Visiblement la bataille juridique entre les actionnaires de la Société africaine de financement et participation (Safipar) risque d'occasionner la fermeture de Palmafrique, une société spécialisée dans l’huile de palme créée par la première cité. Face à la presse hier lundi 15 octobre 2012 à Abidjan, la tendance conduite par Remy Baysset, un investisseur français, a tenu à dénoncer l’attitude du camp adverse conduit par de Samba Coulibaly .Ce dernier selon elle, est à l’origine des agitations d’une bonne partie des 1330 travailleurs de Palmafrique. «C’est lui qui manipule les travailleurs de l’entreprise en les incitant à s’opposer à une Assemblée générale de la société qui devait en principe se tenir le 17 octobre prochain à Abidjan», disent-ils. Poursuivant, ils ont indiqué que M. Remy Baysset est un honnête investisseur français qui à l’occasion de l’opération de liquidation de la Société l’Aiglon S.A. a acquis les actions mises en vente pour désintéresser les créanciers de l’Aiglon S.A. du richissime malien Cheickna Kagnassi.
Cette multinationale détenait 59% du capital de la Safipar qui détient 70% du capital de Palmafrique, seule filiale, aux côtés de l’Etat de Côte d’Ivoire qui ne détient que 30% des actions. Avant de faire la précision suivante : «le 5 février 2007, le Tribunal de Genève a prononcé la faillite généralisée de la société l’Aiglon S. A. Les créanciers de cette société ont constitué une masse auprès de l’Office des faillites de Genève, laquelle, pour les opérations de liquidation en Côte d’Ivoire a constitué Maître Ahoussou et son Cabinet d’Avocats. Ce après avoir demandé vainement à Samba Coulibaly, alors Pdg de la Safipar, la convocation de l’Assemblée générale de ladite société aux fins de renouvellement des organes, les administrateurs de l’Aiglon ayant fait défection depuis la faillite prononcée, le Cabinet s’est résolue à saisir le Président du Tribunal de Première Instance d’Abidjan». Conformément à l’article 516 de l’Acte uniforme de l’Ohada, pour la désignation d’un mandataire judiciaire à cet effet. Terminant, ils ont tenu a interpeller le gouvernement sur les agissements et la qualité d’actionnaire de M. Samba Coulibaly qui détenir 21% de la Safipar. Selon cette tendance dont le porte-parole est K.N qui était face à la presse : «à la vérité, même si, M. Samba a fait un apport de 2100 000 Fcfa, correspondant au 21% du capital social qui est de 10 millions de Fcfa, il n’a pas participé aux différentes augmentation de capital de sorte que sa participation réelle dans le capital de cette société est restée à 2100 000 Fcfa où l’Aiglon a injecté plusieurs centaines de millions de Fcfa». Face à cette guerre entre actionnaires, les responsables des syndicats des travailleurs de la Palmafrique craignent désormais pour leur avenir. Affaire à suivre.
Bamba Mafoumgbé
Cette multinationale détenait 59% du capital de la Safipar qui détient 70% du capital de Palmafrique, seule filiale, aux côtés de l’Etat de Côte d’Ivoire qui ne détient que 30% des actions. Avant de faire la précision suivante : «le 5 février 2007, le Tribunal de Genève a prononcé la faillite généralisée de la société l’Aiglon S. A. Les créanciers de cette société ont constitué une masse auprès de l’Office des faillites de Genève, laquelle, pour les opérations de liquidation en Côte d’Ivoire a constitué Maître Ahoussou et son Cabinet d’Avocats. Ce après avoir demandé vainement à Samba Coulibaly, alors Pdg de la Safipar, la convocation de l’Assemblée générale de ladite société aux fins de renouvellement des organes, les administrateurs de l’Aiglon ayant fait défection depuis la faillite prononcée, le Cabinet s’est résolue à saisir le Président du Tribunal de Première Instance d’Abidjan». Conformément à l’article 516 de l’Acte uniforme de l’Ohada, pour la désignation d’un mandataire judiciaire à cet effet. Terminant, ils ont tenu a interpeller le gouvernement sur les agissements et la qualité d’actionnaire de M. Samba Coulibaly qui détenir 21% de la Safipar. Selon cette tendance dont le porte-parole est K.N qui était face à la presse : «à la vérité, même si, M. Samba a fait un apport de 2100 000 Fcfa, correspondant au 21% du capital social qui est de 10 millions de Fcfa, il n’a pas participé aux différentes augmentation de capital de sorte que sa participation réelle dans le capital de cette société est restée à 2100 000 Fcfa où l’Aiglon a injecté plusieurs centaines de millions de Fcfa». Face à cette guerre entre actionnaires, les responsables des syndicats des travailleurs de la Palmafrique craignent désormais pour leur avenir. Affaire à suivre.
Bamba Mafoumgbé