Une autre preuve que le pouvoir Ouattara n’a pas varié dans sa volonté de coller aux pro Gbagbo tout ce qu’il y a de mauvais dans ce pays. A preuve, le jeudi 11 octobre 2012, aux environs de 15 heures, un prétendu projet d’évasion à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), aurait été déjoué par les forces de sécurité. Selon les journaux proches du pouvoir, cette énième attaque serait un projet de livraison d’arme aux détenus militaires et miliciens pro Gbagbo qui séjournent à la Maca. «Ce jour-là, aux environs de 15 heures, une coupure d’électricité survient à la Maca. Les comploteurs s’activent à l’intérieur et à l’extérieur de la prison.
Les militaires et miliciens informés du coup en préparation veillent au grain. Les Frci et gendarmes pré positionnés à la Maca, n’on pas l’information…», rapporte ‘’Nord-Sud quotidien’’, dans sa parution du lundi 15 octobre 2012. A en croire ce confrère, le nommé Rougeot est celui qui devait convoyer les armes jusqu’à la Maca. Mais jusqu’’à 20 heures, toujours pas d’électricité, et Rougeot n’est pas encore arrivé avec les armes. Selon les explications de notre confrère, l’opération devait coïncider avec l’arrivée du cargo transportant le commandant Kipré Yagba et les sergents Léon Jean Noël Lagaud, Ferdinand Toh et Toualy. C’est à l’arrivée donc du cargo, que la Maca et ses environs ont été bouclés, à cause du noir, dit le confrère. Le reste on le connaît : «Soro Nakalougo, chargé de faire le guet, selon notre source commence à s’impatienter. Il décide de prendre le destin de ses complices en charge. 21 heures, de sa cachette, il rampe jusqu’à quelques mètres de l’entrée principale. Il profite de l’absence de lumière. Il guète un élément des Frci, assis devant le portail. Soro profite d’une minute d’inattention, bondit sur lui et tente d’arracher son arme. Cette tentative échoue et toute la prison est alertée. Des tire de sommation permettent de le maitriser», rapporte l’auteur de l’article. Étonnant, cette histoire digne d’un film de sciences fictions ! Comment un seul individu peut-il s’attaquer à l’impressionnant dispositif de sécurité déployé autour de la Maca. Il faut être assez fou pour tenter une telle aventure périlleuse. Evidemment, c’est une imagination de ceux qui espèrent de la sorte faire croire à leur hiérarchie qu’ils sont à la tâche. Ils vont jusqu’à inventer des histoires de fous, croyant que tous les Ivoiriens sont aussi fous pour se laisser prendre à ce jeu de débiles. Un assaillant parti distribuer des armes aux pro Gbagbo en prison qui profite de l’absence de lumière, guette0 un élément des Frci, assis devant le portail, bondit sur lui et tente d’arracher son arme pour s’en servir contre tout un bataillon déployé à la Maca ! Si le ridicule pouvait tuer. Combien de munitions contiennent cette arme du Frci assis devant le portail ? Mille, peut-être, trois mille munitions. En tout cas, de quoi mettre les militaires et gendarmes déployés à la Maca en déroute pour faire son coup du siècle. Si c’est ainsi que les sécurocrates espèrent avoir les Ivoiriens à l’usure, ils se sont bien foutu le doigt dans l’œil ! Désormais, après cette escroquerie morale, le monde entier en sait davantage sur les attaques et leurs auteurs brandits après coups par les tenants du pouvoir.
Fatime Souamée
Les militaires et miliciens informés du coup en préparation veillent au grain. Les Frci et gendarmes pré positionnés à la Maca, n’on pas l’information…», rapporte ‘’Nord-Sud quotidien’’, dans sa parution du lundi 15 octobre 2012. A en croire ce confrère, le nommé Rougeot est celui qui devait convoyer les armes jusqu’à la Maca. Mais jusqu’’à 20 heures, toujours pas d’électricité, et Rougeot n’est pas encore arrivé avec les armes. Selon les explications de notre confrère, l’opération devait coïncider avec l’arrivée du cargo transportant le commandant Kipré Yagba et les sergents Léon Jean Noël Lagaud, Ferdinand Toh et Toualy. C’est à l’arrivée donc du cargo, que la Maca et ses environs ont été bouclés, à cause du noir, dit le confrère. Le reste on le connaît : «Soro Nakalougo, chargé de faire le guet, selon notre source commence à s’impatienter. Il décide de prendre le destin de ses complices en charge. 21 heures, de sa cachette, il rampe jusqu’à quelques mètres de l’entrée principale. Il profite de l’absence de lumière. Il guète un élément des Frci, assis devant le portail. Soro profite d’une minute d’inattention, bondit sur lui et tente d’arracher son arme. Cette tentative échoue et toute la prison est alertée. Des tire de sommation permettent de le maitriser», rapporte l’auteur de l’article. Étonnant, cette histoire digne d’un film de sciences fictions ! Comment un seul individu peut-il s’attaquer à l’impressionnant dispositif de sécurité déployé autour de la Maca. Il faut être assez fou pour tenter une telle aventure périlleuse. Evidemment, c’est une imagination de ceux qui espèrent de la sorte faire croire à leur hiérarchie qu’ils sont à la tâche. Ils vont jusqu’à inventer des histoires de fous, croyant que tous les Ivoiriens sont aussi fous pour se laisser prendre à ce jeu de débiles. Un assaillant parti distribuer des armes aux pro Gbagbo en prison qui profite de l’absence de lumière, guette0 un élément des Frci, assis devant le portail, bondit sur lui et tente d’arracher son arme pour s’en servir contre tout un bataillon déployé à la Maca ! Si le ridicule pouvait tuer. Combien de munitions contiennent cette arme du Frci assis devant le portail ? Mille, peut-être, trois mille munitions. En tout cas, de quoi mettre les militaires et gendarmes déployés à la Maca en déroute pour faire son coup du siècle. Si c’est ainsi que les sécurocrates espèrent avoir les Ivoiriens à l’usure, ils se sont bien foutu le doigt dans l’œil ! Désormais, après cette escroquerie morale, le monde entier en sait davantage sur les attaques et leurs auteurs brandits après coups par les tenants du pouvoir.
Fatime Souamée