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Société Publié le mercredi 17 octobre 2012 | Le Nouveau Réveil

Conflit à Palmafrique : Quel est le sort des travailleurs ?

Depuis un temps, la société Palmafrique, filiale de la Société Africaine de Financement et de Participation (Safipar), semble être en proie à des convulsions internes du fait d’une bataille entre les actionnaires. Notamment M. Samba Coulibaly, d’une part, et M. Remy Baysset et l’Etat de Côte d’Ivoire, d’autre part. Le Premier, selon des sources internes à la Société, s’oppose et empêche la tenue d’une Assemblée générale qui devrait en principe clarifier les rôles, en vue de la relance des choses. Comme poussés dans le dos, ou manipulés, des travailleurs de Palmafrique qui, en principe, devraient observer, de loin, se sont invités dans cette bataille qui ne les intéresse en rien. Du moins tant que leurs emploi et privilèges ne sont pas menacés. Selon des voix internes à Palmafrique, l’emploi et les salaires des travailleurs ne sont pas du tout menacés. Dès lors que la société n’est pas en faillite et qu’il ne s’agit que de la confier à l’aura de l’actionnaire majoritaire. De quoi s’agit-il en fait ? La Société Africaine de Financement et de Participation, ci-après désignée SAFIPAR est une société holding. Initialement constituée avec un capital de 10.000.000 FCFA, Safipar, connaîtra diverses augmentations de capital dont la dernière l’a portée à la somme de 840.000.000 de francs CFA, répartie de la façon suivante: La société l’Aiglon SA, 59% ; M. Samba Coulibaly, 21% ; M. Mangoua Jacques, 20%. La société SAFIPAR détient 70% du capital de la société PALMAFRIQUE, sa seule filiale, aux côtés de l’Etat de Côte d’Ivoire qui ne détient que 30% des actions. Le 5 février 2007, le Tribunal de Genève a prononcé la faillite de la société l’Aiglon SA. Les créanciers de l’Aiglon SA ont constitué une masse auprès de l’Office des faillites de Genève, et c’est M. Remy Baysset, ayant fait une offre supérieure avec dépôt de fonds dans la banque indiquée par l’office des faillites qui a été déclaré adjudicataire. Quand les offres successives de M. Samba (10.000 euros et 300.000 euros) n’ont pas été retenus, faute d’avoir déposé les fonds dans le délais requis. De fait, M. Baysset détient, en lieu et place de l’Aiglon SA, 59% des actions de SAFIPAR et partant, est l’actionnaire majoritaire de Plamafrique. Normalement après l’AG de SAFIPAR, une AG de Plamafrique devrait se tenir sous la houlette de M. Baysset, pour le renouvellement de ses structures, surtout que «Suivant acte sous seing privé déposé aux rangs des minutes de Maître Denise-Richmond, Notaire à Abidjan, Monsieur Mangoua Jacques a vendu l’intégralité de ses actions (20%) à FINANCIAL BC SA Genève, une société appartenant à 100% à Monsieur BAYSSET». Aux termes de ces deux opérations, Monsieur Rémy BAYSSET se trouve directement ou indirectement propriétaire de 79% du capital de SAFIPAR aux côtés de Monsieur Samba Coulibaly (21%). Mais, M. Samba ne l’entend pas de cette oreille, dit-on. Et malgré la nouvelle structuration du capital de la société SAFIPAR, M. Samba multiplie les procédures pour empêcher l’entrée de M. Rémy BAYSSET dans le capital de la société SAFIPAR et par la suite l’exercice effectif de ses droits d’actionnaire. Et depuis, c’est le blocage. Nonobstant les décisions de la justice, dont celle de la Cour Suprême. Il est donc impératif que l’AG prévue pour ce matin afin de régler le conflit entre les actionnaires, dans l’intérêt de l’entreprise. Les travailleurs n’ont pas à s’y ingérer et il ne sert à rien de défier la justice et de chercher à affaiblir l’Etat de droit que les nouvelles autorités sont en train de bâtir.
O CHERIF
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