Eliminatoire de la Can 2013 / Match retour Côte d’Ivoire # Sénégal : Les Sénégalais préparent la contestation

Le match retour Côte d’Ivoire/Sénégal comptant pour la qualification pour la Coupe d’Afrique des nations 2013 en Afrique du Sud, le 13 octobre prochain, met déjà en transe tous les Sénégalais qui ne sont pas prêts à supporter une absence à cette Can après sa mésaventure à la Can 2012 en Guinée équatoriale où les Lions de la Teranga ont été éjectés du tournoi dès le premier tour. Cette année encore, l’équation semble à multiples inconnues tant la Côte d’Ivoire a déjà pris une option sérieuse pour la qualification en prenant l’avance par une victoire (4-2) sur ses installations. La fièvre monte au pays de Macky Sall. Certains anciens joueurs tel El Hadj Diouf pour n’avoir pas été sélectionné a rué dans les brancards insultant les responsables de la Fédération et l’entraineur. Du côté des supporters, l’idée est lancée ; l’arbitre choisi par la Caf pour officier ce match, le Tunisien Slim Jedidi, ne serait pas fiable, selon eux. De nationalité tunisienne comme l’entraineur ivoirien, Sabri Lamouchi, Slim Jedidi serait, pour eux, facile à corrompre. En plus, ils arguent que Slim serait, dans son pays, sous le coup d’une sanction. Toute chose qui fonde leur refus de voir cet arbitre international officier ce match retour qui se joue à Dakar. Allant plus loin, ils ont envoyé une pétition sur internet, pétition dans laquelle ils protestent contre la désignation de l’arbitre tunisien. Une telle attitude augure déjà la réaction des Sénégalais si les Eléphants venaient à se qualifier à l’issue du match retour. Déjà, le 08 septembre dernier, lorsque les Eléphants ont battu l’équipe sénégalaise, l’entraineur sénégalais Joseph Koto et certains joueurs comme Piss Cissé ont accusé l’arbitre d’avoir favorisé la Côte d’Ivoire, notamment en lui donnant un penalty qu’ils ont qualifié «de généreux». Il ne serait donc pas étonnant que le Sénégal monte sur ses grands chevaux et conteste les résultats de ce Côte d’Ivoire-Sénégal, si les choses tournent à la faveur de la Côte d’Ivoire, ce qui est plus que probable.

FRANÇOIS KONAN