plus qu’exigeant et occulte que les ‘’gamins’’ de l’académie ont bel et bien pris de l’âge.
Une équipe de trentenaire, mais toujours combative
Les statistiques de l’arbre généalogique de l’équipe ivoirienne sont édifiantes. Boubacar Barry est née en 1979 (33 ans), Kolo Touré, le 19 mars 1981 (31 ans), Emmanuel Eboué, 4 juin 1983 (30 ans), Didier Zokora, 14 décembre 1980 (32 ans), Siaka Tiéné, 22 février 1982 (31 ans), Yaya Touré, 13 mai 1983(30ans), Kader Keita 6 août 1981 (31 ans), Didier Drogba, 11 mars 1978 (34 ans). Les sceptiques, à ce niveau prétexteront qu’ ‘’à l’impossible, nul n’est tenu’’. Pour dire que le coach peut ne pas les aligner, diront-ils, que les footballeurs ivoiriens sont légions partout et en tout lieu. Mais, à la réalité, exemptés ces joueurs sus-cités, qui représentent l’ossature de l’équipe ivoirienne, ou pêcher des joueurs de leur trempe. Ils sont peut-être âgés, mais les Ivoiriens footballeurs ‘’mouillent’’ le maillot. Cet état de fait est remarquable, puisque, les coéquipiers de Didier Drogba sont les plus âgés du continent africain. Mais, ces Eléphants hissent toujours haut le drapeau ivoirien. En effet, lorsqu’un des pachydermes marque un but, son point d’ancrage, c’est de porter sa main sur son cœur, signe d’affection, d’amour et de respect pour sa patrie. Critiquer son équipe est tout à fait normal, mais, après les moments d’euphorie, il est plus que capital, de juger l’objectivité des Eléphants, c’est-a-dire, faire un petit bilan des lauriers glanés et surtout de ne pas occulter leur longue carrière de footballeur professionnel.
La Fif se lance dans la détection de nouveaux talents
La Fif par le biais de ses premiers responsables vient de réussir un grand coup dans la détection des talents de la sélection A. Dénicher un joueur de la trempe d’Abdul Razzack, à cheval entre ‘’le puissant’’ Nigeria, et la Côte d’Ivoire, est un bon point enclenché par le président Sidy Diallo et son équipe. Lors du bilan de la saison 2012 fait par le président de la ligue professionnelle de football, Sory Diabaté, où ci-dessus ce sujet a été traité. La détection des jeunes talents est un projet qui tient à cœur la fédération ivoirienne de football. A cet effet, la Fif compte organiser un championnat des U-17 pour une sélection efficiente d’une équipe compétitive aux échéances futures. Que de temps qui se sont écoulés sous les tropiques. En 2006, les Eléphants se qualifient pour la première fois au mondial en Allemagne, tout en réussissant à jouer une finale de coupe d’Afrique, malgré une défaite face à l'Égypte aux tirs au but. 2010, rebelote, les Ivoiriens se qualifient au prix de mille efforts. Toute la nation se rappelle de la blessure de Didier Drogba en match amical contre la Chine. Et malgré cela, le digne fils de Gnanprahio, capitaine des Eléphants répondra présent en Afrique du sud. En tout état de cause, l’histoire ne retient que les trophées et les victoires, malgré l’apparition de signes de faiblesses par moment.
MAURYTH GBANE