L’ouverture de la nouvelle campagne de commercialisation est fixée au lundi 01er octobre prochain. Avant cette date, les producteurs, responsables de coopératives et présidents des différentes associations du secteur s’activent pour la réussite de ladite campagne. Bilé Bilé, producteur et président de l’Union départementale des coopératives agricoles d’Abengourou, (UDECA) se prononce.
En tant que producteur et Président de Coopérative, sous quels auspices placez-vous la prochaine campagne de commercialisation du café-cacao?
Pour ma part, je pense que cette campagne va s’ouvrir sur des lueurs d’espoir eu égard les propositions faites aux producteurs par le chef de l’Etat. Surtout, en nous garantissant le prix bord-champ qui sera égale à 60% du prix caf moyen.
Après avoir fait le bilan des précédentes campagnes, comment préparez-vous celle qui s’ouvre le 01er octobre prochain ?
Nous préparons cette campagne dans la sérénité du moment où il n’est plus question de fixer un prix n’importe comment. Désormais, nous aurons un prix uniformisé, harmonisé, sécurisé et qui sera appliqué sur toute l’étendue du territoire nationale. Ce qui permettra aux producteurs de faire leurs budgets prévisionnels. C’est-à-dire, qu’ils pourront mieux faire face à leurs besoins financiers durant toute la campagne. Vous savez, nos parents producteurs ont pu faire leurs différentes réalisations grâce à la stabilisation. Pour ne rien vous cacher, les producteurs sont aujourd’hui heureux que l’on revienne à l’ancien système qui est donc la stabilisation. Notre souhait, c’est que ce prix bord-champ qui sera fixé soit légèrement supérieur à celui du Ghana pour éviter la fuite du cacao.
La fuite du cacao constitue aujourd’hui une véritable gangrène qui met à mal l’économie ivoirienne. Que faites-vous en tant que président d’union pour mettre fin à ce fléau ?
Vous savez, le comité départemental de surveillance mis en place, présidé par le préfet de région et dont je suis membre, a fait plusieurs saisies mais n’a pu atteindre à 100% ses objectifs. Le préfet a décidé de supprimer ces comités villageois en optant pour une surveillance militarisée. Nous en prenons acte. Mais, en tant que fils de ce pays, si nous nous rendons compte d’une complicité entre les fraudeurs et les forces de l’ordre, nous n’hésiterons pas à les dénoncer.
De plus en plus il est question d’attaque de la ville d’Abengourou. Ne pensez-vous pas que cela pourrait porter un coup à la bonne marche de la campagne à venir ?
Pour nous, c’est un véritable danger. De ce fait, nous appelons de tous nos vœux qu’il y ait une vraie et bonne sécurisation des différentes zones de production par les forces de l’ordre. Je le dis parce que nous avons peur avec ce phénomène de dozo et la circulation des armes détenues par des gens qui n’en ont pas le droit. Nous avons aussi peur que le travail de durs labeurs puissent être nous arrachés par des individus mal intentionnés.
Le projet d’appui aux infrastructures agricoles de l’Indénié-Djuablin a été lancé le 30 juin dernier. Aujourd’hui, quel constat faites-vous sur le terrain?
Concernant ce projet. Je crois que les véritables acteurs sont en train de faire mains et pieds pour sa réalisation effective sur le terrain pour le bien-être des producteurs. J’estime donc que ce projet est porteur d’espoir pour notre région.
A la veille de la campagne, quel appel lancez-vous à vos pairs producteurs afin que la filière ne connaisse plus les remous qu’elle a connus les années précédentes ?
Il faut que les producteurs sachent qu’aujourd’hui nous allons vers un système de stabilisation. Je souhaite donc que nous essayions d’y adhérer sincèrement. Je demande de ce fait à tous les producteurs de se mobiliser et d’adhérer à cette nouvelle reforme.
Réalisé par Guillaume Tano (Correspondant Régional)
En tant que producteur et Président de Coopérative, sous quels auspices placez-vous la prochaine campagne de commercialisation du café-cacao?
Pour ma part, je pense que cette campagne va s’ouvrir sur des lueurs d’espoir eu égard les propositions faites aux producteurs par le chef de l’Etat. Surtout, en nous garantissant le prix bord-champ qui sera égale à 60% du prix caf moyen.
Après avoir fait le bilan des précédentes campagnes, comment préparez-vous celle qui s’ouvre le 01er octobre prochain ?
Nous préparons cette campagne dans la sérénité du moment où il n’est plus question de fixer un prix n’importe comment. Désormais, nous aurons un prix uniformisé, harmonisé, sécurisé et qui sera appliqué sur toute l’étendue du territoire nationale. Ce qui permettra aux producteurs de faire leurs budgets prévisionnels. C’est-à-dire, qu’ils pourront mieux faire face à leurs besoins financiers durant toute la campagne. Vous savez, nos parents producteurs ont pu faire leurs différentes réalisations grâce à la stabilisation. Pour ne rien vous cacher, les producteurs sont aujourd’hui heureux que l’on revienne à l’ancien système qui est donc la stabilisation. Notre souhait, c’est que ce prix bord-champ qui sera fixé soit légèrement supérieur à celui du Ghana pour éviter la fuite du cacao.
La fuite du cacao constitue aujourd’hui une véritable gangrène qui met à mal l’économie ivoirienne. Que faites-vous en tant que président d’union pour mettre fin à ce fléau ?
Vous savez, le comité départemental de surveillance mis en place, présidé par le préfet de région et dont je suis membre, a fait plusieurs saisies mais n’a pu atteindre à 100% ses objectifs. Le préfet a décidé de supprimer ces comités villageois en optant pour une surveillance militarisée. Nous en prenons acte. Mais, en tant que fils de ce pays, si nous nous rendons compte d’une complicité entre les fraudeurs et les forces de l’ordre, nous n’hésiterons pas à les dénoncer.
De plus en plus il est question d’attaque de la ville d’Abengourou. Ne pensez-vous pas que cela pourrait porter un coup à la bonne marche de la campagne à venir ?
Pour nous, c’est un véritable danger. De ce fait, nous appelons de tous nos vœux qu’il y ait une vraie et bonne sécurisation des différentes zones de production par les forces de l’ordre. Je le dis parce que nous avons peur avec ce phénomène de dozo et la circulation des armes détenues par des gens qui n’en ont pas le droit. Nous avons aussi peur que le travail de durs labeurs puissent être nous arrachés par des individus mal intentionnés.
Le projet d’appui aux infrastructures agricoles de l’Indénié-Djuablin a été lancé le 30 juin dernier. Aujourd’hui, quel constat faites-vous sur le terrain?
Concernant ce projet. Je crois que les véritables acteurs sont en train de faire mains et pieds pour sa réalisation effective sur le terrain pour le bien-être des producteurs. J’estime donc que ce projet est porteur d’espoir pour notre région.
A la veille de la campagne, quel appel lancez-vous à vos pairs producteurs afin que la filière ne connaisse plus les remous qu’elle a connus les années précédentes ?
Il faut que les producteurs sachent qu’aujourd’hui nous allons vers un système de stabilisation. Je souhaite donc que nous essayions d’y adhérer sincèrement. Je demande de ce fait à tous les producteurs de se mobiliser et d’adhérer à cette nouvelle reforme.
Réalisé par Guillaume Tano (Correspondant Régional)