Après deux mois de suspension, la reprise effective du procès café-cacao a eu lieu hier, au tribunal du Plateau.
Abus de biens sociaux, telle est l’accusation sur laquelle a planché hier le tribunal. A la barre, le président du conseil de gestion (Pcg) du Fonds de développement et de promotion du café-cacao (Fdpcc), Henri Kassi Amouzou et son secrétaire exécutif, Théophile Kouassi. Le procureur Fernand Oulaye a demandé au Pcg s’il n’avait pas intérêt à ce que la Confédération des producteurs ivoiriens de café-cacao (Copico), dont il est par ailleurs le président du conseil d’administration (Pca), puisse bénéficier d’une subvention d’1 milliard FCFA du Fdpcc. Somme que Copico n’a pas remboursé. En outre, Henri Amouzou a été sommé de justifier à qui a été destiné ce milliard. A ces préoccupations, l’ex Pcg du Fdpcc a affirmé que l’octroi de la subvention a été décidé par les producteurs au cours d’une rencontre tenue à Yamoussoukro. En outre, dira-t-il, Copico n’a pas été la seule faitière à bénéficier de cette manne. Concernant la destination de cette somme, le prévenu a indiqué qu’elle a été repartie entre les différentes fédérations membres de Copico. Cependant à cette dernière réponse, Kouassi Kouamé Bernard, Pca d’une des fédérations appartenant à Copico a nié avoir perçu 200 millions FCFA dans le cadre de cette subvention comme annoncé par M. Amouzou. Quant à Théophile Kouassi, il a expliqué pourquoi il a octroyé un marché de gré à gré de distribution de 800.000 machettes et de 800.000 bottes aux planteurs à plus de 900 millions FCFA à l’entreprise de communication Océan Imprim. «Cette structure a montré qu’elle pouvait jouer ce rôle. En outre, le coût est élevé car les machettes et les bottes étaient stickées Fdpcc pour éviter qu’elles ne parviennent pas aux producteurs», a-t-il ajouté. En sus, le secrétaire exécutif a été ‘’cuisiné’’ sur les différentes études réalisées par le Fdpcc. A ce niveau encore, il a clamé qu’elles étaient utiles à sa structure. Le procès reprend ce matin, avec toujours à la barre Henri Amouzou et Théophile Kouassi.
Ahua K
Abus de biens sociaux, telle est l’accusation sur laquelle a planché hier le tribunal. A la barre, le président du conseil de gestion (Pcg) du Fonds de développement et de promotion du café-cacao (Fdpcc), Henri Kassi Amouzou et son secrétaire exécutif, Théophile Kouassi. Le procureur Fernand Oulaye a demandé au Pcg s’il n’avait pas intérêt à ce que la Confédération des producteurs ivoiriens de café-cacao (Copico), dont il est par ailleurs le président du conseil d’administration (Pca), puisse bénéficier d’une subvention d’1 milliard FCFA du Fdpcc. Somme que Copico n’a pas remboursé. En outre, Henri Amouzou a été sommé de justifier à qui a été destiné ce milliard. A ces préoccupations, l’ex Pcg du Fdpcc a affirmé que l’octroi de la subvention a été décidé par les producteurs au cours d’une rencontre tenue à Yamoussoukro. En outre, dira-t-il, Copico n’a pas été la seule faitière à bénéficier de cette manne. Concernant la destination de cette somme, le prévenu a indiqué qu’elle a été repartie entre les différentes fédérations membres de Copico. Cependant à cette dernière réponse, Kouassi Kouamé Bernard, Pca d’une des fédérations appartenant à Copico a nié avoir perçu 200 millions FCFA dans le cadre de cette subvention comme annoncé par M. Amouzou. Quant à Théophile Kouassi, il a expliqué pourquoi il a octroyé un marché de gré à gré de distribution de 800.000 machettes et de 800.000 bottes aux planteurs à plus de 900 millions FCFA à l’entreprise de communication Océan Imprim. «Cette structure a montré qu’elle pouvait jouer ce rôle. En outre, le coût est élevé car les machettes et les bottes étaient stickées Fdpcc pour éviter qu’elles ne parviennent pas aux producteurs», a-t-il ajouté. En sus, le secrétaire exécutif a été ‘’cuisiné’’ sur les différentes études réalisées par le Fdpcc. A ce niveau encore, il a clamé qu’elles étaient utiles à sa structure. Le procès reprend ce matin, avec toujours à la barre Henri Amouzou et Théophile Kouassi.
Ahua K