Bert Koenders a répondu à l’appel de Charles Konan Banny. Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) avait évoqué des problèmes de moyens financiers pour justifier les maigres résultats enregistrés par sa structure au niveau de la réconciliation nationale. Hier, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, accompagné d’une délégation de bailleurs de fonds, est allé lui signifier sa disponibilité à le soutenir financièrement. « La réconciliation est à sa phase la plus importante. Celle où la Cdvr est en train d’aller vers les villages et les endroits les plus reculés pour recueillir l’avis et les complaintes des populations qui ont été durement éprouvées par la crise postélectorale. Pour que le président Banny et ses hommes puissent être efficaces dans leurs actions sur le terrain, moi et des partenaires au développement sommes venus échanger avec lui et voir dans quelle mesure l’assister et investir dans le processus de réconciliation », a confié le patron de la mission onusienne au terme du huis clos qu’ils ont eu avec l’ex-Premier ministre à sa résidence, à la Riviera 3. Bert Koenders a également affirmé que cette réunion a été très fructueuse. Elle a permis, selon lui, de recenser les problèmes qui minent le processus de réconciliation. Mais surtout de s’imprégner de la stratégie arrêtée par la Cdvr pour réconcilier les Ivoiriens en vue du financement du processus.
KM (stagiaire)
KM (stagiaire)