La centrale d’Azito a bénéficié d’un financement pour son extension qui va avoir de grandes retombées pour l’ensemble des Ivoiriens.
Les populations vivant en Côte d’Ivoire peuvent se réjouir. Depuis jeudi dernier, le projet d’extension de la centrale d’Azito en cours il y a de cela 15 ans, pourra désormais prendre forme. En effet, à l’ambassade de France à Paris, le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Adama Tounkara et son homologue de l’Economie et des finances, Charles Koffi Diby ont procédé à la signature des avenants lançant le démarrage de la troisième et dernière étape de l’extension de la centrale thermique d’Azito. Grâce à la Société financière internationale (Sfi), filiale de la Banque mondiale, Proparco (Agence française de développement) ainsi que le Fonds de soutien au développement du groupe Aga Khan, 350 millions dollars, environ 180 milliards de FCFA seront investis dans l’extension d’Azito. Cette manne permettra d’accroître la capacité de production de la centrale jusqu’à 427 Mégawatts. A cette occasion, le directeur général d’Azito, Luc Ayé, a révélé que les récentes attaques n’ont endommagé que les turbines auxiliaires. «Ce qui ne cause aucune incidence sur le bon fonctionnement de cette infrastructure.» Quant à Charles Koffi Diby, il a tenu à souligner que cette troisième phase générera un plus à gagner pour l’Etat ivoirien de plus de 20 milliards FCFA qui pourront être réinjectés dans d’autres pans essentiels de l’économie. Pour les habitants, « le coût de l’énergie baissera et la côte d’Ivoire à l’instar des autres pays d’Afrique subsaharienne continuera d’avoir l’électricité à moindre coût », a affirmé l’argentier ivoirien. Dans le cadre du programme de développement durable de la Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a décidé de faire réaliser en 1997, la centrale thermique d’Azito pour les trois raisons principales suivantes. A savoir, répondre à la forte croissance de la demande d’énergie électrique en Côte d’Ivoire ; utiliser le gaz naturel national dont les récentes découvertes assurent l’indépendance énergétique du pays; faire de cet Etat, la principale nation exportatrice d’électricité en Afrique de l’ouest. D’une puissance actuelle de 300 MW, la centrale sera la plus puissante d’Afrique de l’ouest, la plus moderne, la plus performante par sa technologie, au terme de la mise en pratique de la 3ème phase d’extension. Elle fournit plus du tiers de l’électricité produite en Côte d’Ivoire et permet non seulement d’assurer son indépendance énergétique mais aussi d’exporter de l’électricité. La proximité des ressources de gaz, la présence de la lagune nécessaire au refroidissement futur de la centrale, la localisation proche d’une ligne à haute tension, la situation géographique proche de la future zone portuaire ont conduit le gouvernement à retenir Azito comme le site le plus adapté pour l’implantation de la troisième centrale thermique d’Abidjan.
Ahua K
Les populations vivant en Côte d’Ivoire peuvent se réjouir. Depuis jeudi dernier, le projet d’extension de la centrale d’Azito en cours il y a de cela 15 ans, pourra désormais prendre forme. En effet, à l’ambassade de France à Paris, le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Adama Tounkara et son homologue de l’Economie et des finances, Charles Koffi Diby ont procédé à la signature des avenants lançant le démarrage de la troisième et dernière étape de l’extension de la centrale thermique d’Azito. Grâce à la Société financière internationale (Sfi), filiale de la Banque mondiale, Proparco (Agence française de développement) ainsi que le Fonds de soutien au développement du groupe Aga Khan, 350 millions dollars, environ 180 milliards de FCFA seront investis dans l’extension d’Azito. Cette manne permettra d’accroître la capacité de production de la centrale jusqu’à 427 Mégawatts. A cette occasion, le directeur général d’Azito, Luc Ayé, a révélé que les récentes attaques n’ont endommagé que les turbines auxiliaires. «Ce qui ne cause aucune incidence sur le bon fonctionnement de cette infrastructure.» Quant à Charles Koffi Diby, il a tenu à souligner que cette troisième phase générera un plus à gagner pour l’Etat ivoirien de plus de 20 milliards FCFA qui pourront être réinjectés dans d’autres pans essentiels de l’économie. Pour les habitants, « le coût de l’énergie baissera et la côte d’Ivoire à l’instar des autres pays d’Afrique subsaharienne continuera d’avoir l’électricité à moindre coût », a affirmé l’argentier ivoirien. Dans le cadre du programme de développement durable de la Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a décidé de faire réaliser en 1997, la centrale thermique d’Azito pour les trois raisons principales suivantes. A savoir, répondre à la forte croissance de la demande d’énergie électrique en Côte d’Ivoire ; utiliser le gaz naturel national dont les récentes découvertes assurent l’indépendance énergétique du pays; faire de cet Etat, la principale nation exportatrice d’électricité en Afrique de l’ouest. D’une puissance actuelle de 300 MW, la centrale sera la plus puissante d’Afrique de l’ouest, la plus moderne, la plus performante par sa technologie, au terme de la mise en pratique de la 3ème phase d’extension. Elle fournit plus du tiers de l’électricité produite en Côte d’Ivoire et permet non seulement d’assurer son indépendance énergétique mais aussi d’exporter de l’électricité. La proximité des ressources de gaz, la présence de la lagune nécessaire au refroidissement futur de la centrale, la localisation proche d’une ligne à haute tension, la situation géographique proche de la future zone portuaire ont conduit le gouvernement à retenir Azito comme le site le plus adapté pour l’implantation de la troisième centrale thermique d’Abidjan.
Ahua K