Un groupe de journalistes et de spécialistes de la communication, de divers organes de presse et de diverses lignes éditoriales basés en Côte d’Ivoire et en France entendent faire en sorte que les préoccupations des victimes soient prises en compte dans les procédures judiciaires engagées après la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Ils ont donc édité un bulletin dénommé ‘‘ Côte d’Ivoire, justice pour les victimes’’. La présentation de ce journal a eu lieu le jeudi 27 septembre 2012 à l’hôtel du Golf à la Riviera Golf.
Faire en sorte que les préoccupations des victimes soient prises en compte dans les procédures judiciaires engagées après la crise postélectorale. C’est le principal objectif visé par les confrères à travers la création de ‘‘Côte d’Ivoire justice pour les victimes’’. Kra Bernard, journaliste à l’Expression a indiqué qu’il s’agit pour lui et ses collègues d’œuvrer à la manifestation de la vérité afin que justice soit rendue aux milliers de victimes connues ou anonymes qui semblent être les oubliées dans les procédures judiciaires engagées. «Que l’on soit du camp Ouattara ou du camp Gbagbo, l’objectif recherché aujourd’hui est d’obtenir la condamnation de certains ou d’obtenir coûte que coûte le transfèrement à La Haye d’autres acteurs de la crise.
Dans ce débat, la voix des victimes est mise au second plan. Pour nous, il importe aujourd’hui de surpasser les débats de la politique politicienne sur la compétence ou non de la Cour pénale internationale pour faire entendre la voix de ces milliers de victimes qui ne demandent que justice», a souligné Kra Bernard. Bamba Idrissa et Doumbia Yacouba, respectivement journalistes à Soir Info et à l’Inter font partie de l’équipe rédactionnelle de ‘‘Côte d’Ivoire, justice pour les victimes’’. Un bulletin de 16 pages en couleur qui retracent les atrocités commises en Côte d’Ivoire. Le journal qui est gratuit et qui sera distribué dans les chancelleries et au ministère de la justice contient également des témoignages des victimes et des interviews de spécialistes de la crise ivoirienne. Le Premier ministre Jeannot Ahoussou-Kouadio était représenté par son conseiller spécial, Pohan Philippe au cours de cette rencontre.
Touré Abdoulaye
Faire en sorte que les préoccupations des victimes soient prises en compte dans les procédures judiciaires engagées après la crise postélectorale. C’est le principal objectif visé par les confrères à travers la création de ‘‘Côte d’Ivoire justice pour les victimes’’. Kra Bernard, journaliste à l’Expression a indiqué qu’il s’agit pour lui et ses collègues d’œuvrer à la manifestation de la vérité afin que justice soit rendue aux milliers de victimes connues ou anonymes qui semblent être les oubliées dans les procédures judiciaires engagées. «Que l’on soit du camp Ouattara ou du camp Gbagbo, l’objectif recherché aujourd’hui est d’obtenir la condamnation de certains ou d’obtenir coûte que coûte le transfèrement à La Haye d’autres acteurs de la crise.
Dans ce débat, la voix des victimes est mise au second plan. Pour nous, il importe aujourd’hui de surpasser les débats de la politique politicienne sur la compétence ou non de la Cour pénale internationale pour faire entendre la voix de ces milliers de victimes qui ne demandent que justice», a souligné Kra Bernard. Bamba Idrissa et Doumbia Yacouba, respectivement journalistes à Soir Info et à l’Inter font partie de l’équipe rédactionnelle de ‘‘Côte d’Ivoire, justice pour les victimes’’. Un bulletin de 16 pages en couleur qui retracent les atrocités commises en Côte d’Ivoire. Le journal qui est gratuit et qui sera distribué dans les chancelleries et au ministère de la justice contient également des témoignages des victimes et des interviews de spécialistes de la crise ivoirienne. Le Premier ministre Jeannot Ahoussou-Kouadio était représenté par son conseiller spécial, Pohan Philippe au cours de cette rencontre.
Touré Abdoulaye