x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le jeudi 4 octobre 2012 | Le Democrate

Campagne café-cacao : Ado soulage les producteurs

© Le Democrate Par DR
Photo d`illustration : Manutention et transport du cacao ivoirien.
Le gouvernement vient de lancer officiellement la campagne de commercialisation 2012-2013 du cacao, dans des dispositions très particulières. En effet, le prix d’achat bord champ de 725 Fcfa que vient de fixer le gouvernement, est un prix garanti. Pour le ministre Coulibaly Sangafowa, il répond à l’engagement pris par le président de la République, Alassane Ouattara, auprès des producteurs, de leur garantir un prix fixe. « Le président de la République a pris sur lui l’engagement de reformer de façon profonde la filière café-cacao, en vue de garantir des revenus stables et plus élevés aux producteurs », a rappelé le ministre au cours de la cérémonie de lancement, hier. Le système de commercialisation mis en place dans le cadre de cette réforme, est basé sur les ventes par anticipation d’une partie de la récolte. Au total 53 opérateurs, dont 40 locaux et 13 internationaux, ont pris part à ces ventes. Concernant les volumes de production, 19,40% ont été vendus aux opérateurs internationaux ; 60,14% aux négociants locaux et 20,46% aux broyeurs locaux. Il ressort de tout cela que le prix moyen pondéré des ventes, au 30 septembre 2012, est de 1 223 Fcfa/kg. C’est le prix Caf. Le président Ouattara ayant pris l’engagement de servir 60% de ce prix de référence aux producteurs, le prix bord champ qui vient d’être communiqué aux producteurs, est plus que rémunérateur, d’autant que l’Etat et les autres acteurs intermédiaires se partagent les 40% restants. Abordant la question du suivi de l’application effective de ce prix garanti, la directrice générale du Conseil café-cacao, Touré Litsé, a fait savoir que toutes les dispositions sont prises pour traquer les acheteurs qui tenteront d’acquérir le produit à des prix en deçà de celui fixé par le gouvernement. « Tout individu pris, verra son agrément lui être retiré définitivement et son stock confisqué sans recours », a-t-elle mise en garde. Cet ensemble de dispositif laisse de convaincre les plus sceptiques que pour le président Ouattara, le producteur doit bénéficier d’un prix fixe et plus jamais d’un prix résiduel.

Lazare Kouadio
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