Man - Une mission conjointe de l’observatoire de la fluidité des transports (Oit), du conseil du café cacao et de l’unité de lutte contre le racket (Ulcr) a réaffirmé lundi à Man la détermination du gouvernement à assurer aux producteurs ivoiriens le prix minimum garanti bord champ pour la nouvelle campagne café cacao fixé à 715 f cfa le kilogramme.
« Le prix garanti aux producteurs fixé par le gouvernement doit être respecté. Cela implique qu’il n’y ait pas de racket contre les transporteurs sur les routes », a déclaré le secrétaire général de l’Oit, Kouyaté Mohamed.
En dépit des prix indicatifs successifs fixés par les autorités ivoiriennes, les paysans se plaignent à chaque campagne de ceux très bas pratiqués par les acheteurs. Ces derniers pour leur part rejettent la faute sur les forces de l’ordre qui les racketteraient sur les routes. Ils dénoncent notamment les nombreux barrages érigés, sont-ils persuadés, pour leur soutirer de l’argent.
« En Côte d’Ivoire il n’y a que 33 barrages autorisés. L’observatoire va envoyer sur le terrain au cours de cette campagne des équipes qui vont détecter les barrages sauvages », a poursuivi le secrétaire général de l’Oit.
Selon le lieutenant Toualy de l’Ulcr le nombre de barrages en lui-même ne pose pas problème.
« En réalité ce sont les activités illicites qui s’y mènent que nous devons combattre avec la dernière énergie », a-t-il expliqué tout en invitant les transporteurs à se mettre en règle en vue d’être moins exposés aux velléités de racket.
En vue de contrôler le prix et la qualité du produit le conseil café cacao va investir l’ensemble du territoire national au cours de la présente campagne. 13 délégations régionales seront animées par 368 agents appuyés par 500 techniciens de l’agence nationale pour le développement rural (Anader).
(AIP)
gso/tm
« Le prix garanti aux producteurs fixé par le gouvernement doit être respecté. Cela implique qu’il n’y ait pas de racket contre les transporteurs sur les routes », a déclaré le secrétaire général de l’Oit, Kouyaté Mohamed.
En dépit des prix indicatifs successifs fixés par les autorités ivoiriennes, les paysans se plaignent à chaque campagne de ceux très bas pratiqués par les acheteurs. Ces derniers pour leur part rejettent la faute sur les forces de l’ordre qui les racketteraient sur les routes. Ils dénoncent notamment les nombreux barrages érigés, sont-ils persuadés, pour leur soutirer de l’argent.
« En Côte d’Ivoire il n’y a que 33 barrages autorisés. L’observatoire va envoyer sur le terrain au cours de cette campagne des équipes qui vont détecter les barrages sauvages », a poursuivi le secrétaire général de l’Oit.
Selon le lieutenant Toualy de l’Ulcr le nombre de barrages en lui-même ne pose pas problème.
« En réalité ce sont les activités illicites qui s’y mènent que nous devons combattre avec la dernière énergie », a-t-il expliqué tout en invitant les transporteurs à se mettre en règle en vue d’être moins exposés aux velléités de racket.
En vue de contrôler le prix et la qualité du produit le conseil café cacao va investir l’ensemble du territoire national au cours de la présente campagne. 13 délégations régionales seront animées par 368 agents appuyés par 500 techniciens de l’agence nationale pour le développement rural (Anader).
(AIP)
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