De violents heurts ont éclaté hier lundi 15 octobre dans la commune d’Abobo entre des éléments de la Police et des jeunes manifestants.
La commune d’Abobo a été le théâtre d’un violent affrontement entre les forces de l’ordre et des jeunes manifestants contre le déguerpissement des commerçants ambulants. Cette situation a créé un bouchon qui a provoqué des agressions des passants et fait de nombreux blessés selon les témoins.
Ces manifestants qui ne voulaient pas de cette opération de déguerpissement ont été dispersés dans un premier temps par des gaz lacrymogènes. Une situation qui a occasionné la riposte des manifestants à coup de jets de pierres contre les policiers commis à la tâche. Ensuite, les policiers appuyés par des éléments de la gendarmerie et des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, selon les témoins ont procédé à des tirs de sommation. Toute chose qui, aux dires des témoins, a suscité la réaction des défenseurs des marchands ambulants également armés. Qui ont poussé le toupet en ouvrant le feu sur les policiers, selon les mêmes témoins. Pour certains, ces manifestants ont été identifiés comme des syndicalistes qui en voulaient aux forces de l’ordre depuis leur retrait des rangs des Frci. La ministre de la Salubrité urbaine, Mme Anne Désirée Ouloto qui a été longuement bloquée à la mairie d’Abobo avec ses collègues des Mines, Adama Toungara, maire d`Abobo, et de la Défense, Paul Koffi Koffi, a laissé entendre que cette opération de déguerpissement a permis de savoir que des ‘’personnes détenaient des armes de façon illégale dans cette zone’’. A en croire les témoins, les éléments des forces de l’ordre ont réussi enfin de compte à repousser les manifestants. Après ces affrontements, les magasins de la zone sont restés fermés toute la journée. Certains témoins n’ont pas manqués d’évoquer le pillage de quelques magasins. Il faut noter qu’Abobo est l’une des communes ayant payé le plus lourd tribut de la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts.
B. K.
La commune d’Abobo a été le théâtre d’un violent affrontement entre les forces de l’ordre et des jeunes manifestants contre le déguerpissement des commerçants ambulants. Cette situation a créé un bouchon qui a provoqué des agressions des passants et fait de nombreux blessés selon les témoins.
Ces manifestants qui ne voulaient pas de cette opération de déguerpissement ont été dispersés dans un premier temps par des gaz lacrymogènes. Une situation qui a occasionné la riposte des manifestants à coup de jets de pierres contre les policiers commis à la tâche. Ensuite, les policiers appuyés par des éléments de la gendarmerie et des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, selon les témoins ont procédé à des tirs de sommation. Toute chose qui, aux dires des témoins, a suscité la réaction des défenseurs des marchands ambulants également armés. Qui ont poussé le toupet en ouvrant le feu sur les policiers, selon les mêmes témoins. Pour certains, ces manifestants ont été identifiés comme des syndicalistes qui en voulaient aux forces de l’ordre depuis leur retrait des rangs des Frci. La ministre de la Salubrité urbaine, Mme Anne Désirée Ouloto qui a été longuement bloquée à la mairie d’Abobo avec ses collègues des Mines, Adama Toungara, maire d`Abobo, et de la Défense, Paul Koffi Koffi, a laissé entendre que cette opération de déguerpissement a permis de savoir que des ‘’personnes détenaient des armes de façon illégale dans cette zone’’. A en croire les témoins, les éléments des forces de l’ordre ont réussi enfin de compte à repousser les manifestants. Après ces affrontements, les magasins de la zone sont restés fermés toute la journée. Certains témoins n’ont pas manqués d’évoquer le pillage de quelques magasins. Il faut noter qu’Abobo est l’une des communes ayant payé le plus lourd tribut de la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts.
B. K.