Le président fondateur de l’ONG Aimons Notre Afrique (A.N.A), a entrepris du 18 au 30 septembre 2012, une visite de travail en Italie. Revenu de ce périple, nous l’avons rencontré le mercredi 3 octobre 2012, dans les locaux du nouveau siège de son organisation à Angré Djibi 2. Harouna Douamba qui s’est réjoui de ce voyage ‘’fructueux’’ a expliqué le bien-fondé de ce déplacement. «Il n’y a pas meilleur espace de promotion des droits de l’Homme que l’Europe. Il était bon pour nous d’aller nous enquérir des expériences occidentales pour l’inculquer à nos jeunes démocraties. L’Afrique a plus que jamais besoin de démocratie», a-t-il constaté. Des nombreux contacts qu’il a pu se créer en Italie, il en est résulté l’invitation fin octobre, par le professeur Giacomo Dugo, directeur du Centre de recherche de l’Université de Missina à la participation au déroulement d’élections locales en Italie. «J’ai été invité à prendre part à des élections locales en Italie à la fin du mois d’octobre. Je compte faire bénéficier de mon expertise à tous les Etats Africains», s’est-il prévalu. Harouna Douamba a aussi fait écho du report de l’inauguration du siège Afrique de son ONG. «Initialement prévu le 04 octobre, c’est finalement le 10 octobre 2012 qu’aura lieu l’inauguration du siège Afrique de l’ONG A.N.A. C’est un report dû aux calendriers des personnalités qui nous ferons l’amabilité d’être à cette fête. Le parrain, SEM. Guillaume Soro a même confirmé sa présence effective à cette cérémonie», a-t-il indiqué. Il a annoncé également la tenue prochaine d’une campagne nationale et internationale de la promotion de la culture démocratique. «Ce projet va s’étendre d’abord aux pays membres de l’espace UEMOA. Il a une durée de deux ans et se formalisera les deux années qui précèdent les élections dans les pays concernés. Cinq cent (5.00) jeunes seront formés à cet effet pour faire du porte à porte dans les villes et villages pour sensibiliser les populations à la culture démocratique», a-t-il affirmé. Car pour lui, vaut mieux «prévenir que guérir».
A.Dedi
A.Dedi