Lundi 8 octobre 2013. C’était hier le jour d’inhumation de El Hadj Gaoussou Dramane Ouattara, frère aîné du président de la République. Le cimetière principal de Williamsville qui a accueilli la dépouille mortelle du patriarche de Kong a perdu son rythme habituel. Des éléments de la Brigade anti-émeute (Bae), de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs), de la Garde républicaine (Gr) et de la Garde de sécurité présidentielle (Gspr) ont bouclé l’entrée et la sortie du cimetière. Des unités de la police et de la gendarmerie étaient postées à tous les coins et recoins de ce lieu d’inhumation. Pendant que les éléments de Gspr qui faisaient la navette entre le caveau du défunt et l’entrée du cimetière veillaient au grain. Les menuisiers, les fossoyeurs, et le personnel administratif du cimetière étaient les seuls autorisés à franchir le portail après présentation de leurs pièces d’identité. Mais à 14 h 05, heure d’arrivée du cortège funèbre composée d’une cinquantaine de véhicules dont deux bus , ceux-ci ont été invités à se mettre en retrait, soit à 100 m de la voie principale qui mène au caveau du patriarche Gaoussou Ouattara. L’inhumation du frère aîné d’Alassane Ouattara s’est déroulée dans la pure intimité familiale. A part les ¾ de la famille du défunt et les guides religieux, seuls le premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou et le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro ont été autorisés à prendre part à l’inhumation. Les membres du protocole de ces deux Institutions et de la présidence de la République ont eu également leur carte d’entrée. Avant l’inhumation, la levée du corps de l’aîné de la famille Ouattara a eu lieu à la grande mosquée de la Riviera Golf. A cette occasion, la famille éplorée qui était vêtue de blanc, avec à sa tête le chef de l’Etat, a reçu les condoléances des personnalités présentes dont le président Henri Konan Bédié et son épouse, le premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou, les membres du gouvernement, les présidents d’institutions, les généraux de l’armée, des élus, des diplomates, des chefs religieux et de communauté et les représentants des partis politiques membres du Rhdp. L’oraison funèbre a été prononcée par les doyens Diallo Mohamed et Méité Yaya. L’Imam Ousmane Diakité a procédé à la lecture du Saint Coran, avant de céder la place au président du Conseil supérieur des Imams (Cosim), le Cheick Boikary Fofana pour les bénédictions pour le repos de l’âme du défunt.
Touré Abdoulaye
Touré Abdoulaye
