Abidjan - Les experts et acteurs du secteur de la communication et de l’information en Côte d’Ivoire, ainsi que des cadres de l’administration, participent, depuis ce jeudi à Grand-Bassam, à un séminaire de renforcement des capacités sur les enjeux et défis de la liberté d’information, l’un des indicateurs déclencheurs de l’éligibilité au programme aide américaine en faveur des pays en développement pour la lutte contre la pauvreté, le Millenium challenge corporation (MCC).
"Il est indéniable que la liberté d’information, principe fondamental du droit à l’information, demeure un maillon essentiel de la Bonne gouvernance ; car l’éligibilité (de la Côte d’Ivoire) au MCC ouvre la voie à des dons importants (des USA), pouvant aller jusqu’à 400 milliards de francs de FCFA, pour le financement de projets en matière d’infrastructures, d’éducation, de santé, de renforcement des capacités, de gouvernance, d’environnement, etc", a déclaré le ministre ivoirien de la Communication, Diakité Coty Souleymane, à l’ouverture des travaux.
Le MCC, programme conçu par le Congrès américain en Janvier 2004, pour réduire, par la croissance économique, la pauvreté dans le monde, singulièrement dans les pays en voie de développement.
Durant deux jours, les participants à cet atelier feront un état des lieux de la situation de la liberté d’information en Côte d’Ivoire, et mèneront "des réflexions pour faire des recommandations de mesures, à la hauteur des attentes du gouvernement ivoirien et des populations, dans la perspective de l’éligibilité de la Côte d’ivoire au programme du MCC, dès l’année prochaine".
Mal cotée dans le volet "liberté d’information", avec une note de 68 sur 100 en 2010, alors que la norme acceptable pour être éligible est de 20 sur 100, la Côte d’Ivoire, selon le ministre Coty Diakité, doit faire plus d’efforts pour améliorer son score au niveau de cet indicateur.
L’un des enjeux les plus importants de ce programme du MCC, est de faire connaître des populations, destinataires des programmes et autres actions de développement, toutes les décisions prises pour leur plein épanouissement, afin que, selon leur libre arbitre, elles s’en approprient et en bénéficient réellement", a-t-il commenté, énumérant certaines actions déjà posées par le gouvernement ivoirien pour améliorer la liberté d’information et d’expression dans le pays.
Il s’agit notamment de "la suppression, par la loi de décembre 2004, des peines privatives de liberté pour les journalistes, dans l’exercice de leur fonction, la création du Fonds de Soutien et de développement de la Presse (FSDP), pour renforcer la liberté économique de la Presse, l’aménagement de facilités fiscales et l’annulation des arriérés d’impôts des entreprises de Presse, entre 2008 et 2012"
"L’amélioration cette année, des statuts des deux organes de régulation, le CNP et la HACA, par des ordonnances du président de la République, la conception et l’exécution de programmes de formation, dont le plus significatif a été celui réalisé en février dernier, en partenariat avec l’Ecole de journalisme de Lille (France), au profit de 15 rédacteurs en chef (toutes tendances confondues) de la presse quotidienne", sont également, pour le ministre de la Communication, des signaux d’une avancée notable en matière de liberté d’expression.
L’éligibilité du MCC repose sur la satisfaction de 20 critères ou indicateurs repartis dans 5 composantes. Les cotations sont faites chaque année par des institutions, centre de recherches et organisations internationales désigné par le gouvernement américain. L’indicateur "liberté d’information" fait partie de la composante bonne gouvernance.
"Il est indéniable que la liberté d’information, principe fondamental du droit à l’information, demeure un maillon essentiel de la Bonne gouvernance ; car l’éligibilité (de la Côte d’Ivoire) au MCC ouvre la voie à des dons importants (des USA), pouvant aller jusqu’à 400 milliards de francs de FCFA, pour le financement de projets en matière d’infrastructures, d’éducation, de santé, de renforcement des capacités, de gouvernance, d’environnement, etc", a déclaré le ministre ivoirien de la Communication, Diakité Coty Souleymane, à l’ouverture des travaux.
Le MCC, programme conçu par le Congrès américain en Janvier 2004, pour réduire, par la croissance économique, la pauvreté dans le monde, singulièrement dans les pays en voie de développement.
Durant deux jours, les participants à cet atelier feront un état des lieux de la situation de la liberté d’information en Côte d’Ivoire, et mèneront "des réflexions pour faire des recommandations de mesures, à la hauteur des attentes du gouvernement ivoirien et des populations, dans la perspective de l’éligibilité de la Côte d’ivoire au programme du MCC, dès l’année prochaine".
Mal cotée dans le volet "liberté d’information", avec une note de 68 sur 100 en 2010, alors que la norme acceptable pour être éligible est de 20 sur 100, la Côte d’Ivoire, selon le ministre Coty Diakité, doit faire plus d’efforts pour améliorer son score au niveau de cet indicateur.
L’un des enjeux les plus importants de ce programme du MCC, est de faire connaître des populations, destinataires des programmes et autres actions de développement, toutes les décisions prises pour leur plein épanouissement, afin que, selon leur libre arbitre, elles s’en approprient et en bénéficient réellement", a-t-il commenté, énumérant certaines actions déjà posées par le gouvernement ivoirien pour améliorer la liberté d’information et d’expression dans le pays.
Il s’agit notamment de "la suppression, par la loi de décembre 2004, des peines privatives de liberté pour les journalistes, dans l’exercice de leur fonction, la création du Fonds de Soutien et de développement de la Presse (FSDP), pour renforcer la liberté économique de la Presse, l’aménagement de facilités fiscales et l’annulation des arriérés d’impôts des entreprises de Presse, entre 2008 et 2012"
"L’amélioration cette année, des statuts des deux organes de régulation, le CNP et la HACA, par des ordonnances du président de la République, la conception et l’exécution de programmes de formation, dont le plus significatif a été celui réalisé en février dernier, en partenariat avec l’Ecole de journalisme de Lille (France), au profit de 15 rédacteurs en chef (toutes tendances confondues) de la presse quotidienne", sont également, pour le ministre de la Communication, des signaux d’une avancée notable en matière de liberté d’expression.
L’éligibilité du MCC repose sur la satisfaction de 20 critères ou indicateurs repartis dans 5 composantes. Les cotations sont faites chaque année par des institutions, centre de recherches et organisations internationales désigné par le gouvernement américain. L’indicateur "liberté d’information" fait partie de la composante bonne gouvernance.