La grève du personnel des centres de santé communautaire n’a pas fini de secouer ce milieu. Un arrêt de travail qui n’a pas du tout été du goût des employeurs. Ce débrayage, démarré le 27 septembre et qui a pris fin le 4 octobre, a permis aux travailleurs d’exposer à l’opinion nationale, leurs problèmes. Selon des informations en notre possession, cette grève devrait être plus dure et déboucher à terme, sur la paye des 7 milliards que l’Etat doit aux différents conseils d’administrassions. Ainsi, pour certains, le syndicat que dirige Meney Georges a trahi le combat. Il a fait preuve de mollesse en suspendant la grève. Ainsi, pour avoir en leur sein, une structure qui pourrait mener le combat du personnel et celui du patronat, un syndicat va bientôt voir le jour. Il devra désormais être le deuxième interlocuteur du ministre Thérèse N’Dri Yoman. Meney Georges, que nous avons joint au téléphone, s’est dit déçu de cette initiative qui tend à créer la division au sein de leur corporation. «Mais je ne vais pas me laisser abattre par ceux qui veulent nous diviser. L’action que nous avons menée nous a permis de percevoir nos salaires. Nous avons obtenu du ministre, la régularité de la paye de nos salaires jusqu’au mois de décembre. C’est une victoire.» Soutient-il, avant de laisser entendre que sa structure et lui restent sereins, face à ce qu’il considère comme une stratégie de dénigrement tendant à le discréditer.
POY
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