La ministre de la Communication, Diakité Coty Souleïmane, a appelé, samedi à Grand-Bassam, les dirigeants des entreprises de presse à accompagner le processus de réconciliation nationale.
Sa présence à Grand-Bassam, samedi, à l’ouverture du séminaire de formation à l’endroit des dirigeants et comptables des entreprises de presse n’était pas fortuite. Diakité Coty Souleïmane a voulu témoigné de son attachement à l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes. Toute chose qui passe par une amélioration des compétences managériales des dirigeants des entreprises de presse. Au cours de cette formation, qui se déroulera en quatre modules de trois jours chacun, les apprenants (13 Directeurs généraux 7 responsables comptables) seront outillés sur la stratégie dans la performance d’une entreprise de presse, la vente et le marketing, la gestion financière et la gestion de trésorerie et la comptabilité générale et la lecture des états généraux. Cette initiative, supportée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp) s’inscrit, ainsi que l’a rappelé la directrice exécutive, Bernise N’Guessan, dans la droite ligne des Etats généraux de la presse (les 30 et 30 août à Yamoussoukro). Pour Diakité Coty, «ce rendez-vous marque une nouvelle étape dans le renforcement des capacités de la presse nationale». Diakité Coty a profité de cette cérémonie pour partager sa vision avec les dirigeants des entreprises de presse : celle de voir, dans un bref délai, la presse ivoirienne se métamorphoser, grâce à l’action vigoureuse d’un Fsdp aux capacités juridiques et financières renforcées. «Oui ! Vous le pouvez. Pour le pays, ensemble, osons le challenge d’un nouveau type de presse : avec des entreprises de presse structurées et bien gérées, des rédactions soucieuses du respect de l’éthique et de la déontologie», a-t-il lancé à ses interlocuteurs. Et de poursuivre : «Vous pouvez devenir la solution, au lieu d’être le problème, pour une vraie réconciliation des Ivoiriens. Oui ! Vous pouvez être une presse encore plus responsable. La Côte d’Ivoire, notre pays, le mérite». Rappelant l’engagement du président Ouattara d’apporter tout son soutien « politique et financier» aux initiatives allant dans le sens de la formation des journalistes, le ministre de la Communication a rassuré les acteurs de la presse que tout sera mis en œuvre pour tenir cette promesse. «Durant plusieurs sessions, vous aurez l’opportunité, de bénéficier d’un véritable renforcement des capacités pour certains, et d’une formation initiale pour d’autres. Le Gouvernement, à travers mon département, et le ministère de l’Economie et des Finances, continuera de soutenir le FSDP, dans sa mission de développement de la Presse privée, à travers l’aide de l’Etat à ce secteur», a soutenu le collaborateur du chef de l’Etat. Qui a affirmé que le gouvernement veut aller encore plus loin, dans la prise de mesures pressantes, pouvant contribuer au développement de la presse nationale. A ce propos, il a réaffirmé que les recommandations du séminaire bilan des trois ans du Fsdp (tenu en août) et celles des Etats Généraux de la Presse, organisés les 30 et 31 août à Yamoussoukro, seront traduites en actes pour respecter ces engagements. Avant de relever les efforts entrepris par le gouvernement dans ce sens. «Nous pouvons rappeler à ce titre, les importants moyens matériels et financiers, consentis par l’Etat, dans le cadre de dons et subventions, et aussi par le truchement du Fonds de garantie, dont le montant est estimé, à ce jour, à un milliard trois cent millions de francs CFA. C’est dire, que l’Etat accorde une attention toute particulière aux médias, dont l’action, par ces temps de réconciliation nationale, pourrait être un levain, qui viendra amplifier ce processus, et encourager les Ivoiriens à se parler, à s’écouter, à se pardonner», a-t-il ajouté. Il a terminé en rappelant quelques actions déjà réalisées par le gouvernement, pour une mise à niveau permanente des journalistes. Il s’agit entre autres de la formation, organisée en novembre 2011, en collaboration avec l’Audiovisuel extérieur de France, (Aef), au bénéfice des dirigeants des médias publics et du stage d’un mois, effectué à Lille, en France, par 15 Rédacteurs en chef, de la presse quotidienne nationale. Ce séminaire – qui a débuté effectivement le jeudi 27 septembre – va s’étendre sur plusieurs jours pour ne s’achever que le 26 novembre, afin de fournir l’opportunité d’un véritable renforcement des capacités pour certains et d’une formation initiale pour d’autres. Toutes les autorités municipales et administratives de Grand-Bassam ont apporté leur soutien à cette formation qui devra redonner à la presse de nouvelles couleurs et aux Ivoiriens de nouvelles raisons de se parler et de se réconcilier.
