A un mois du début des différents championnats de Ligue 1 et Ligue 2, la Ligue professionnelle de football (Lpf) de la Fédération ivoirienne de football (Fif) se fait des soucis. Elle ne semble pas disposer de suffisamment de pelouses de qualité pour accueillir les matchs. Selon les dispositions arrêtées, les équipes disputant la Ligue 1 doivent proposer un stade pour leurs rencontres. Si pour Abidjan, trois pelouses (Houphouët-Boigny, Champroux et le Parc) sont disponibles, pour l’intérieur du pays, l’incertitude est grande. En milieu de semaine dernière, une délégation de la Fif s’est rendue à Katiola et Gagnoa, pour y constater la situation de ces deux terrains. Mais, selon les informations émanant de ces missions, il n’est pas certain que la ville de Katiola puisse recevoir le Club omnisport de Korhogo (Cok). Le Cok se verra donc dans l’obligation d’évoluer à Bouaké. Or, là aussi, la ville de la Vallée du Bandaman dispose désormais de plusieurs équipes, Ligue 2, troisième division et même en division régionale. Si toutes ces équipes venaient à être programmées sur la pelouse du stade de la paix de Bouaké, il est à craindre une dégradation très rapide de l’infrastructure, notamment la pelouse. Dans le Centre-Ouest, un seul stade était conventionnel. Il s’agit de celui d’Issia Wazi. En attendant le dénouement de l’affaire qui oppose ce club à l’Asi d’Abengourou, les Indomptables sont rétrogradés en Ligue 2. Cependant, leur terrain pourrait servir la cause des hommes du Fromager, le Sporting club de Gagnoa, si d’aventure le stade actuel de Gagnoa n’était pas homologué par la Lpf. Quant au stade municipal de Daloa, il reste toujours quelconque et peu rassurant pour des matchs de Ligue 1. Pour le reste, la Lpf ne peut compter que sur ces traditionnelles pelouses d’Abidjan. Pourrait s’y ajouter le stade de San Pedro, si celui-ci subissait une réfection en vue de recevoir ses prochaines rencontres de Ligue africaine des champions.
Alexis Adélé
Alexis Adélé
