Professionnalisation. C’est excellent. Mais la Fédération ivoirienne de football aura du pain sur la planche. Comment va-t-elle contrôler la subvention qui sera allouée aux clubs ? Comment saura-t-elle si des joueurs d’un club de Ligue 1 ont perçu leur salaire ? En tout cas, si la Fif ouvre une banque à son siège, il n’y aura pas de problème. Dans un tel cas de figure, des présidents de clubs risquent de rendre leur démission. Et des clubs se retrouveront à la recherche de président. Déjà des présidents de clubs commencent à grogner. Ils avancent que la subvention allouée à leurs clubs par la Fif est insignifiante. «L’Etat doit nous aider. Il n’appartient pas à un président de club de construire un stade ou un centre d’entraînement. La Fif doit amener l’Etat à nous aider. La professionnalisation est une bonne chose, mais si on n’y prend garde, on se retrouvera avec quatre clubs en Ligue 1. Personne ne peut investir à perte», a lâché hier un président de club. Les acteurs du football ivoirien devront se réunir incessamment autour d’une table pour l’application du cahier des charges. Sans club, la Fif court aussi à sa mort.
Annoncia Sehoué
Annoncia Sehoué