M’Bah Aboubakar
Sa présence à Grand-Bassam, samedi, à l’ouverture du séminaire de formation à l’endroit des dirigeants et comptables des entreprises de presse n’était pas fortuite. Diakité Coty Souleïmane a voulu témoigné de son attachement à l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes. Toute chose qui passe par une amélioration des compétences managériales des dirigeants des entreprises de presse. Au cours de cette formation, qui se déroulera en quatre modules de trois jours chacun, les apprenants (13 Directeurs généraux 7 responsables comptables) seront outillés sur la stratégie dans la performance d’une entreprise de presse, la vente et le marketing, la gestion financière et la gestion de trésorerie et la comptabilité générale et la lecture des états généraux. Cette initiative, supportée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp) s’inscrit, ainsi que l’a rappelé la directrice exécutive, Bernise N’Guessan, dans la droite ligne des Etats généraux de la presse (les 30 et 30 août à Yamoussoukro). Pour Diakité Coty, «ce rendez-vous marque une nouvelle étape dans le renforcement des capacités de la presse nationale». Diakité Coty a profité de cette cérémonie pour partager sa vision avec les dirigeants des entreprises de presse : celle de voir, dans un bref délai, la presse ivoirienne se métamorphoser, grâce à l’action vigoureuse d’un Fsdp aux capacités juridiques et financières renforcées. «Oui ! Vous le pouvez. Pour le pays, ensemble, osons le challenge d’un nouveau type de presse : avec des entreprises de presse structurées et bien gérées, des rédactions soucieuses du respect de l’éthique et de la déontologie», a-t-il lancé à ses interlocuteurs. Et de poursuivre : «Vous pouvez devenir la solution, au lieu d’être le problème, pour une vraie réconciliation des Ivoiriens. Oui ! Vous pouvez être une presse encore plus responsable. La Côte d’Ivoire, notre pays, le mérite». Rappelant l’engagement du président Ouattara d’apporter tout son soutien « politique et financier» aux initiatives allant dans le sens de la formation des journalistes, le ministre de la Communication a rassuré les acteurs de la presse que tout sera mis en œuvre pour tenir cette promesse. «Durant plusieurs sessions, vous aurez l’opportunité, de bénéficier d’un véritable renforcement des capacités pour certains, et d’une formation initiale pour d’autres. Le Gouvernement, à travers mon département, et le ministère de l’Economie et des Finances, continuera de soutenir le FSDP, dans sa mission de développement de la Presse privée, à travers l’aide de l’Etat à ce secteur», a soutenu le collaborateur du chef de l’Etat. Qui a affirmé que le gouvernement veut aller encore plus loin, dans la prise de mesures pressantes, pouvant contribuer au développement de la presse nationale. A ce propos, il a réaffirmé que les recommandations du séminaire bilan des trois ans du Fsdp (tenu en août) et celles des Etats Généraux de la Presse, organisés les 30 et 31 août à Yamoussoukro, seront traduites en actes pour respecter ces engagements. Avant de relever les efforts entrepris par le gouvernement dans ce sens. «Nous pouvons rappeler à ce titre, les importants moyens matériels et financiers, consentis par l’Etat, dans le cadre de dons et subventions, et aussi par le truchement du Fonds de garantie, dont le montant est estimé, à ce jour, à un milliard trois cent millions de francs CFA. C’est dire, que l’Etat accorde une attention toute particulière aux médias, dont l’action, par ces temps de réconciliation nationale, pourrait être un levain, qui viendra amplifier ce processus, et encourager les Ivoiriens à se parler, à s’écouter, à se pardonner», a-t-il ajouté. Il a terminé en rappelant quelques actions déjà réalisées par le gouvernement, pour une mise à niveau permanente des journalistes. Il s’agit entre autres de la formation, organisée en novembre 2011, en collaboration avec l’Audiovisuel extérieur de France, (Aef), au bénéfice des dirigeants des médias publics et du stage d’un mois, effectué à Lille, en France, par 15 Rédacteurs en chef, de la presse quotidienne nationale. Ce séminaire – qui a débuté effectivement le jeudi 27 septembre – va s’étendre sur plusieurs jours pour ne s’achever que le 26 novembre, afin de fournir l’opportunité d’un véritable renforcement des capacités pour certains et d’une formation initiale pour d’autres. Toutes les autorités municipales et administratives de Grand-Bassam ont apporté leur soutien à cette formation qui devra redonner à la presse de nouvelles couleurs et aux Ivoiriens de nouvelles raisons de se parler et de se réconcilier.
M’Bah Aboubakar
