Amener la société civile en général et la gente féminine en particulier à une prise de conscience de l’importante de la femme dans la reconstitution du tissu social mis en lambeaux par la décennie de crise qu’a connue la Côte d’Ivoire. C’est l’objectif visé par l’Espace Humanitaire de Côte d’Ivoire (EHCI) en organisant une conférence-débats, le samedi 22 septembre 2012, dans les locaux de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI). Pour mieux instruire l’auditoire, Dr N’Dri Théoua Pélagie, conférencière et coordonatrice générale adjointe de l’EHCI, a présenté des exemples de femmes mobilisées pour des causes sociales par la non-violence. A savoir les femmes du Rwanda qui assistent les victimes et les bourreaux du génocide de 1994, les femmes qui ont marché sur Grand-Bassam et bien d’autres dans l’histoire du monde. Selon l’oratrice, ces femmes ont opposé à la violence la non-violence et ont réussi à changer le paradigme de barbarie. «La non-violence est la négation de toute forme de violence et d’injustice, l’attitude de bonté envers l’autre et l’ennemi», a-t-elle expliqué.
Dr N’Dri a ensuite invité les femmes à prendre conscience de la gravité de la situation et à se lever pour poser des actions concrètes de proximité, en surpassant les clivages politiques, ethniques et religieux pour tendre la main à l’autre. De simples actes qui, selon la coordonatrice adjointe de l’EHCI, aboutiront à la cohésion sociale. A son tour, Mlle Diaby Mariam, coordonatrice générale a vivement invité les femmes à l’action. «Il nous faut prendre nos bâtons de pèlerin. Que chacune s’érige en amazone pour l’instauration de la non-violence. La non-violence est une épée qui guérit», a-t-elle exhorté. M. Bakayoko, représentant la commission des droits de l’Homme de l’ONUCI, a salué l’initiative de Mlle Diaby Mariama et félicité la conférencière pour son exposé. Il a aussi promis le soutien moral et financier de sa structure à l’EHCI pour la réussite de sa mission.
N. Ismael
Dr N’Dri a ensuite invité les femmes à prendre conscience de la gravité de la situation et à se lever pour poser des actions concrètes de proximité, en surpassant les clivages politiques, ethniques et religieux pour tendre la main à l’autre. De simples actes qui, selon la coordonatrice adjointe de l’EHCI, aboutiront à la cohésion sociale. A son tour, Mlle Diaby Mariam, coordonatrice générale a vivement invité les femmes à l’action. «Il nous faut prendre nos bâtons de pèlerin. Que chacune s’érige en amazone pour l’instauration de la non-violence. La non-violence est une épée qui guérit», a-t-elle exhorté. M. Bakayoko, représentant la commission des droits de l’Homme de l’ONUCI, a salué l’initiative de Mlle Diaby Mariama et félicité la conférencière pour son exposé. Il a aussi promis le soutien moral et financier de sa structure à l’EHCI pour la réussite de sa mission.
N. Ismael
