Abidjan (AIP) - L’atelier de restitution des travaux sur le foncier rural et urbain en Côte d’Ivoire s’est ouvert jeudi à Grand-Bassam, dans l’optique de décisions urgentes de la part du gouvernement pour mettre fin aux fréquents conflits qui y sont liés.
Cet atelier est l’aboutissement des travaux du comité technique interministériel mis à l’issue du séminaire gouvernemental sur le foncier, le 25 juin, à Yamoussoukro.
Sa mission était "d’approfondir la réflexion et de proposer une matrice d’actions urgentes" relative à la question foncière qui doit être soumise à l`Etat pour son approbation par le gouvernement, afin de prendre des décisions justes, adaptées, et efficaces.
Au cours de l’ouverture de l’atelier, le représentant du premier ministre, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, a appelé les membres du comité technique à "s’accorder, sans passion et dans un esprit fraternel, sur les points de dysfonctionnement dans la gestion foncière, afin de proposer des solutions réalistes, pratiques et rapidement opérationnelles".
Lors des différentes séances de travail dudit comité technique à Abidjan, des désaccords ont été remarqués sur certains points, notamment "la création d’une autorité de régulation du foncier, la création d’une agence dédiée à la gestion des terrains industriels, le sort du certificat de propriété foncière et le rattachement institutionnel du cadastre", a relevé Vincent Sedalo dans le mot de cadrage de l’atelier, au nom du comité scientifique.
Ces "présents travaux doivent permettre à aplanir ces divergences", a dit Vincent Sedalo, soulignant qu’"à défaut, les actes de l’atelier de restitution dresseront les points à soumettre à l’arbitrage du gouvernement".
Ces travaux de validation qui se tiennent dans la première capitale ivoirienne, comprennent trois parties consacrées successivement "aux actions relatives au foncier rural et urbain", ainsi qu’aux "actions transversales", a-t-il fait savoir.
Compte tenu du caractère transversal de la question foncière en Côte d’Ivoire, le gouvernement a mis en place ce comité technique interministériel qui comprend tous les ministères techniques, note-t-on.
A ces travaux de réflexion, ont été associés les collectivités territoriales et les autres acteurs de la "chaîne foncière, notamment des géomètres-experts, des urbanistes, des architectes, des aménageurs, des opérateurs immobiliers, des notaires, des autorités coutumières et des organisations de la société civile", signale t-on.
(AIP)
Jbk/kp
Cet atelier est l’aboutissement des travaux du comité technique interministériel mis à l’issue du séminaire gouvernemental sur le foncier, le 25 juin, à Yamoussoukro.
Sa mission était "d’approfondir la réflexion et de proposer une matrice d’actions urgentes" relative à la question foncière qui doit être soumise à l`Etat pour son approbation par le gouvernement, afin de prendre des décisions justes, adaptées, et efficaces.
Au cours de l’ouverture de l’atelier, le représentant du premier ministre, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, a appelé les membres du comité technique à "s’accorder, sans passion et dans un esprit fraternel, sur les points de dysfonctionnement dans la gestion foncière, afin de proposer des solutions réalistes, pratiques et rapidement opérationnelles".
Lors des différentes séances de travail dudit comité technique à Abidjan, des désaccords ont été remarqués sur certains points, notamment "la création d’une autorité de régulation du foncier, la création d’une agence dédiée à la gestion des terrains industriels, le sort du certificat de propriété foncière et le rattachement institutionnel du cadastre", a relevé Vincent Sedalo dans le mot de cadrage de l’atelier, au nom du comité scientifique.
Ces "présents travaux doivent permettre à aplanir ces divergences", a dit Vincent Sedalo, soulignant qu’"à défaut, les actes de l’atelier de restitution dresseront les points à soumettre à l’arbitrage du gouvernement".
Ces travaux de validation qui se tiennent dans la première capitale ivoirienne, comprennent trois parties consacrées successivement "aux actions relatives au foncier rural et urbain", ainsi qu’aux "actions transversales", a-t-il fait savoir.
Compte tenu du caractère transversal de la question foncière en Côte d’Ivoire, le gouvernement a mis en place ce comité technique interministériel qui comprend tous les ministères techniques, note-t-on.
A ces travaux de réflexion, ont été associés les collectivités territoriales et les autres acteurs de la "chaîne foncière, notamment des géomètres-experts, des urbanistes, des architectes, des aménageurs, des opérateurs immobiliers, des notaires, des autorités coutumières et des organisations de la société civile", signale t-on.
(AIP)
Jbk/kp