La Police militaire reçoit du renfort, cent quatre-vingt caporaux fraîchement sortis du Centre d’instruction du Groupement fusiliers-commandos de l’air (Gfca) de Yamoussoukro.
Ils sont opérationnels. Après 3 mois de formation au Centre d’instruction du Groupement fusiliers-commandos de l’air (Gfca) basé à l’aéroport de Yamoussoukro, 180 stagiaires de la première promotion de la Police militaire baptisée Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur, ont reçu le certificat d’arme n°1. Ils rejoindront l’unité aux ordres du commandant Koné Zackaria basée à Abidjan. La cérémonie de sortie présidée par le préfet André Ekponon Assoumou, représentant le parrain, s’est déroulée hier à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro. Le préfet de la région du Bélier a vivement remercié les instructeurs, et le commandant de la Police militaire «qui fait son devoir avec beaucoup de rigueur». Il a ensuite prévenu les policiers-militaires de ce que «la vie est pleine d’embûches». Et qu’ils devront écarter ces obstacles en vue de faciliter l’essor de la Côte d’Ivoire. Cet exercice, a-t-il instruit, devrait permettre au pays d’atteindre les objectifs de développement fixés par le président de la République. «Il est bon que nous ayons des armées fortes, des éléments forts, intègres, vigilants. Nous voulons sortir de l’armée qui fait peur au peuple. Soyez professionnels», a-t-il conseillé. «La formation reçue ici ne fait pas de vous des officiers de police judiciaire ou des policiers, mais plutôt des combattants et des vrais… Désormais, vous formez une famille. Dans l’épreuve, la souffrance, la fatigue, le souci de solidarité vous a unis et fortifiés», a prévenu auparavant le lieutenant-colonel Diarrassouba Bazoumana, commandant du Gfca, s’adressant aux stagiaires. Cette initiation, poursuit-il, a pour but de faire prendre conscience de la force que représente la Côte d’Ivoire dans sa diversité. «Il n’y a pas de métier plus noble que celui des armes. Soyez des soldats toujours disciplinés, disponibles et dévoués. Ayez toujours à l’esprit de servir votre pays, la Côte d’Ivoire», a-t-il ajouté. Pour lui, si le règlement exige l’exécution de l’ordre sans discussion, les soldats ne doivent pas oublier «le droit international humanitaire qui (vous) renvoie à l’éthique et la déontologie du métier.» Ces policiers-militaires devront veiller sur les comportements et attitudes des militaires. Le Cdt Zackaria a rassuré de l’efficacité de ses hommes. «Je pense que les populations ne seront pas déçues de ces 180 caporaux qui vont sur le terrain pour les rassurer et les protéger. Mais nous demandons surtout à la population de véritablement collaborer avec l’armée sur le terrain en révélant ce qui paraît suspect…», a-t-il souhaité.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Ils sont opérationnels. Après 3 mois de formation au Centre d’instruction du Groupement fusiliers-commandos de l’air (Gfca) basé à l’aéroport de Yamoussoukro, 180 stagiaires de la première promotion de la Police militaire baptisée Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur, ont reçu le certificat d’arme n°1. Ils rejoindront l’unité aux ordres du commandant Koné Zackaria basée à Abidjan. La cérémonie de sortie présidée par le préfet André Ekponon Assoumou, représentant le parrain, s’est déroulée hier à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro. Le préfet de la région du Bélier a vivement remercié les instructeurs, et le commandant de la Police militaire «qui fait son devoir avec beaucoup de rigueur». Il a ensuite prévenu les policiers-militaires de ce que «la vie est pleine d’embûches». Et qu’ils devront écarter ces obstacles en vue de faciliter l’essor de la Côte d’Ivoire. Cet exercice, a-t-il instruit, devrait permettre au pays d’atteindre les objectifs de développement fixés par le président de la République. «Il est bon que nous ayons des armées fortes, des éléments forts, intègres, vigilants. Nous voulons sortir de l’armée qui fait peur au peuple. Soyez professionnels», a-t-il conseillé. «La formation reçue ici ne fait pas de vous des officiers de police judiciaire ou des policiers, mais plutôt des combattants et des vrais… Désormais, vous formez une famille. Dans l’épreuve, la souffrance, la fatigue, le souci de solidarité vous a unis et fortifiés», a prévenu auparavant le lieutenant-colonel Diarrassouba Bazoumana, commandant du Gfca, s’adressant aux stagiaires. Cette initiation, poursuit-il, a pour but de faire prendre conscience de la force que représente la Côte d’Ivoire dans sa diversité. «Il n’y a pas de métier plus noble que celui des armes. Soyez des soldats toujours disciplinés, disponibles et dévoués. Ayez toujours à l’esprit de servir votre pays, la Côte d’Ivoire», a-t-il ajouté. Pour lui, si le règlement exige l’exécution de l’ordre sans discussion, les soldats ne doivent pas oublier «le droit international humanitaire qui (vous) renvoie à l’éthique et la déontologie du métier.» Ces policiers-militaires devront veiller sur les comportements et attitudes des militaires. Le Cdt Zackaria a rassuré de l’efficacité de ses hommes. «Je pense que les populations ne seront pas déçues de ces 180 caporaux qui vont sur le terrain pour les rassurer et les protéger. Mais nous demandons surtout à la population de véritablement collaborer avec l’armée sur le terrain en révélant ce qui paraît suspect…», a-t-il souhaité.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
