La police ghanéenne a investi tôt, le samedi 13 octobre 2012 aux environs de 4h du matin, le camp de refugiés d’Ampain, non loin de la frontière ivoiro-ghanéenne, où plusieurs Ivoiriens sont retranchés suite à la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Objectif, y déloger certains occupants disposant d’un statut spécial », a appris un journaliste de Eventnews Tv, présent à Accra. Selon une source proche du dossier, cela faisait plusieurs mois que les autorités ghanéennes ont annoncé leur ferme volonté d’y extraire toutes les personnes qui se sont faites enrôlées comme des ex-combattants en Côte d’Ivoire pour les transférer sur un autre site aménagé aux environs de Cape Coast, afin de mieux contrôler leurs mouvements. Toujours selon notre source, pour les autorités ghanéennes, accusées par le pouvoir Ouattara de servir de base arrière à ceux qui projettent de déstabiliser son régime, il fallait prendre cette mesure pour rassurer tout le monde.
En vérité, «Pour bénéficier du statut de refugié, plusieurs jeunes qui ont fui les exactions à Abidjan et qui sont dans des camps de refugiés auraient été conseillés par certaines personnes afin qu’ils se déclarent comme des ex-combattants», rapporte une source bien introduite. Et d’ajouter : «Or, selon les lois internationales sur le droit des réfugiés, un militaire et un civil n’ont pas le même traitement en matière de protection. Voilà pourquoi, l’Etat Ghanéen cherche à dissocier ces deux catégories d’individus».
Selon nos informations, cette mesure avait été signifiée aux différents responsables d’associations de réfugiés ivoiriens ainsi qu’aux leaders de la Galaxie patriotique en exil, depuis février 2012, aux fins de convaincre leurs compatriotes ayant ce statut à quitter ce camp pour celui proche de Cape Coast. Cet endroit, en réalité une prison, a été aménagée pour les accueillir de manière transitoire. Là- bas, ils sont assurés de pouvoir librement sortir à condition de rentrer avant minuit. Les responsables qui ont même visité ce lieu ont rencontré à plusieurs reprises leurs compatriotes qui résident dans ce camp d’Ampain mais sans succès. C’est donc en toute connaissance de cause que près de 60 ressortissants ivoiriens ont été délogés, samedi dernier. Parmi ces 60 ressortissants, 17 Ivoiriens ont été libérés à l’escale de Takoradi et 43 ont été conduits à ce nouveau lieu d’Ankafour près de Cape Coast pour audition. Après un tri, ceux qui auront été identifiés comme anciens combattants ou ex -FDS, seront gardés sur le site en question. Les civils, eux, seront relâchés.
Près de 22 000 citoyens ivoiriens sont demandeurs d’asile au Ghana dont la moitié (11.000) se trouve à Ampain, le plus grand camp de refugiés au Ghana.
Nous y reviendrons.
En vérité, «Pour bénéficier du statut de refugié, plusieurs jeunes qui ont fui les exactions à Abidjan et qui sont dans des camps de refugiés auraient été conseillés par certaines personnes afin qu’ils se déclarent comme des ex-combattants», rapporte une source bien introduite. Et d’ajouter : «Or, selon les lois internationales sur le droit des réfugiés, un militaire et un civil n’ont pas le même traitement en matière de protection. Voilà pourquoi, l’Etat Ghanéen cherche à dissocier ces deux catégories d’individus».
Selon nos informations, cette mesure avait été signifiée aux différents responsables d’associations de réfugiés ivoiriens ainsi qu’aux leaders de la Galaxie patriotique en exil, depuis février 2012, aux fins de convaincre leurs compatriotes ayant ce statut à quitter ce camp pour celui proche de Cape Coast. Cet endroit, en réalité une prison, a été aménagée pour les accueillir de manière transitoire. Là- bas, ils sont assurés de pouvoir librement sortir à condition de rentrer avant minuit. Les responsables qui ont même visité ce lieu ont rencontré à plusieurs reprises leurs compatriotes qui résident dans ce camp d’Ampain mais sans succès. C’est donc en toute connaissance de cause que près de 60 ressortissants ivoiriens ont été délogés, samedi dernier. Parmi ces 60 ressortissants, 17 Ivoiriens ont été libérés à l’escale de Takoradi et 43 ont été conduits à ce nouveau lieu d’Ankafour près de Cape Coast pour audition. Après un tri, ceux qui auront été identifiés comme anciens combattants ou ex -FDS, seront gardés sur le site en question. Les civils, eux, seront relâchés.
Près de 22 000 citoyens ivoiriens sont demandeurs d’asile au Ghana dont la moitié (11.000) se trouve à Ampain, le plus grand camp de refugiés au Ghana.
Nous y reviendrons.