Secrétaire général par intérim du FPI. Lequel a expliqué les conditions à remplir pour que le FPI rentre dans le gouvernement : « Pour l’heure, le pouvoir n’est pas disposé à engager un dialogue sincère. Nous n’entrerons pas dans un gouvernement parce que nous ne savons pas ce que nous y ferons. Toutes nos préoccupations demeurent. Nos camarades sont persécutés. Beaucoup sont en prison et de nombreux cadres sont condamnés à l’exil. Il n’y a pas de sécurité. On arrête toujours nos militants et cadres, on les emprisonne, la Cei est toujours dirigée par Youssouf Bakayoko et elle n’est toujours pas équilibrée. Le découpage électoral fait la part belle au pouvoir. Tant que tous les problèmes posés ne sont pas réglés et qu’il n’y a pas un compromis, nous n’entrerons pas dans un gouvernement » (« Notre Voie », 24/09). Et si tous ces problèmes sont réglés, alors le FPI saura quoi faire dans un gouvernement ?
DS
DS