ABIDJAN - La campagne 2012-2013 de commercialisation du cacao de Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, a été lancée mercredi et marque l`entrée en application de la réforme de la filière destinée à garantir un prix d`achat aux paysans.
Lors d`une cérémonie à Abidjan, le ministre de l`Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, et Massandjé Touré-Litse, directrice générale du Conseil du café-cacao (CCC), ont officiellement ouvert la campagne sous le signe des "changements notables" introduits par la réforme.
La Côte d`Ivoire (35% de l`offre mondiale de cacao) a décidé en novembre 2011 de restaurer un organe public de régulation de la filière cacao - le CCC et un prix garanti aux paysans après plus d`une décennie de libéralisation du secteur, marquée par des détournements massifs et une paupérisation des planteurs.
Le pays a ainsi mis en place un système de vente aux enchères des fèves de cacao, sur le marché international, quelques mois avant la récolte pour garantir un prix d`achat aux planteurs ivoiriens.
La réforme du secteur était l`une des conditions pour qu`Abidjan décroche un très important allégement de sa dette dans le cadre d`un programme du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), finalement obtenu en juin, plus d`un an après la fin d`une crise politique sanglante.
Pour la nouvelle campagne, le gouvernement a fixé à 725 FCFA (1,1 euro)/kg le prix garanti aux producteurs, indique un communiqué du Conseil des ministres publié mardi, qui appelle le Conseil du café-cacao à veiller, y compris par des sanctions, au "respect strict" de ce prix.
Jusque-là, le prix indicatif fixé par les autorités n`était très souvent pas respecté sur le terrain. De nombreux paysans se voyaient contraints par des intermédiaires de céder les fèves récoltées à des prix nettement inférieurs.
ck-tmo/gf/
Lors d`une cérémonie à Abidjan, le ministre de l`Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, et Massandjé Touré-Litse, directrice générale du Conseil du café-cacao (CCC), ont officiellement ouvert la campagne sous le signe des "changements notables" introduits par la réforme.
La Côte d`Ivoire (35% de l`offre mondiale de cacao) a décidé en novembre 2011 de restaurer un organe public de régulation de la filière cacao - le CCC et un prix garanti aux paysans après plus d`une décennie de libéralisation du secteur, marquée par des détournements massifs et une paupérisation des planteurs.
Le pays a ainsi mis en place un système de vente aux enchères des fèves de cacao, sur le marché international, quelques mois avant la récolte pour garantir un prix d`achat aux planteurs ivoiriens.
La réforme du secteur était l`une des conditions pour qu`Abidjan décroche un très important allégement de sa dette dans le cadre d`un programme du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), finalement obtenu en juin, plus d`un an après la fin d`une crise politique sanglante.
Pour la nouvelle campagne, le gouvernement a fixé à 725 FCFA (1,1 euro)/kg le prix garanti aux producteurs, indique un communiqué du Conseil des ministres publié mardi, qui appelle le Conseil du café-cacao à veiller, y compris par des sanctions, au "respect strict" de ce prix.
Jusque-là, le prix indicatif fixé par les autorités n`était très souvent pas respecté sur le terrain. De nombreux paysans se voyaient contraints par des intermédiaires de céder les fèves récoltées à des prix nettement inférieurs.
ck-tmo/gf/