Il a plus au Seigneur de reprendre celui qu’il a donné comme le disent les enseignements du saint Coran. Cheick Gaoussou Ouattara, frère aîné du Président de la République, décédé le 03 octobre dernier, a été accompagné, hier, dans sa dernière demeure. Et c’est le cimetière municipal de Williamsville qui a accueilli le maire défunt de Kong. Ce, conformément à la dernière volonté de celui qui s’en est allé, explique un proche de la famille. Le descendant de l’empereur Sékou Ouattara été porté en terre sous le coup de 14h après les multiples hommages que lui ont rendus la nation et toutes les délégations venues de certains pays frères et amis (Gabon, Guinée-Conakry, Burkina Faso). Il est 10h et quart, ce lundi lorsque le bruit des sirènes déchirent l’air dans les environs de la Grande mosquée de la Riviera Golf. Les populations venues d’Abidjan et de toutes les contrées du pays, installées sous les différentes bâches dressées de part et d’autre dans la cour de la mosquée, ont toutes le regard tourné vers l’entrée principale de la grande mosquée. Les nombreux imams installés sous les bâches posées en plein centre sont plongés dans la lecture du livre saint. Le corbillard du service des pompes funèbres (IVOSEP), qui transporte la dépouille mortelle fait son entrée dans la cour de l’édifice religieux, au milieu d’une longue file de voiture. Parmi ces nombreuses voitures, le véhicule de commandement du Président de la République, Alassane Ouattara, frère cadet du défunt. Les proches du défunt, tous vêtus en blanc font leur entrée au lieu de la cérémonie. L’atmosphère s’alourdit. C’est dans cette ambiance que le chef de l’Etat, vêtu également d’un ensemble boubou (bazin) blanc, une paire de lunettes fumées descend de son véhicule et longe le tapis rouge qui lui est déroulé jusqu’au milieu de la foule sous le regard avisé de sa garde rapprochée. Il marque un arrêt au niveau des Imams et guides religieux musulmans, pour les saluer. Ceux-ci viennent d’achever la lecture du saint Coran dans son entièreté sous les auspices du Cheick Boikary Fofana et de nombreux autres imams de renom. Le Président de la République se dirige ensuite sous la tribune officielle où l’attendent déjà d’un côté, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro Kigbafori, le Premier ministre, Ahoussou Jean Kouadio, les autres membres du gouvernement et de l’autre, son épouse, les proches, parents et enfants de feu Gaoussou Traoré. Commence alors la présentation des condoléances.
Le réconfort de la nation
C’est le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro Kigbafori qui, en première position a présenté les condoléances au n°1 des Ivoiriens ainsi qu’à l’ensemble de la famille éplorée. Ce fut ensuite le tour du Premier ministre, Ahoussou Jean Kouadio et des délégations étrangères d’exprimer leur compassion. Sont ensuite passés les membres du gouvernement, les présidents d’Institutions, les membres du cabinet du Président de la République et de la première Dame, le corps diplomatique, les députés, le grand commandement des Forces Républicaines. Présidents de conseils d’administration, Directeurs généraux et directeurs centraux d’entreprises font ensuite le tour pour exprimer leurs condoléances au chef de l’Etat, à son épouse, Dominique Ouattara, aux frères et s?urs et aux enfants du défunt. Le Conseil des Rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire dont le défunt occupait le poste de vice-président est venu en très grand nombre. De même que les alliés inter ethniques. Des délégations du Worodougou, du Denguélé, du Zanzan, de la localité de Gbéléban, des départements de Ferké, de Kong dont est originaire l’ex-député défunt, sont présentes. Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire(PDCI), Henri Konan Bédié et son épouse, Henriette Bédié en compagnie d’une forte délégation arrivent entre temps, font autant et s’installent. C’est la Côte d’Ivoire dans toute sa diversité religieuse, ethnique et sociologique qui a présenter ses condoléances et rendu hommage à l’illustre disparu.
L’hommage au défunt
La phase de présentation des condoléances terminée, place été faite aux oraisons funèbres. Quatre au total. Au nom des enfants du défunt, le directeur général adjoint de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire, Coulibaly Dramane, a relevé les qualités du père qu’il a été. « Pour lui, la paternité était une affaire de cœur », a expliqué le porte-parole des enfants. Pour qui, sa mort est l’œuvre de la volonté de Dieu. « Tu n’es pas parti », a fait remarquer Coulibaly Dramane qui a demandé au Tout-puissant de faire en sorte que la terre lui soit légère. L’émotion était à son comble lorsque le représentant des enfants de feu Gaoussou Ouattara lance dans la foule le bout de phrase: « Adieu Papa ». Certains proches et amis sortent de leur poche une serviette pour s’essuyer les larmes. Vient ensuite le porte-parole de la région du Tchologo, Diallo Mohamed qui revenant sur les qualités de l’homme l’a présenté comme un modèle de cohésion. Il a assuré la famille de ce que les ressortissants du département continueront à assister le Président de la République. La troisième oraison est lue par le député Méité Yaya, au nom du Conseil des rois et chefs traditionnels du grand nord dont le défunt était le président. Le secrétaire général du Conseil supérieur des Rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, Nanann N’dépo Didas, qui s’est exprimé au nom des siens, a comme son prédécesseur, vanté les mérites du défunt qui était un homme épris de paix, qui incarnait les valeurs d’efficacité, d’honnêteté, de cohésion et de l’amour pour autrui. « Tu nous a enseigné ces valeurs… Ta mission sur terre est bien remplie… ». Les porte-paroles qui se sont succédés au pupitre n’ont pas tari d’éloges à l’endroit du disparu. Ce cérémonial terminé, la dépouille mortelle a été transportée dans l’enceinte de la mosquée où la prière mortuaire a été accomplie. Cette étape achevée, le cercueil blanc dans lequel se trouve le corps de Gaoussou Ouattara est à nouveau positionné dans le corbillard. L’atmosphère s’alourdit davantage. Au micro, un imam informe les fidèles qu’en dehors des guides religieux désignés et les membres de la famille, tous doivent rester sur place. Raison évoquée, l’enterrement se fera dans la stricte intimité familiale. Le cortège mortuaire se reconstitue en tenant compte de ce critère et prend la direction de la dernière demeure du défunt. Le cortège, sous escorte des motards, arrive très rapidement au cimetière de williamsville. A 14h07mn, les policiers en charge de la sécurité ferment les deux battants du portail du cimetière lorsque les derniers véhicules autorisés à y entrer passent. 14h35mn, le cortège funèbre dont fait partie le président Alassane Ouattara ressort du cimetière. Le Cheick Gaoussou Ouattara venait ainsi d’être porté en terre où il retrouvera ses illustres ancêtres dont l’empereur Sékou Ouattara. Que la terre lui soit légère.
