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Société Publié le mercredi 10 octobre 2012 | Nord-Sud

Procès café-cacao / 1 milliard du Fdpcc à Copico : Amouzou émet et encaisse le chèque

© Nord-Sud
Henri Kassi Amouzou
Ancien président du comité de gestion du Fdpcc (Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café-cacao).
Après deux mois de suspension, la reprise effective du procès café-cacao a eu lieu hier, au tribunal du Plateau.

Abus de biens sociaux, telle est l’accusation sur laquelle a planché hier le tribunal. A la barre, le président du conseil de gestion (Pcg) du Fonds de développement et de promotion du café-cacao (Fdpcc), Henri Kassi Amouzou et son secrétaire exécutif, Théophile Kouassi. Le procureur Fernand Oulaye a demandé au Pcg s’il n’avait pas intérêt à ce que la Confédération des producteurs ivoiriens de café-cacao (Copico), dont il est par ailleurs le président du conseil d’administration (Pca), puisse bénéficier d’une subvention d’1 milliard FCFA du Fdpcc. Som­me que Copico n’a pas remboursé. En outre, Henri Amouzou a été sommé de justifier à qui a été destiné ce milliard. A ces préoccupations, l’ex Pcg du Fdpcc a affirmé que l’octroi de la subvention a été décidé par les producteurs au cours d’une rencontre tenue à Yamoussoukro. En outre, dira-t-il, Copico n’a pas été la seule faitière à bénéficier de cette manne. Concernant la destination de cette somme, le prévenu a indiqué qu’elle a été repartie entre les différentes fédérations mem­bres de Copico. Cependant à cette der­nière réponse, Kouassi Koua­mé Bernard, Pca d’une des fédérations ap­partenant à Copico a nié avoir perçu 200 millions FCFA dans le cadre de cette subvention comme annoncé par M. Amouzou. Quant à Théophile Kouas­­si, il a expliqué pourquoi il a octroyé un marché de gré à gré de distribution de 800.000 machettes et de 800.000 bottes aux planteurs à plus de 900 millions FCFA à l’entreprise de communication Océan Imprim. «Cette structure a montré qu’elle pouvait jouer ce rôle. En outre, le coût est élevé car les machettes et les bottes étaient stickées Fdpcc pour éviter qu’elles ne parviennent pas aux producteurs», a-t-il ajouté. En sus, le secrétaire exécutif a été ‘’cuisiné’’ sur les différentes études réalisées par le Fdpcc. A ce niveau encore, il a clamé qu’elles étaient utiles à sa structure. Le procès reprend ce matin, avec toujours à la barre Henri Amouzou et Théophile Kouassi.

Ahua K
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