Une association regroupant les coopératives demande aux cacaoculteurs de rester en éveil et de refuser de brader leurs produits au cours de cette campagne qui démarre avec un prix garanti.
L’association nationale des coopératives agricoles de Côte d’Ivoire se met en ordre de bataille pour que le prix du kilogramme de cacao fixé à 725 FCFA par le Conseil café-cacao (Ccc) soit respecté. Hier, au cours d’une conférence de presse tenue à la Maison de la presse au Plateau, le président de cette organisation, Soro Penatirgué, a affirmé que des dispositions sont prises pour que le planteur perçoive la juste rémunération de son travail. Selon lui, un numéro vert est mis à la disposition des producteurs afin que tous ceux qui vont payer le cacao en deçà du prix minimum garanti soient mis hors d’état de nuire. Pour le conférencier, si l’Etat a décidé de garantir le prix, il faut se conformer à cette mesure afin d’œuvrer au bien-être des acteurs. «Il faut arrêter de spéculer sur le prix fixé. L’essentiel est que le producteur vende son produit à ce prix», a-t-il ajouté. C’est pourquoi, il annonce que l’Anacaci, à travers ses 30 délégations, travaillera en synergie avec le Ccc pour que cette campagne puisse se dérouler dans la transparence. En outre, avance-t-il, un numéro sert également à dénoncer toutes les sorties frauduleuses du cacao hors des frontières ivoiriennes. Car, dira Soro Penatirgué, la fuite du produit constitue une entrave à la hausse du coût bord-champ. Autre volet de son intervention, c’est la volonté de cette organisation d’identifier et de diagnostiquer les coopératives, de les organiser pour qu’elles puissent être crédibles vis-à-vis des banques. «Les coopératives n’ont aucune audience auprès des institutions de crédit. Il faut s’engager dans le professionnalisme pour y mettre fin», a-t-il clamé. C’est ce qui explique que l’Anacaci va contribuer à la formation des coopératives existantes et opérationnelles. L’Anacaci compte à ce jour 140 coopératives et 40.000 coopérateurs.
Ahua K
L’association nationale des coopératives agricoles de Côte d’Ivoire se met en ordre de bataille pour que le prix du kilogramme de cacao fixé à 725 FCFA par le Conseil café-cacao (Ccc) soit respecté. Hier, au cours d’une conférence de presse tenue à la Maison de la presse au Plateau, le président de cette organisation, Soro Penatirgué, a affirmé que des dispositions sont prises pour que le planteur perçoive la juste rémunération de son travail. Selon lui, un numéro vert est mis à la disposition des producteurs afin que tous ceux qui vont payer le cacao en deçà du prix minimum garanti soient mis hors d’état de nuire. Pour le conférencier, si l’Etat a décidé de garantir le prix, il faut se conformer à cette mesure afin d’œuvrer au bien-être des acteurs. «Il faut arrêter de spéculer sur le prix fixé. L’essentiel est que le producteur vende son produit à ce prix», a-t-il ajouté. C’est pourquoi, il annonce que l’Anacaci, à travers ses 30 délégations, travaillera en synergie avec le Ccc pour que cette campagne puisse se dérouler dans la transparence. En outre, avance-t-il, un numéro sert également à dénoncer toutes les sorties frauduleuses du cacao hors des frontières ivoiriennes. Car, dira Soro Penatirgué, la fuite du produit constitue une entrave à la hausse du coût bord-champ. Autre volet de son intervention, c’est la volonté de cette organisation d’identifier et de diagnostiquer les coopératives, de les organiser pour qu’elles puissent être crédibles vis-à-vis des banques. «Les coopératives n’ont aucune audience auprès des institutions de crédit. Il faut s’engager dans le professionnalisme pour y mettre fin», a-t-il clamé. C’est ce qui explique que l’Anacaci va contribuer à la formation des coopératives existantes et opérationnelles. L’Anacaci compte à ce jour 140 coopératives et 40.000 coopérateurs.
Ahua K
