Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo, a animé une conférence de presse sur la crise née après les concours d’entrée aux cycles d’Ingénieurs à l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro. C’était le lundi 1er octobre 2012, au cabinet dudit ministère, au Plateau.
Cissé Ibrahim Bacongo a d’entrée indiqué que les concours se sont déroulés dans la plus grande transparence. « Le ministère n’a pas proposé de sujet, ni corrigé les copies. On n’a pas les ressources humaines pour faire les corrections. Nous n’avons pas l’expertise en la matière », a-t-il affirmé. Sur 650 places à pouvoir, 632 étudiants ont réussi aux tests. Pour le ministre, toutes les places n’ont pas pu être pourvues parce que tous les candidats n’étaient pas à la hauteur. « Dans leur mouvement de mécontentement, les manifestants disent que le ministre Bacongo vend des places. Je n’ai jamais vendu de places à l’INPHB ! Des collègues sont venus me voir pour faire entrer leurs enfants dans cette école, j’ai toujours refusé », a-t-il rétorqué. D’après le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les résultats de ces concours reflètent le vrai niveau des étudiants. «Ailleurs, la moyenne qui est proposée pour les classes préparatoires, c’est 12. Quand tu n’as pas 12, tu ne passes pas en année d’ingénierie », a-t-il précisé. Puis de révéler ceci : « Ici, le jury a délibéré librement et il y avait très peu d’étudiants qui avaient 10 comme moyenne. Pour avoir un bon nombre d’admis, le jury est même allé en dessous de 10 ». Le ministre Cissé Ibrahim Bacongo a également souligné que les étudiants qui grognent sont très loin de la moyenne. «Je connais le niveau auquel on a repêché. Ceux qui manifestent ont 2 ; 3 ou tout plus 5 comme moyenne», a-t-il dévoilé. Avant de dénoncer la manipulation des étudiants par des enseignants. «J’ai des informations que les enfants sont manipulées par des enseignants qui ont une part de responsabilité dans ces mauvais résultats. Parce que le zéro d’un étudiant, c’est aussi le zéro de celui qui l’a enseigné», a-t-il martelé. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n’a pas dédouané les parents. « Les enfants sont victimes de leurs propres parents qui leur font croire qu’ils sont des génies pourtant ils ne le sont pas. Et ces mêmes parents veulent qu’on accepte les mauvais résultats de leurs enfants. Je pense que c’est la honte !», a-t-il fustigé. Cissé Ibrahim Bacongo a affirmé qu’il est incongru de vouloir faire de l’INPHB une école d’élite en acceptant des étudiants qui ont 2 ou 3 comme moyenne aux concours d’entrée aux cycles d’ingénieur. «Ceux qui manifestent, ils manifesteront mais ça ne va pas marcher. On ne va pas proposer de nouvelles épreuves ni de nouvelles corrections. Parce qu’il ne faut pas faire croire aux uns et aux autres que désormais pour réussir à un concours, il faut marcher», a-t-il insisté.
R. Dibi
Cissé Ibrahim Bacongo a d’entrée indiqué que les concours se sont déroulés dans la plus grande transparence. « Le ministère n’a pas proposé de sujet, ni corrigé les copies. On n’a pas les ressources humaines pour faire les corrections. Nous n’avons pas l’expertise en la matière », a-t-il affirmé. Sur 650 places à pouvoir, 632 étudiants ont réussi aux tests. Pour le ministre, toutes les places n’ont pas pu être pourvues parce que tous les candidats n’étaient pas à la hauteur. « Dans leur mouvement de mécontentement, les manifestants disent que le ministre Bacongo vend des places. Je n’ai jamais vendu de places à l’INPHB ! Des collègues sont venus me voir pour faire entrer leurs enfants dans cette école, j’ai toujours refusé », a-t-il rétorqué. D’après le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les résultats de ces concours reflètent le vrai niveau des étudiants. «Ailleurs, la moyenne qui est proposée pour les classes préparatoires, c’est 12. Quand tu n’as pas 12, tu ne passes pas en année d’ingénierie », a-t-il précisé. Puis de révéler ceci : « Ici, le jury a délibéré librement et il y avait très peu d’étudiants qui avaient 10 comme moyenne. Pour avoir un bon nombre d’admis, le jury est même allé en dessous de 10 ». Le ministre Cissé Ibrahim Bacongo a également souligné que les étudiants qui grognent sont très loin de la moyenne. «Je connais le niveau auquel on a repêché. Ceux qui manifestent ont 2 ; 3 ou tout plus 5 comme moyenne», a-t-il dévoilé. Avant de dénoncer la manipulation des étudiants par des enseignants. «J’ai des informations que les enfants sont manipulées par des enseignants qui ont une part de responsabilité dans ces mauvais résultats. Parce que le zéro d’un étudiant, c’est aussi le zéro de celui qui l’a enseigné», a-t-il martelé. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n’a pas dédouané les parents. « Les enfants sont victimes de leurs propres parents qui leur font croire qu’ils sont des génies pourtant ils ne le sont pas. Et ces mêmes parents veulent qu’on accepte les mauvais résultats de leurs enfants. Je pense que c’est la honte !», a-t-il fustigé. Cissé Ibrahim Bacongo a affirmé qu’il est incongru de vouloir faire de l’INPHB une école d’élite en acceptant des étudiants qui ont 2 ou 3 comme moyenne aux concours d’entrée aux cycles d’ingénieur. «Ceux qui manifestent, ils manifesteront mais ça ne va pas marcher. On ne va pas proposer de nouvelles épreuves ni de nouvelles corrections. Parce qu’il ne faut pas faire croire aux uns et aux autres que désormais pour réussir à un concours, il faut marcher», a-t-il insisté.
R. Dibi