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Société Publié le vendredi 12 octobre 2012 | AIP

La préservation de l’environnement au cœur du sommet de la Francophonie

Kinshasa, la sensibilisation pour la préservation de l’environnement est au centre du 14ème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie qui se tient à Kinshasa, en RDC.

Plusieurs stands du village créé à l’occasion de cette importante rencontre des membres de l’espace francophone mettent l’accent sur la lutte contre la destruction de la biodiversité, à la base du réchauffement climatique auquel le monde est aujourd’hui exposé.

Pour le responsable du stand gabonais, à travers l’exposition d’un espace vert, son pays veut lancer un message à l’endroit de la communauté francophone. « A travers l’espace +Gabon vert+, nous comptons préserver cet espace vert, notamment faire face aux changements climatiques et la préservation de la biodiversité », a déclaré M. Yayel Aubame tout en présentant une image montrant la destruction le chef de l’Etat gabonais l’incinération de plusieurs tonnes d’ivoires d’éléphants.

« Si nous voulons préserver l’environnement, il est important que nous gardons en vie les animaux », a ajouté M. Aubame, en dépit de la plus-value, 7,5 millions d’euros, que les cinq tonnes d’ivoires d’éléphants pourraient rapporter à son pays, le président Ali Bongo Odimba a décidé de les détruire pour dire que désormais le 22 millions d’hectares couvrant le territoire gabonais sont à préserver.

Pour la fondation Biotechnologie pour le développement durable en Afrique (BDA) qui inscrit au cœur de ses activités l’éradication de la pauvreté, le respect de l’environnement, la gestion durable des ressources naturelles et la biodiversité, il est important de former des écopreneurs, « des entrepreneurs africains capables de jouer un rôle déterminant dans le développement économique, social et environnemental de leurs communautés grâce à la culture industrielle responsable des plantes à valeur ajoutée ».

« En développent la filière africaine des plantes à valeur ajoutée, non seulement, nous voulons préserver la biodiversité africaine et atténuer l’impact des changements climatiques, mais nous voulons aussi promouvoir l’accès et le partage équitable des bénéfices de ces nombreuses ressources biologiques », a indiqué Carole Robert, présidente de BDA RD Congo.

Selon elle, 25% des plantes à valeur ajoutée sont issues de l’Afrique qui ne bénéficie que de 0,01% des 60 milliards de dollars générés par le marché mondial.

« En appuyant la création d’éco-entreprises, le programme ‘Plante action’ permet aux communautés locales de bénéficier des retombées de l’exploitation des ressources locales de la biodiversité », affirme Carole Robert.

La fondation BDA bénéfice, dans le cadre de ce projet en RDC, de l’appui de plusieurs partenaires internationaux dont le groupe de la BAD, WWF.

Le 14ème sommet de la Francophonie dont le thème est « Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face la gouvernance mondiale » sera marqué, entre autres, par une adoption par les chefs d’Etat et de gouvernement de la « Déclaration de Kinshasa » et des des résolutions sur les différentes crises que connaissent certains Etats membres.

(AIP)

kp
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