Autrefois les malades perdaient la vie sur le chemin des hôpitaux. A cause de la distance qui séparaient ces centres des villes, quartiers et autres villages. C’est pour éradiquer ce problème et permettre aux populations d’avoir facilement accès aux soins, que les centres de santé communautaires ont été créés. Pour surtout aider les femmes allaitant à suivre la santé de leur bébé. Ainsi, pendant la première année de la vie du bébé, il est suivi régulièrement pour sa croissance. Ce suivi prend en compte son poids, la dimension de sa tête et sa taille. Et cela, pour prévenir des petits bobos qui pourraient survenir. N’est-ce pas que tout parent digne de ce nom a pour soucis de voir son enfant grandir en bonne santé ?
Malheureusement, les parents d’Angré qui comptaient sur leur centre de santé ne peuvent pas accomplir cette tâche si importante. Pour cause, il n’existe pas de suivi hebdomadaire ou mensuel dans le centre de santé communautaire de ce quartier. Ou du moins si, mais seulement quand le rejeton est malade. Là, il a droit à la pesée et à la prise de sa température. « On ne pèse pas comme ça. C’est lorsqu’il est malade qu’on le fait mais pas pour voir s’il croît bien », explique une fille de salle à une mère venue s’enquérir de la situation. Pour le suivi, il vaut mieux aller voir ailleurs.
Vérifier le poids du bébé seulement quand il est malade, c’est en effet, une bonne politique sanitaire.
Mireille Appini
Malheureusement, les parents d’Angré qui comptaient sur leur centre de santé ne peuvent pas accomplir cette tâche si importante. Pour cause, il n’existe pas de suivi hebdomadaire ou mensuel dans le centre de santé communautaire de ce quartier. Ou du moins si, mais seulement quand le rejeton est malade. Là, il a droit à la pesée et à la prise de sa température. « On ne pèse pas comme ça. C’est lorsqu’il est malade qu’on le fait mais pas pour voir s’il croît bien », explique une fille de salle à une mère venue s’enquérir de la situation. Pour le suivi, il vaut mieux aller voir ailleurs.
Vérifier le poids du bébé seulement quand il est malade, c’est en effet, une bonne politique sanitaire.
Mireille Appini