A situation sécuritaire critique, moyens de lutte exceptionnels. On se souvient comme si c`était, hier, de la royale colère de notre président au lendemain des exploits réalisés par quelques éléments non contrôlés dit-on des Frci. Lesquelles Frci possèdent des chasseurs traditionnels (Dozos) dans leurs rangs selon l’endroit du territoire où l’on se trouve.
A la suite donc de la colère de notre président, les jours qui ont suivi, de nombreux éléments armés et incontrôlés ont disparu des rues et des routes du pays. Mais à la faveur des attaques contre les positions des Frci par des individus non encore identifiés (lesquelles attaques se poursuivent), toutes les Frci, faux éléments et vrais éléments réunis, ont repris leurs activités.
Et l’attaque du côté de Noé leur a donné quelques lumineuses idées. Sur l’axe Abidjan-Bonoua, cette voie qui permet d’accéder au Ghana, les autorités militaires ont mis les bouchées doubles. Pas moins de quatre barrages sont désormais érigés sur une distance de 30 Km. Et sur certains de ces barrages, le contrôle est d’une originalité saisissante. Ecoutons un témoin, Miézan B, habituée de ce tronçon : «Il était 19h30 vendredi dernier, lorsque notre car de transport en destination de Bonoua a atteint le grand corridor d’Abidjan-Bassam. Là, les éléments Frci en faction n’ont fait que contrôler les pièces du car de 31 places avant de nous laisser continuer le chemin. Au barrage suivant, quelques 10 minutes de route après, dans les cocoterais de Grand Bassam, le car, est prié de continuer paisiblement son chemin, sans aucun contrôle. Puis à Moossou, où se trouve le 3ème barrage des éléments Frci, on assistera à un contrôle bien curieux. En fait, il y avait là, deux individus. L’un, plus jeune, identifiable par sa tenue militaire et son arme. Et l’autre, un peu plus âgé en tenue civile. Mais c’est ce dernier qui montera à bord du car. On croit alors qu’il s’agit d’un voyageur. Que nenni ! Parce que c’est lui qui procédera à la vérification de nos pièces. Et comment s’y prend-il ? Eh bien, d’un mouvement de la tête, il balaie tous les passagers du car du regard, pendant quelques minutes. Puis, sans mot dire, il redescend de la voiture. Il est suivi aussitôt par l’élément Frci. Sur le coup, on a échangé des regards dans le car, pour comprendre ce qui venait de se passer. En route pour les 15 autres kilomètres à parcourir pour rallier Bonoua, nous nous sommes interrogés pour essayer de comprendre ce que cet homme avait fait dans le car».
Eh bien, «L’Eléphant» a mené l’enquête. L’homme en question est un mystique doté, a-t-on appris, de puissants pouvoirs capables de lui permettre de détecter dans un car, par un simple regard, ceux des passagers qui possèdent une arme à feu ou qui ont des intentions malveillantes contre la sécurité du pays. Il agit en quelque sorte comme un scanner.
Ce n’est pas une révolution, ça ?
Mahi Mikeumeuné
A la suite donc de la colère de notre président, les jours qui ont suivi, de nombreux éléments armés et incontrôlés ont disparu des rues et des routes du pays. Mais à la faveur des attaques contre les positions des Frci par des individus non encore identifiés (lesquelles attaques se poursuivent), toutes les Frci, faux éléments et vrais éléments réunis, ont repris leurs activités.
Et l’attaque du côté de Noé leur a donné quelques lumineuses idées. Sur l’axe Abidjan-Bonoua, cette voie qui permet d’accéder au Ghana, les autorités militaires ont mis les bouchées doubles. Pas moins de quatre barrages sont désormais érigés sur une distance de 30 Km. Et sur certains de ces barrages, le contrôle est d’une originalité saisissante. Ecoutons un témoin, Miézan B, habituée de ce tronçon : «Il était 19h30 vendredi dernier, lorsque notre car de transport en destination de Bonoua a atteint le grand corridor d’Abidjan-Bassam. Là, les éléments Frci en faction n’ont fait que contrôler les pièces du car de 31 places avant de nous laisser continuer le chemin. Au barrage suivant, quelques 10 minutes de route après, dans les cocoterais de Grand Bassam, le car, est prié de continuer paisiblement son chemin, sans aucun contrôle. Puis à Moossou, où se trouve le 3ème barrage des éléments Frci, on assistera à un contrôle bien curieux. En fait, il y avait là, deux individus. L’un, plus jeune, identifiable par sa tenue militaire et son arme. Et l’autre, un peu plus âgé en tenue civile. Mais c’est ce dernier qui montera à bord du car. On croit alors qu’il s’agit d’un voyageur. Que nenni ! Parce que c’est lui qui procédera à la vérification de nos pièces. Et comment s’y prend-il ? Eh bien, d’un mouvement de la tête, il balaie tous les passagers du car du regard, pendant quelques minutes. Puis, sans mot dire, il redescend de la voiture. Il est suivi aussitôt par l’élément Frci. Sur le coup, on a échangé des regards dans le car, pour comprendre ce qui venait de se passer. En route pour les 15 autres kilomètres à parcourir pour rallier Bonoua, nous nous sommes interrogés pour essayer de comprendre ce que cet homme avait fait dans le car».
Eh bien, «L’Eléphant» a mené l’enquête. L’homme en question est un mystique doté, a-t-on appris, de puissants pouvoirs capables de lui permettre de détecter dans un car, par un simple regard, ceux des passagers qui possèdent une arme à feu ou qui ont des intentions malveillantes contre la sécurité du pays. Il agit en quelque sorte comme un scanner.
Ce n’est pas une révolution, ça ?
Mahi Mikeumeuné