COULIBALY Zoumana
Le réconfort de la nation
C’est le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro Kigbafori qui, en première position a présenté les condoléances au n°1 des Ivoiriens ainsi qu’à l’ensemble de la famille éplorée. Ce fut ensuite le tour du Premier ministre, Ahoussou Jean Kouadio et des délégations étrangères d’exprimer leur compassion. Sont ensuite passés les membres du gouvernement, les présidents d’Institutions, les membres du cabinet du Président de la République et de la première Dame, le corps diplomatique, les députés, le grand commandement des Forces Républicaines. Présidents de conseils d’administration, Directeurs généraux et directeurs centraux d’entreprises font ensuite le tour pour exprimer leurs condoléances au chef de l’Etat, à son épouse, Dominique Ouattara, aux frères et s?urs et aux enfants du défunt. Le Conseil des Rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire dont le défunt occupait le poste de vice-président est venu en très grand nombre. De même que les alliés inter ethniques. Des délégations du Worodougou, du Denguélé, du Zanzan, de la localité de Gbéléban, des départements de Ferké, de Kong dont est originaire l’ex-député défunt, sont présentes. Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire(PDCI), Henri Konan Bédié et son épouse, Henriette Bédié en compagnie d’une forte délégation arrivent entre temps, font autant et s’installent. C’est la Côte d’Ivoire dans toute sa diversité religieuse, ethnique et sociologique qui a présenter ses condoléances et rendu hommage à l’illustre disparu.
L’hommage au défunt
La phase de présentation des condoléances terminée, place été faite aux oraisons funèbres. Quatre au total. Au nom des enfants du défunt, le directeur général adjoint de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire, Coulibaly Dramane, a relevé les qualités du père qu’il a été. « Pour lui, la paternité était une affaire de cœur », a expliqué le porte-parole des enfants. Pour qui, sa mort est l’œuvre de la volonté de Dieu. « Tu n’es pas parti », a fait remarquer Coulibaly Dramane qui a demandé au Tout-puissant de faire en sorte que la terre lui soit légère. L’émotion était à son comble lorsque le représentant des enfants de feu Gaoussou Ouattara lance dans la foule le bout de phrase: « Adieu Papa ». Certains proches et amis sortent de leur poche une serviette pour s’essuyer les larmes. Vient ensuite le porte-parole de la région du Tchologo, Diallo Mohamed qui revenant sur les qualités de l’homme l’a présenté comme un modèle de cohésion. Il a assuré la famille de ce que les ressortissants du département continueront à assister le Président de la République. La troisième oraison est lue par le député Méité Yaya, au nom du Conseil des rois et chefs traditionnels du grand nord dont le défunt était le président. Le secrétaire général du Conseil supérieur des Rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, Nanann N’dépo Didas, qui s’est exprimé au nom des siens, a comme son prédécesseur, vanté les mérites du défunt qui était un homme épris de paix, qui incarnait les valeurs d’efficacité, d’honnêteté, de cohésion et de l’amour pour autrui. « Tu nous a enseigné ces valeurs… Ta mission sur terre est bien remplie… ». Les porte-paroles qui se sont succédés au pupitre n’ont pas tari d’éloges à l’endroit du disparu. Ce cérémonial terminé, la dépouille mortelle a été transportée dans l’enceinte de la mosquée où la prière mortuaire a été accomplie. Cette étape achevée, le cercueil blanc dans lequel se trouve le corps de Gaoussou Ouattara est à nouveau positionné dans le corbillard. L’atmosphère s’alourdit davantage. Au micro, un imam informe les fidèles qu’en dehors des guides religieux désignés et les membres de la famille, tous doivent rester sur place. Raison évoquée, l’enterrement se fera dans la stricte intimité familiale. Le cortège mortuaire se reconstitue en tenant compte de ce critère et prend la direction de la dernière demeure du défunt. Le cortège, sous escorte des motards, arrive très rapidement au cimetière de williamsville. A 14h07mn, les policiers en charge de la sécurité ferment les deux battants du portail du cimetière lorsque les derniers véhicules autorisés à y entrer passent. 14h35mn, le cortège funèbre dont fait partie le président Alassane Ouattara ressort du cimetière. Le Cheick Gaoussou Ouattara venait ainsi d’être porté en terre où il retrouvera ses illustres ancêtres dont l’empereur Sékou Ouattara. Que la terre lui soit légère.
COULIBALY Zoumana